FDU-INKINGI: Voeux 2015

Chers membres et chers amis des FDU INKINGI

Rwandaises , Rwandais,  amis du Rwanda

A l’occasion de ces fêtes de fin d’année, au nom du parti FDU-INKINGI, je voudrais, m’associer avec  la Présidente de notre parti, Madame Victoire Ingabire Umuhoza qui croupit  injustement en prison, pour vous souhaiter de meilleurs moments, à vous , à vos familles ainsi qu’à vos proches.

Cependant, même  si nous sommes  dans une période de fêtes, nous devons avoir à l’esprit que notre pays traverse des moments difficiles dus, pour l’essentiel, à de mauvais dirigeants qui continuent d’ignorer les difficultés auxquelles la population fait face. Au contraire, ces dirigeants continuent d’écraser ceux qui dénoncent ces problèmes et qui demandent qu’ils soient résolus. Ce qui revient à casser le thermomètre au lieu de s’attaquer aux vraies causes de la  montée de température.

Les réfugiés rwandais au Congo sous de graves menaces.

Au moment où certains d’entre nous seront dans des moments de fêtes, nos compatriotes, estimés à 240.000 individus et qui viennent de passer près de 20 ans dans les forêts du Congo, seront, eux, entrain de recommencer à errer, parce que le responsable des forces onusiennes dans ce pays, en complicité avec le régime du FPR-Inkotanyi , continue de leur mettre la pression en les obligeant à rentrer.

Les FDU-Inkingi rappellent  que ces réfugiés ne sont dans les forêts Congolaises ni de leur propre gré ni parce qu’ils sont pris en otage, comme l’affirment les mauvaises langues. Nous rappelons que ces réfugiés sont tous des rescapés des massacres perpétrés par  l’armée du FPR-Inkotanyi  comme cela a été souligné dans le rapport de la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU. Parmi tous les responsables pointés du doigt dans ce rapport, personne n’a encore été poursuivie. Au contraire  certains ont reçu des promotions. Il est donc évident que demander à ces réfugiés rescapés de se mettre entre les bras de ceux qui les ont exterminés, n’est pas logique.

C’est pour cela que les  FDU-INKINGI n’ont cessé de répéter que la  problématique de ces réfugiés rwandais au Congo, ainsi que d’autres dispersés un peu partout dans le monde, ne sera pas résolue via les voies militaires mais bien par les  négociations politiques. En tant qu’organisation née de l’extérieur du pays, le FPR-Inkotanyi devrait savoir mieux que quiconque que  c’est bien la seule véritable voie et devrait cesser de privilégier l’option militaire.

Le FPR-Inkotanyi prépare une guerre sans nom

Il y a, actuellement, beaucoup d’indices montrant que le régime du FPR-Inkotanyi est entrain de préparer une guerre, mais ne dit pas encore qui il va attaquer.

En effet, les informations qui continuent de nous parvenir font état du rappel sous les drapeaux des militaires démobilisés. Par ailleurs l’Etat rwandais continuent d’encourager les jeunes à s’engager dans l’armée au moment où il clame hors et fort devant la communauté internationale qu’il  réduit les effectifs militaires.  En plus l’Etat rwandais est entrain de tenter de convaincre les  anciens militaires qui sont en prison de réintégrer l’armée, même s’ils  ont de lourdes accusations qui pèsent sur eux.

Vous savez également que des actions visant à éparpiller les forces armées partout dans la population sont en cours, et que l’on parle maintenant d’une nouvelle structure sécuritaire de police spéciale qui doit succéder aux tristement célèbres « Local Defense Forces », qui ont terrorisé la population ces dernières années.

Dans un pays où l’on dit que la sécurité est totale, il est surprenant de constater que les forces armées continuent d’être éparpillées partout en milieu rural. Ceux  qui ont entendu les propos tenus, dans ce qui a été appelé “Umushyikirano 2014  “, par les plus hauts dirigeants du pays, y compris le président de la République, ont certainement remarqué leur caractère provocateur et guerrier. Certains n’ont pas hésité à dire que “les forces qui les ont battus restent intactes” (Jean de Dieu Mucyo). Est-ce que l’Etat a tellement peur de sa population qu’il y disperse d’impressionnantes forces de police spéciales et qu’il continue à faire, devant elle, une démonstration de force?

Un autre fait qui étonne est de voir l’Etat  rwandais déclarer qu’il n’a pas les moyens de payer les frais scolaires des enfants indigents , mais continue de trouver les moyens d’entretenir toutes ces forces armées, y compris ces structures nouvellement mises en place.

L’Etat rwandais se prépare  avec force à des modifications à la Constitution, afin de permettre au président Kagame de se faire réélire.

Rwandaises, Rwandais, le parti FDU INKINGI se demande quelles autres réalisations constructives  peut nous apporter le président Kagame , qu’il n’a pas su faire pendant près de 20 ans de règne. C’est pourquoi nous devons tous nous lever et combattre cette mascarade qui ne peut que conduire le pays, à nouveau, dans des désastres. Il n’est pas nécessaire de passer par le  scénario à la Burkina Faso pour que le régime en place chez nous se rende compte que l’alternance politique pacifique est la seule véritable source de stabilité du pays.

Une  sécurité factice  au Rwanda

Au cours de la rencontre “Umushyikirano” qui a eu lieu ces derniers temps, le président Kagame a lui même déclaré que le premier droit humain est le “droit à la vie”. Les  FDU-INKINGI voudraient y ajouter qu’il incombe à l’Etat le devoir de sauvegarder ce droit à la  vie.

Cependant vous avez tous suivi le cas très effrayant et révoltant  des morts qui continuent d’être découverts  un peu partout dans le pays, y compris à certaines frontières avec les pays voisins.  Ce fut le cas des morts flottants dans le lac Rweru et d’autres trouvés ailleurs. Il est révoltant de constater que jusqu’à ce jour  la problématique de ces morts  reste un mystère.  L’on peut se demander qui a pu ôter à ces citoyens ce droit à la vie.

Dans certaines régions du pays,  les dirigeants continuent l’instauration de l’exécrable habitude des fouets qui tuent beaucoup d’innocents. Ceci a été constaté dans les Provinces  de l’Ouest et de l’Est ainsi que dans le Mutara. Comment comprendre que des autorités se mettent à frapper les gens jusqu’à ce que mort s’en suive? Ce fut le cas à Nyagatare pour le regretté Musirikare Emmanuel.

Comment est-ce possible que quelqu’un qui est menotté soit tué par balles, sous prétexte qu’il tentait de s’enfouir et que personne ne soit poursuivie?  Tous ceux-là avaient eux aussi ce droit à la vie, tout comme tous ceux qui croupissent injustement dans les prisons, pour des crimes qu’ils n’ont pas commis.

Revenons également sur le flou qui plane sur les mystérieux incendies meurtriers qui ont lieu dans les prisons de Gitarama et Gisenyi. Les informations qui nous sont parvenues  indiquent que les victimes se comptent par milliers. Ces informations sont corroborées par le fait qu’il est fait pression aux rescapés de ces désastres pour qu’ils ne disent rien sur ce qui s’est réellement passé. Ces attitudes de vouloir cacher la vérité ont par ailleurs  été constatées dans la prison de Kigali (la tristement célèbre 1930), où une fosse pleine de corps humains a été récemment découverte et dont il apparaît clairement que ce ne sont pas ceux des victimes de 1994. De qui sont ces corps? Comment sont-ils arrivés là-bas? Toutes ces questions n’ont pas encore reçu de réponses.

Par ailleurs les faits relatés ci-haut se passent au moment où certains des citoyens se plaignent de nombreuses disparitions des leurs. Certaines structures de l’Etat leur mettent la pression en les  menaçant que, s’ils ne se taisent pas, ils subiront le même sort que les leurs qui ont disparu.

Nous avons besoin d’une véritable justice

Chers membres, chers amis des FDU INKINGI

Rwandaises, Rwandais

La justice est l’un des instruments valables pour mesurer le développement d’un pays. Ce n’est pas parce que le régime du FPR-Inkotanyi possède un appareil judiciaire que l’on peut dire que la  justice y est exercée.  Une  véritable justice est  celle qui est indépendante de l’Exécutif et qui ne se laisse pas dicter les décisions à prendre. Or au Rwanda  l’Etat continue d’instrumentaliser la justice dans l’oppression  qu’il fait subir à tous ceux qui n’ont pas la même vision que le FPR INKOTANYI. En effet, au lieu de voir en eux des citoyens ayant tous les droits constitutionnels, l’Etat rwandais continue de d’emprisonner  ses opposants, quand ils ne sont, tout simplement pas tués ou fait disparaître.

Dans le cadre de ce que l’on peut considérer comme du terrorisme d’Etat, d’autres opposants continuent d’être enlevés dans les pays où ils ont trouvé refuge. Ces derniers temps, ce genre d’actions sont essentiellement dirigées contre les témoins potentiels  dans l’attentat contre l’avion du président Habyarimana en 1994, L’Etat du FPR-Inkotanyi s’emploie à tout faire pour empêcher que les enquêtes qui sont ouvertes en France et en Espagne se poursuivent normalement. Ceci lui permet de continuer à faire endosser cet acte grave à des innocents boucs émissaires.

Dans le domaine international, les FDU-INKINGI ne peuvent, encore une fois, que s’indigner devant le manque de d’exploitation des éléments de tous les rapports qui font état du système d’injustice instauré au Rwanda.

Dernièrement les médias ont fait état du  non renouvellement du mandat de celui qui était le chef des forces onusiennes au Mali, le général Jean Bosco Kazura, suite à des soupçons sérieux de sa participation dans des actes criminels. Ce n’est d’ailleurs pas, la première fois qu’un officier supérieur des forces du FPR-Inkotanyi est mis sur la touche dans les structures onusiennes pour ce genre de reproches. Il vous souviendra effectivement que même le Général Karenzi Karake a été écarté des fonctions qu’il exerçait au Soudan. Tout ceci témoigne du fait que l’ONU est bien au courant que certains membres des forces armées du FPR-Inkotanyi ont de graves accusations de crimes qui pèsent sur eux, mais ils ne sont jamais poursuivis. Le fait que le régime du FPR-Inkotanyi continue de protéger ce genre de personnages est un mauvais signal envoyé au peuple car  cela tend à montrer que certains sont au dessus des lois.

Des richesses non partagées sont également source de tensions.

Les autorités rwandaises continuent de clamer haut et fort que le Rwanda connaît un développement impressionnant. Cependant force est de constater que dans l’histoire connue du Rwanda, jamais les écarts entre les riches et les pauvres n’ont atteint les sommets actuels. Si l’on prend comme exemple le salaire d’un enseignant, qui fût longtemps une référence au sein de  la population en matière de développement, les salaires des dirigeants, y compris ceux des échelons les plus bas, sont jusqu’ à 20 plus élevés. De même l’on constate que de nombreux enfants des familles pauvres continuent d’abandonner l’école suite à l’incapacité de payer les frais scolaires.  Ceux qui essaient d’approcher les structures de l’Etat pour demander de l’aide sont soit chassés, soit emprisonnés ou forcés à l’exil.

Dans les centres urbains, beaucoup de gens pauvres sont chassés de leurs parcelles sans compensation. Même ceux qui la reçoivent, elle est souvent insignifiante et trop tardive car arrivant longtemps après qu’ils aient été déplacés.

Dans les milieux ruraux, la population se lasse de la multitude d’impôts qui continuent de peser sur elle. La dernière nouveauté dans ce domaine étant un impôt sur la propriété foncière, impôt jamais pratiqué au Rwanda. Quand on se rappelle que le paysan n’a que sa petite parcelle pour survivre, on comprend le désarroi dans lequel sont plongés les citoyens.

Même dans les milieux urbains les hommes d’affaires qui ne sont pas membres officiels du FPR-Inkotanyi sont forcés à payer des cotisations. De même à travers les opérations dites « Rwiyemezamirimo » ces hommes d’affaires sont écartés subtilement de certains marchés auxquels ils auraient eu droit.

La question des terres enlevées aux paysans est également très inquiétante et continue d’accroître les tensions entre les Rwandais venus de l’extérieur et ceux qui étaient restés au pays. Les FDU-INKINGI ont déjà rappelé ce problème dans son communiqué du 4 Août 2014 relatif à un appel au secours qui venait de Nyamyumba, où une personne soutenue par les autorités voulait chasser plus de 140 paysans de leurs terres, alors que ceux-ci avaient un écrit du ministre de l’Intérieur attestant que ces propriétés étaient les leurs.

Cette question de spoliation des terres aux paysans va de pair avec une autre relative aux obligations d’utilisation de leurs terres auxquelles ils sont forcés,

Il est temps que toute la politique relative à l’utilisation des terres soit revue, car c’est un des facteurs importants de misère qui frappe la population. En effet aussi longtemps  que les  gens seront obligés de cultiver des produits sans débouchés sur le marché et non-rémunérateurs, ceci conduira sans cesse à une faim endémique.

En cette fin d’année, il est fait mention de deux situations qui risquent d’avoir des conséquences graves sur l’économie du pays, même si les dirigeants continuent d’affirmer que tout va bien. La première est la diminution des devises due en grande partie à la diminution des quantités des pierres précieuses exportées. Ceci est dû au fait que la quantité des pierres précieuses qui venaient du Congo a fortement diminuée depuis la mise en déroute des rebelles du M23.

La deuxième situation est la diminution des aides extérieures du fait du non respect des droits de l’homme. A ce titre, rappelons le cas récent de la Belgique qui vient de déclarer que les 40 millions d’euros qui étaient destinés au Rwanda ne seront pas débloqués suite à un manque de progrès en matière  de respect des droits humains, comme  cela lui avait été demandé.

Ici nous tenons à féliciter la Belgique pour cet acte, car c’est le seul moyen efficace pour faire bouger les choses pacifiquement.

Les rwandais ont besoin de liberté

Comme cela a été démontré par l’envoyé spécial  de l’ONU en charge des droits d’association et d’opinion , monsieur Maina Kiai , le Rwanda continue d’opprimer tous ceux qui essaient de créer des partis d’opposition ou des associations qui ne sont pas inféodés au pouvoir. Ainsi, que ça soit dans son rapport intermédiaire, que ça soit dans son rapport final aux Nations Unies, cet envoyé a démontré que les lois existantes sont faites de telle sorte qu’il n y ait pas  d’espace d’expression pour les partis d’opposition ou les associations qui ne sont pas inféodés au pouvoir.

Il souligne qu’il est surprenant de voir que quelqu’un voulant investir son capital financier puisse obtenir son autorisation endéans une semaine, tandis qu’une demande d’enregistrement d’un parti politique peut prendre plus de 5 ans sans obtenir cette autorisation. Par ailleurs, même si une autorisation est obtenue, il lui est mis beaucoup d’embûches telles que ce parti ne saura rien faire sans immixtion de l’Etat; ce qui, souvent, conduit à la scission de ce parti en deux tendances. Ceci a été constaté dans les partis politiques mais aussi dans des associations comme le Liprodhor dont les véritables dirigeants sont gravement menacés.

Ces pratiques montrent, à suffisance, que les dirigeants du Rwanda pensent qu’ils ont le monopole de la pensée et des idées qui sont bonnes pour le développement du pays.

L’indépendance de la presse s’amenuise suite à des pressions de tout genre. Ceci a été constaté dans le cas de certains journalistes indépendants comme Ingabire qui fut assassiné en Uganda, tandis que d’autres continuent d’être harcelés, certains prenant même le chemin de l’exil. Actuellement l’Etat s’emploie même à suspendre des émissions de certains médias qui diffusaient des points de vue différents de celui du pouvoir.

Le parti FDU INKINGI estime que les dirigeants rwandais devraient accepter ce qui leur est demandé par la communauté internationale, en ce qui concerne l’octroi d’espace politique aux opposants, surtout lorsque c’est fait dans un cadre pacifique. Insulter et montrer de l’arrogance vis à vis de cette communauté internationale, dire par exemple « qu’ils gardent leur argent », n’est certainement pas le meilleur moyen de résoudre les problèmes auxquels le pays fait face.

Dans cette optique le parti FDU INKINGI demande que l’Etat rwandais libère, sans condition, tous les prisonniers politiques et arrête la chasse et les enlèvements des réfugiés dans leur pays d’exil, et des citoyens à  l’intérieur du pays, et que les médias jouissent, sans entrave,  de tous les droits constitutionnels.

Ce sont là les éléments fondamentaux susceptibles de conduire à une  paix durable et une véritable réconciliation. Ceci permettra aux réfugiés de rentrer de leur gré, au lieu d’aller les pourchasser et les tuer dans leurs lieux de refuge.

L’Etat rwandais doit s’atteler à améliorer ses relations avec certains des pays de la région. La politique des agressions doit céder la place à une politique de bon voisinage tel qu’il régnait avant la prise du pouvoir par le  FPR-Inkotanyi.

Chers membres, chers amis des FDU INKINGI

Rwandaises, rwandais,

Le parti FDU INKINGI a la volonté et la capacité de conduire les rwandais à une véritable réconciliation.Aucune véritable réconciliation ne viendra des politiques « Ndi umunyarwanda », « Intore », ou « Umushyikirano”, qui ne sont que des opérations  trompe l’œil.

En effet, au lieu de constituer un trait d’union entre Rwandais de l’extérieur et de l’intérieur, les “Intore” sont devenus les porte-voix du FPR-Inkotanyi, une terreur pour les réfugiés et autres Rwandais non-inféodés au FPR-Inkotanyi, comme  ceci a été constaté lors de certaines visites du chef de l’Etat à  l’étranger.

En ce qui concerne la politique de l’ « Umushyikirano » , les propos qui ont été tenus récemment lors de cette cérémonie confirment nos appréhensions. En effet , au lieu d’être un espace d’entente et une occasion de rassurer les Rwandais , elle s’est mue en une louange à la victoire du FPR-Inkotanyi , une démonstration de force et une tentative de faire peur à ceux qui ont des opinions différentes de celles du FPR-Inkotanyi . Au lieu que ce soit un cadre où tous les rwandais se retrouvent, c’est devenu un espace de louange au FPR-Inkotanyi. Ce n’est assurément pas le meilleur moyen de conduire à une véritable entente et à une vraie réconciliation.

Les FDU-INKINGI invitent tout rwandais à lutter pour ses droits constitutionnels, en particulier en ce qui concerne son droit d’avoir à  dire sur la gouvernance de son pays. Ces droits ne seront pas accordés par le FPR-Inkotanyi, c’et nous tous qui devons lutter pour en bénéficier. Ici je voudrais reprendre les paroles que le Pape Paul II a adressées aux citoyens polonais, encore sous le joug d’une dictature, en ces termes “n’ayez pas peur”. Les  FDU-INKINGI continueront de vous accompagner dans la lutte pacifique pour ces droits, et si nous unissons nos efforts, nous y arriverons.

Je vous souhaite d’excellentes fêtes de Noël et du Nouvel an 2015.

Ensemble nous vaincrons.

Fait à Bruxelles le 23/12/2014

FDU-Inkingi

Joseph  Bukeye

Deuxième vice-président