Anjan Sundaram : « Au Rwanda, l’État s’impose sur la réalité »

1 COMMENT

  1. Anjan Sundaram ne raconte que les faits et rien que les faits qu’il a vu et constaté dans le Rwanda réel.
    Il convient de constater que les maitres du Rwanda dont la voix de Kagame à savoir Mushikiwabo n’ont pas réagi aux affirmations de Sundaram, parce que les faits sont établis et conséquemment insusceptibles de contestations. La Voix du régime Kagame à savoir Jeune Afrique n’est pas en état de discréditer les affirmations de Sundaram, nonobstant sa haute expertise dans la négation de l’évidence.
    Les faits sont têtus a dit Kagame relativement à ses grotesques accusations contre la France à qui il a curieusement osé demander le soutien de la candidature de sa ministre des affaires étrangères au poste de Secétaire Général de l’OIF, une interprète dont les compétences connues des Rwandais est l’aboiement contre la France et les opposants politiques.
    Les journalistes sont la lumière du Peuple. Un pays sans journaliste, les vrais, c’est-à-dire qui exercent leur métier en toute indépendance est un pays qui vit dans les ténèbres.
    Dans son livre, Bad News, Sundaram dresse une liste macabre des noms des journalistes assassinés, disparus, emprisonnés, gravement agressés dans la rue par les escadrons de la mort du régime Kagame pour avoir fait leur travail : informer et d’éduquer les Rwandais.
    Ces méfaits sont pourtant connus par les prédicateurs de la liberté d’expression, liberté d’opinion et liberté de pensée à savoir les médias des Etats dits démocratiques en l’occurrence. Jeune Afrique, dit Journal dédié à l’information au bénéfice des Africains est la Voix du régime Kagame. Il excelle dans la désinformation à tel point qu’il fabrique les faits qui sont ensuite contredits par Kagame et le siens quant à leur effectivité.
    Force est de constater le silence de tombeau des donneurs de leçons en matière de droits de l’homme sur les méfaits d’une particulière gravité de Kagame. Celui-ci a confisqué tous les pouvoirs. Ceux que l’on appelle par euphémisme les parlementaires et les juges sont ses obligés. Il est à la fois loi, justice. Les juges ne sont pas au service de la justice pour tous les Rwandais mais de leur maître.
    L’état macabre de notre pays décrit par Sundaram est celui qui est connu des Rwandais. Il est le témoin de premier plan de la situation dramatique dans laquelle vivent des millions de Rwandais. Il confirme ce que les Pigeons Voyageurs de l’Intérieur ont dit et disent expressément depuis des années quant à la nocivité de Kagame et son régime d’une part et à l’existence d’un groupe mafieux à la tête du Rwanda, associé des multinationales anglo-saxones qui grouillent ici au Rwanda.
    Les détournements massifs de deniers publics et la corruption gangrènent le Rwanda de haut en bas depuis des années. Kagame l’a lui-même reconnu publiquement. Il convient de rappeler que la corruption n’est pas constitutive d’infraction ici au Rwanda. La surfacturation des marchés publics au bénéfice des oligarques et la fabrication des chiffres sur les grands indicateurs macro-économiques sont des outils de gestion et preuve de la bonne gouvernance, pour la Banque Mondiale et le FMI.
    Kagame est devenu tellement maître dans plusieurs domaines à tel point que même les témoignages faux témoins manifestes formés et payés par son régime sont retenus pour les Saintes Ecritures par les juges français et conséquemment opposés aux Hutu résidant en France listés par les maîtres du Rwanda. Exemple : dans l’Affaire Rwanda, employeur de Gauthier Alain, il est dit que dans sa fonction, son supérieur hiérarchique est Iyamuremye Augustin, Directeur Général du Service de renseignements intérieur. Celui-ci a dirigé ce service d’avril 1992 au 4 juillet 1994. Il était un agent notoire du FPR et agissait sous l’autorité directe de Kagame. Celui-ci l’a récompensé pour ses grands services rendus au FPR.
    Or, force est de constater que les juges français n’ont pas produit le chronogramme des services de renseignements rwandais afin de situer l’accusé (un handicapé à vie depuis 1986 cloué dans la chaise roulante et incapable de descendre de son véhicule sans aide d’une tierce personne) afin de savoir précisément son degré de responsabilité de de prise de décision. De plus, les mâles juges se fourvoyés dans le copier et coller des galimatias amphigouriques au demeurant des pro-kagamistes opérant en France :les juges français ont sciemment rattaché l’accusé aux Interahamwe, devenu nom juridiques de Tous les Hutu, indépendamment de leur âge et sexe. Autrement dit tout Hutu est génétiquement Interahmawe.
    Il est de notoriété publique chaque parti politique avait sa jeunesse, par ordre de création : Inkuba pour le parti MDR, Abakombozi pour le parti PSD, Intore pour le FPR et le PL, Interahamwe pour le MRND et Impuzamugambi pour la CDR. Ces jeunesses étaient implantées dans toutes les préfectures du Rwanda. Ce fait n’est pas à prouver
    Sur le plan numérique, le nombre des membres des jeunesses des partis d’opposition à savoir MDR, PL, FPR et PL était de loin supérieur à celui des Interahamwe.
    Après l’assassinat du Président Habyarimana, ces jeunesses ont définitivement cessé d’exister en tant telles. Elles ont formé une coalition pour défendre le pays même si certains de leurs membres ont commis les crimes contre les Batutsi et les Bahutu.
    Au regard des faits, aucune personne pourvu de bon sens élémentaire ou de discernement ne peut oser soutenir que seuls les membres d’Interahamwe ont commis les crimes contre les Batutsi.
    Les juges français, dits homme de loi au service de la justice pour tous les Français et étrangers résidant en France ont, dans leurs décisions contre Simbikangwa Pascal, jugé que seuls les membres d’Interahamwe sont responsables des crimes imputés à l’accusé. Il en est de même dans l’Affaire Ngenzi et Barahira. Les juges français collé les accusés aux Interahamwe pour les accuser des crimes commis par les membres de ceux-ci. Ils ont fait abstraction des membres des autres jeunesses ci-dessus indiquées, pourtant notoirement connus dans la commune Kabarondo et dans la ville de Kigali. En somme, pour les juges français, Interahamawe est un nom générique de tous les Hutu qui ont commis les crimes contre les Batutsi.
    Par son livre, Sundaram, à l’instar de Judi Rever, apporte une contribution significative à la manifestation de la vérité et invite les juges français d’être au service de la justice et dire la loi et rien que la loi. Il a démasqué les maîtres menteurs. Aussi, il pose la question : quelle crédibilité, peut-on accorder aux témoignages des individus formés et payés par un président sanguinaire et dictateur qui a à son actif plusieurs cadres de journalistes, dans un pays où des millions de Rwandais, peu importe leur âge, vivent dans la peur et la terreur ? Les juges français devraient lire les livres de Sundaram et de Judi Rever. Ceux-ci sont qualifiés de négationnistes du génocide des Batutsi et d’atteinte à la sécurité publique du Rwanda, confondu avec Kagame.
    Pour la vérification de l’effectivité de mes affirmations, il faut lire l’arrêt de la Cour d’appel de Bobigny-France qui a été confirmé par la Cour de Cassation concernant Simbikangwa et le jugement de la Cour d’assises de Paris pour Ngenzi et Barahira, affaire actuellement en cours devant la Cour d’Appel de Paris où se succèdent les faux témoins venus du Rwanda.
    Pour information: Gauthier Alain est un employé du gouvernement rwandais. Il a reçu une double récompensé pour les services faits: naturalisation rwandaise sans remplit aucune des conditions posées par la loi rwandaise que l’acquisition de la nationalité rwandaise et décoration Igihango, récompense suprême à celui qui rendu un service exceptionnel au Peuple Rwandais. En l’espèce, le Peuple Rwandais est le FPR qui incarne les Batutsi. La condamnation de Simbikangwa, Ngenzi et Barahira sont des actions exceptionnelles de Gauthier Alain au bénéfice des maîtres du Rwanda et leur FPR

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