Belgique-Rwanda. Pour qui roule Alain Destexhe?

Diffamer pour se refaire une santé médiatique

Empêtré dans des scandales politiques qui l’ont plongé dans un silence assourdissant pendant des mois, le député Alain Destexhe se refait encore une santé médiatique en s’attaquant à un jeune belgo-rwandais, Gustave Mbonyumutwa,  dont le seul tort est d’avoir voulu, a travers l’asbl Jambo qu’il préside,  organiser un débat contradictoire sur un projet de loi controversé sur le négationnisme du génocide contre les Tutsi du Rwanda.

Alain Destexhe n’y va pas de main morte puisqu’il qualifie Gustave Mbonyumutwa, sans preuves, de négationniste soulignant au passage que c’est un enfant d’un génocidaire. Il fait sienne en fait les thèses du régime dictatorial du général Kagame selon lesquelles les enfants hutu naîtraient avec une idéologie génocidaire. Destexhe se livre gaiement à un véritable lynchage médiatique pour barrer la route aux ambitions politiques de Gustave Mbonyumutwa qui se présentait aux listes de DÉFI pour les prochaines élections communales d’octobre 2018.

Relations suspectes avec les dictateurs

Le député Alain Destexhe est un défenseur inconditionnel du régime du général Paul Kagame. Aussi son allégeance lui a-t-elle valu entre autres choses d’acquérir la nationalité rwandaise pour « services rendus ». Sur la photo, ci-dessous, on le voit, dans les locaux de l’ambassade du Rwanda à Bruxelles, déposer un bulletin de vote dans l’urne lors des dernières élections présidentielles du d’août 2017 et à l’issue desquelles Paul Kagame a été élu avec un score stalinien de 98,66%.

photo Le Vif/L’Express

Il n’y a pas de quoi être fier pour  un Alain Destexhe,  supposé démocrate, et qui sollicite des voix de ses compatriotes pour les élections d’octobre prochain.

Cela est d’autant plus vrai que le régime de Paul Kagame est décrié pour ses violations massives des droits de l’homme. Selon Human Rights Watch (HRW), dans son rapport de 2017, les assassinats, les tortures et les disparitions sont monnaie courante au Rwanda. Cette publication de HRW est corroborée par le rapport du Bureau de la démocratie et des droits de l’homme du Département d’Etat américain.

Par ailleurs, comment passer outre la volonté du régime de Kigali de museler toute voix discordante et de verrouiller tout l’espace politique. Victoire Ingabire, Diane Shima Rwagara et Dr Théoneste Niyitegeka sont en prison pour avoir voulu se présenter aux élections présidentielles contre Paul Kagame.

Le modus operandi d’Alain Destexhe est rôdé : soutenir des dictateurs pour des intérêts suspects. En 2017, le journal  »L’Echo » titrait : Alain Destexhe compromis par de l’argent azéri. Le journaliste ne croyait pas si bien dire car en juin de cette année, après une enquête fouillée, le Conseil de l’Europe a exclu à vie Alain Destexhe suite au dossier connu sous le nom d’ »Azerigate ».

Au sujet de ses accointances rwandaises et azéries, des observateurs placent dans le même cadre son voyage à Damas en mars 2017, dont les contours ne sont pas encore révélés.

Voilà l’homme qui, par des raccourcis, veut nuire à un jeune homme, pourtant droit dans ses bottes. Alain Destexhe devrait d’abord balayer devant sa propre porte avant de se livrer à une diffamation en règle dans le but de contenter un régime rwandais aux abois.

Jane Mugeni

 

Cet article a été publié pour la première fois sur ECHOS D’AFRIQUE

1 COMMENT

  1. Une question est posée: « Belgique-Rwanda. Pour qui roule Alain Destexhe?
    Le député Alain Destexhe est Belge et pro-Tutsi notoire. Pour ses services rendus aux nouveaux maîtres du Rwanda, il a été récompensé par Kagame: il a été naturalisé rwandais comme des centaines d’autres étrangers alors qu’il ne remplissait aucune condition requise par la loi rwandaise en vigueur portant naturalisation. Il prétend être plus Tutsi que les Tutsi eux-mêmes. Pour ce faire, il doit prouver par ses actes publics sa loyauté envers le régime Kagame. Ansi, les propos diffamatoires et infamies publiques contre les Belges d’origine rwandaise constituent la preuve qu’il œuvre pour le régime Kagame. Il veut récompense « IGIHANGO » à l’instar d’Alain Gauthier. Celui-ci a reçu de la main de Kagame une récompense suprême »IGIHANGOé pour avoir fait condamné un handicapé à vie, cloué dans la chaise roulante depuis 1986, Simbikangwa Pascal, pour planification et exécution du génocide des Batutsi en France. En qualifiant ces jeunes belges d’origine rwandaise, de génétiquement génocidaires, le député Alain Destexhe, espère qu’il sera bien écouté par la justice de son pays et que ces premiers seront actionnés par le ministère public belge pour négation du génocide des Batutsi et génocide des mêmes Batutsi. La question se pose de savoir si en droit belge, le mot génétiquement génocidaire existe et sanctionné par la loi pénale. Le député Alain Destexhe, se permet de proférer les infamies et propos diffamatoires contre ces jeunes belges parce qu’à ses yeux, ils ne sont Belges que de nom et que parce conséquent, pour lui, il n’y a et il n’y aura aucune conséquence de quelque nature que ce soit. A défaut, les autorités belges au premier rang le Premier Ministre, auraient publiquement condamnés ses propos scandaleux, misérables et pitoyables pour un député d’un Etat dit de droit. En Belgique, il y a manifestement deux catégories de Belges: les Belges de naissance et blancs ou Belges de premier rang et les belges noirs et/ou étrangers ou Belges de second rang. Les premiers ont un droit absolu quant au respect de leurs droits fondamentaux prévus par les lois belges et dont la méconnaissance par qui que ce soit est sanctionnée par la loi. Les seconds n’en ont pas. C’est pourquoi, Alain Destexhe, se permet d’agir en toute impunité. Alain Destexhe souffre d’un dysfonctionnement intellectuel caractérisé depuis plusieurs années. Le fait d’être pro-régime Tutsi rwandais a gravement altéré son sens d’honnêteté intellectuel le plus élémentaire. Pour lui, le ridicule est un mot dépourvu de sens. Puisqu’il est crié sur les toits que la Belgique est un Etat de droit où tous les belges sont égaux devant la loi et la justice, il serait dès lors judicieux de l’actionner devant le tribunal de son pays même s’il y a peu de chance que la plainte puisse être opérante, le tout au vu du silence observé par les autorités belges sur les propos d’une particulière gravité de ce député belge.

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