France-Rwanda. Affaire Ntiwiragabo ou diversion d’un français agent du dictateur Paul Kagame

Il y a quelques jours un certain Théo Englebert s’est répandu dans la presse en clamant avoir “débusqué un Rwandais recherché qui se cachait en France”. Il indiquait que cette personne s’appelait Aloys Ntiwiragabo. Quand on sait qu’Aloys Ntiwiragabo vit régulièrement en France et sous sa véritable identité, qu’il ne s’est jamais caché et que même il publie en son nom… on est abasourdi par cette supercherie et légèreté de la part d’un journaliste qui se prévaut de ce nom.

Mais quand on sait, selon certaines informations, que Théo Englebert serait un agent du dictateur Paul Kagame en France, qu’il émargerait du budget de l’ambassade du Rwanda à Paris et que donc, si cela s’avérait vrai, il exercerait de fait un emploi non déclaré, on comprend sa hargne pour salir et jeter en pâture tout opposant réel ou supposé à son boss Kagame et en même temps détourner l’attention du Parquet National Financier qui pourrait l’inculper pour fraude fiscale.

D’une pierre, le sieur Théo Englebert fait deux coups : il trouve un argument pour exiger à son employeur clandestin Paul Kagame une augmentation en arguant avoir beaucoup bossé pour retrouver Ntiwiragabo et en même temps personne ne se posera de question sur son soudain intérêt sur tout ce qui concerne les ressortissants rwandais vivant en France en se drapant derrière la chasse, à la mode, aux soi-disant “génocidaires”, alors qu’il est un vulgaire agent rémunéré par une « puissance étrangère » sur le territoire français, ce qui constitue un double crime : espionnage et fraude fiscale.

Après la sortie de son brûlot sur Mediapart, l’espion et fraudeur fiscal présumé Théo Englebert fut agréablement surpris de l’écho de ses mensonges et dénonciations calomnieuses dans l’opinion française et surtout dans les instances judiciaires.

Moins de 48 heures après la sortie de Théo Englebert sur Aloys Ntiwiragabo, le procureur de Paris, sans attendre un quelconque droit de réponse de la part de Ntiwiragabo (ce qui vient d’être fait) ou alors une plainte pour diffamation et dénonciation calomnieuse, a déclaré que suite à ces allégations parues dans Mediapart, il ouvrait immédiatement une enquête préliminaire contre Aloys Ntiwiragabo.

Plus étonnant encore, le même procureur réaffirmait que Ntiwiragabo était connu en France où il vit de façon régulière et qu’il n’est recherché par aucune justice tant nationale qu’internationale et que les différentes enquêtes diligentées sur lui n’ont abouti à rien. On se demande alors comment ce procureur a pu être impressionné par les révélations de Théo Englebert sur Aloys Ntiwiragabo lesquelles ne contiennent rien de nouveau pour leur accorder un crédit plus grand que celui des procureurs du TPIR, des tribunaux rwandais…qui n’ont pu rien prouver contre Aloys Ntiwiragabo.

Chasse aux Rwandais de Rouen

Dopé par cet accueil sidérant de ses mensonges et élucubrations par la presse et les instances judiciaires de France, l’espion de Kagame et fraudeur fiscal “présumé” Théo Englebert croit alors son heure venue pour enfin devenir riche (primes en millions du dictateur Kagame) et célèbre (star médiatique suite à son entreprise de délation). Il publie alors un long article dans lequel il passe au crible la vie et la personnalité de chaque ressortissant rwandais domicilié à Rouen, ville dénommée pour la circonstance : ‘‘capitale des Génocidaires en Europe’’.

Les crimes qu’il colle à chaque Rwandais inventorié sont aussi divers que surprenants. Ceux-ci vont de celui d’avoir appartenu au parti unique MRND, avoir été un officier dans l’armée rwandaise d’avant 1994, appartenir au parti FDU-Inkingi dont Madame Victoire Ingabire fut présidente, se déclarer ouvertement opposé au parti-Etat le FPR de Paul Kagame, avoir occupé un poste important sous le régime de Habyarimana (1973-1974), avoir séjourné dans les camps des réfugiés hutu de l’Est de la RDC en 1994 (ex-Zaïre) avant de trouver asile en France après plusieurs années, ou tout simplement être d’origine ethnique hutu ou alors avoir des liens familiaux avec Aloys Ntiwiragabo. Ainsi Théo Englebert retombe sur ces pattes et se dit : “Puisque le Parquet a ouvert une enquête préliminaire sur Ntiwiragabo, il devrait également en faire de même pour chaque membre de sa famille que je citerai.”

Espérons que ces citoyens français à part entière de Rouen, même s’ils ont le tare d’être des Français “d’origine hutu rwandais”, défendront en groupe ou individuellement le droit que leur donne le fait d’être Français ou tout simplement d’être des habitants de France. Il est regrettable que des individus comme Théo Englebert, qui se croient supérieurs aux autres Français, car “Français de souche”, se permettent de calomnier et de jeter en pâture impunément d’autres Français. Ce même type d’individus n’hésitent pas à trahir impunément leur pays, la France, en devenant des agents rémunérés par une puissance étrangère pour exercer des activités illégales sur le sol français.

Emmanuel Neretse

2 COMMENTS

  1. Emmanuel Neretse a relevé des contradictions flagrantes du Procureur de Paris.
    Celui-ci affirme limpidement que le Parquet Français de Paris a mené une enquête sur les faits imputés au Colonel Ntiwiragabo Aloys par des accusateurs fantômes et qu’il na rien trouvé. S’il n’a rien trouvé, cela signifie qu’il a classé sans suites la plainte.
    Le même procureur dit à haute voix qu’il n’existe aucune poursuite judiciaire de quelque nature que ce soit contre Ntiwiragabo Aloys. Ce qui signifie que ni le TPIR ni le TPIR ni quiconque autre n’a porté plainte contre celui-ci.
    Enfin le Procureur français dit que sur la base des faits trouvés et colportés à grande échelle dans les médias français par le Journal Médiapart il va ouvrir une enquête judiciaire ceontre ce Rwandais.
    Les questions que beaucoup de Rwandais qui ont suivi et suivent encore cette Affaire se posent sont les suivantes. Le Procureur français e enquêté sur les faits qui ont été portés à sa connaissance par des accusateurs fantômes de Ntiwiragabo, mais en réalité d’Alain Gauthier (voir son site internet). Les experts français en matière d’enquête n’ont rien trouvé. Sur la base des faits portés à sa connaissance par le Parquet de Kigali contre Ntiwiragabo, les enquêteurs du TPIR , accompagnés par les éléments de la police politique et agents du Parquet ci-dessus indiqué ont mené une enquête approfondie. Ils n’ont rien trouvé. Face au TPIR et au Rwanda, Ntiwiragabo Aloys est donc blanc comme neige.
    Question 1: Où et comment Médiapart a-t-il fait pour trouver les faits criminels là où le TPIR, le Rwanda et le Procureur Français n’ont rien trouvé?
    Les Rwandais ont été surpris de la réaction immédiate de ce Procureur. Les Rwandais ont le droit de savoir que ce même Procureur Français a refusé de mener des enquêtes sur les assassinats de deux gendarmes français en mission de coopération au Rwanda et l’épouse de l’un d’eux, Gilda Didot, par les soldats du FPR sur ordre de Kagame, le 8 avril 1994 à Kigali. De même, ce juge français a refusé d’enquêter sur l’attentat du 6 avril 1994 contre l’avion du président Habyarimana qui a emporté trois citoyens français. Les membres des familles des victimes ont été contraints de saisir le juge par constitution de partie civile, procédure qui oblige le juge saisi d’agir. Mais les officines françaises opérant pour compte du régime Kagame sous la houlette de Bernard Kouchner, ami et la voix de Kagame en France ont déployé une armada de moyens pour enterrer définitivement l’Affaire. Certains Rwandais ont pu lire quelques extraits de l’arrêt négatif de la Cour d’Appel de Paris non motivé et truffé de contradictions, fabulations, affirmations parcellaires et charabias en tout genre. Cet arrêt de la Cour d’appel a été confirmé par la lettre de Macron, président Français, adressée à Kagame dans laquelle il est clairement dit que la France ne fera rien de nature à porter atteinte aux relations entre lui et Kagame d’une part et entre le Rwanda et la France d’autre part. Dans la même lettre, la Président Français lui a promis que la France fera tout pour participer à la prise en charge des rescapés du génocide des Tutsi et leurs descendances. Pour Macron, la qualité de rescapé est génétique et conséquemment héréditaire et les Tutsi sont une race sui generis au Rwanda. Par ses propos, le Président Français nie l’existence des victimes Hutu. Par ailleurs, pour lui, seul les victimes Tutsi méritent compassion et justice. Autrement dit, les victimes Tutsi méritent plus de compassion et de justice que les 6 victimes françaises qui ont laissé des veuves et orphelins. Le déni de justice flagrant à leur endroit est donc justifié. Le Procureur de Paris, par ses déclarations maladroites, subjectives et contradictoires exécutent les ordres du Premier Magistrat qu’est le Président, supérieur hiérarchique des Procureurs en France. La fameuse indépendance des juges français n’existent que dans les livres. Alors que le cas Ntiwiragabo Aloys a fait la Une des médias français, les assassinats de six citoyens français ont été frappés irrémédiablement d’omerta médiatique. Pour les médias français, les victimes Tutsi méritent qu’elles soient évoquées avec force et par tout moyen. Il suffit doc que Gauthier et Englebert diffusent les noms des Hutu Rwandais qualifiés par eux de génocidaires dans les médias français pour que ceux-ci les livrent aux chiens, le tout en toute impunité et au mépris total des lois de leur pays et des règles qui gouvernent la profession des journalistes. Les plaintes ont été déposées par les associations des Rwandais résidant en France il y a plusieurs années contre les soldats du FPR nommément désignés pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre contre des millions de Hutu au Rwanda et réfugiés en ex-Zaïre dorment toujours dans ses armoires des tribunaux français. Dans cette Affaire qui n’en est pas une en fait et en droit, le Procureur français se précipite pour vérifier le bien-fondé des accusations du Journal Français, Médiapart contre un Rwandais dont il a dit lui-même qu’il n’y a rien contre lui. Question 2: Les prétendus crimes évoqués par Médiapart ont été commis au Rwanda. L’auteur de cet article, au nom de Médiapart, est-il venu ici au Rwanda pour enquêter sur ces crimes imaginaires ? Question 3: Où les-at-il trouvés alors que le Parquet de Kigali n’a rien trouvé contre Ntiwiragabo Aloys?
    Sur Englebert, comme des membres de diverses officines pro-régime Kagame opérant en France, il s’est fourvoyé dans une Affaire qui le dépasse. La parfaite illustration est ses fabulations flagrantes, affirmations parcellaires, contradictoires et erronées sur le drame Rwandais. Il opère en étroite collaboration avec l’employé notoire du gouvernement rwandais qu’est Alain Gauthier d’une part et l’Association Survie et Ibuka -France, branche d’Ibuka Rwanda, bras du FPR d’autre part. La preuve de leurs actions concertées est la liste des Rwandais dits « génocidaires des Tutsi » résidant en France qui a été établie par Gauthier (voir son site internet). Englebert Théo la reprend et colporte à grande échelle dans les médias français les noms des Rwandais qui y figurent. Les ignorants gobent les insanités et fabulations en tout genre proférées par lui. C’est ce qu’il a fait contre les Rwandais de Rouen .
    Il est encouragé dans ses méfaits par la passivité des Rwandais, victimes des méfaits d’Englebert, Gauthier Alain et Association Survie et Ibuka-France. La France est dite un Etat de droit. Par conséquent, nul ne peut violer impunément les lois françaises contre les Rwandais Français, réfugiés et autres.
    Le fait que ces malfrats aient déposé des plaintes fantaisistes contre les Rwandais listés ou qu’ils aient fait le tour des médias de leur pays dans l’unique dessein de rendre crédibles leurs fabulations et méfaits s n’est pas exclusif du dépôt de plainte à leur endroit pour diffamation, calomnies, injures et autres méfaits. Jambo a déposé utilement la plainte contre les membres d’officines du régime Kagame opérant en Belgique pour diffamations, injures, calomnies etc. Les malfrats seront contraints de se présenter à la barre. Ils verront que la barre n’est pas un jardin public. Il serait judicieux et utile que les Rwandais résidant en France visés par Gauthier Alain, Association Survie, Englebert, Médiapart, Libération et autres excroissances du régime Kagame agissent contre ceux-ci comme l’a fait Jambo en Belgique. C’est leur passivité injustifiée qui encourage leurs accusateurs. La France est un Etat de droit. Nul ne peut avoir peur de demander à la justice de cet Etat de dire le droit et rien que le droit contre les personnes qui ont bafoué en flagrance ses droits consacrés par les lois françaises au premier rang la constitution française.
    Il est demandé aux Rwandais d’apporter leur contribution objective quant à la fourniture d’éléments utiles, sérieux et crédibles sur Alain Gauthier. Qui est Gauthier Alain ? Quand est-il arrivé pour la première fois au Rwanda ? Que faisait-il et en qualité de qui ? Qui est son épousé Dafroza ? Où a-t-elle fait ses études secondaires et universitaires ? Quand a-t-elle quitté le Rwanda et s’est-elle mariée avec Gauthier Alain ? Quels sont ses liens avec Ibuka Maison-Mère et partant avec le FPR ? Quelles sont les associations rwandaises internes qui opèrent en étroite liaison avec Gauthier ? Où logent-ils (lui et son épouse) lorsqu’ils sont au Rwanda ? Quels sont les liens entre son épouse et celle de James Kabarebe ? Les Rwandais savent comment le Rwanda finance les opérations effectuées par Gauthier contre les Rwandais listés. Ce qu’ils n’arrivent à savoir est le montant annuel perçu par celui-ci et s’il le déclare au FISC de son pays car comme tout citoyen française, il a l’obligation de déclarer annuellement tous les avoirs financiers perçus par lui aussi bien en France qu’à l’étranger. Il en est de même de son association. Le fisc son département de résidence a-t-il été informé de ce cas Gauthier ? Il a dit aux journalistes rwandais qu’il vit de sa pension de retraite et que son association vit des cotisations d’adhérents. Or, ils effectuent annuellement plusieurs voyages au Rwanda et font le tour du Rwanda dans la recherche des accusations imaginaires et de faux témoins contre les Rwandais listés par le Parquet de Kigali et la police politique qu’ils actionnent ensuite près des tribunaux français. Son mode de vie et les dépensés engagées prouvent qu’il perçoit des fonds étrangers à savoir du gouvernement rwandais et autres bienfaiteurs.
    Pour les Rwandais qui ne le savent pas, le CPCR et Ibuka France sont dites associations d’utilité publique. En application des lois françaises, en cette qualité, elles reçoivent des subventions de l’Etat, des collectivités locales françaises, en somme de la France. Les activités de CPCR et d’Ibuka-France c’est-à-dire la chasse contre les Rwandais listés par le Gouvernement Rwandais sont partiellement financées par la France, dite Etat de droit. Ainsi, Ibuka-France, en fait le véritable auteur des accusations grotesques contre Ntiwiragabo est financée par la Mairie de Paris. Par conséquent, celle-ci finance les méfaits d’Ibuka France contre les Rwandais et Franco-Rwandais listés, le tout sans aucune réaction de la part des dirigeants des partis d’opposition et des intéressés. Le mode opératoire d’Ibuka est le suivant.
    Association Survie est dirigée par les Blancs Français. Ce sont eux qui écrivent et parlent dans les médias français et organisent des manifestations contre toute personne visée par elle. Il en est de même d’Englebert et de Gauthier Alain.
    Ibuka-France est une succursale d’Ibuka- Maison Mère, elle-même bras du FPR. Ibuka Maison mère agit de concert avec le Parquet de Kigali, la Police politique et le RIB. Ces officines établissent des listes des Rwandais résidant en France visés par le régime. Elles fabriquent ensuite des faits criminels contre eux et forment un bataillon de faux témoins. Les listes sont transmises à Gauthier et Ibuka-France. Celle-ci les transmet à Survie. Celle-ci se met au travail. L’Association Survie est également financée par le Gouvernement Rwandaise via un fonds dédié de plusieurs millions d’euros géré par l’ambassadeur du Rwanda en France. Il s’agit de l’argent liquide. Gauthier l’a reconnu devant un tribunal dans l’Affaire Simbikangwa Pascale en l’occurrence. Pour les juges français, il n’y a rien d’anormal qu’un accusateur, la voix de l’accusateur principal en France contre l’accusé, soit financé par ce dernier. Illustration : Englebert a reproduit moutonnement les faits fabriqués ici au Rwanda et colportés à grande échelle par les médias du Gouvernement rwandais. Toutes les officines opérant en Europe opèrent de concert. Leurs missions sont financées par le Peuple Rwandais et nullement les oligarques du régime qui ont planqué et planquent leurs magots dans les banques et sociétés de gestion de patrimoine à l’étranger. Seule la loi peut les mettre à leur place réelle. Parler c’est mieux mais agir judiciairement contre les malfrats c’est encore mieux et plus efficace.

  2. Génocide dit des Batutsi ou Paradoxe Rwandais, un débat public est utile.
    Une mise au point: Aucun Rwanda n’a nié l’existence effective des crimes de masse contre les Abatutsi.
    Mais, sous réserve de prouver le contraire, tous les crimes de masse ne constituent pas impérativement ou nécessairement un génocide. Par ailleurs, dans le cas du Rwanda, ce n’est pas l’évocation à grande échelle du mot génocide des Tutsi qui confère la qualification juridique  » génocide » aux crimes qui ont été commis contre les Tutsi.
    Le paradoxe Rwandais: Madame A était socialement étiquetée Tutsi. Elle était une fille mère. Elle a eu deux enfants jumeaux, un garçon et une fille nées en novembre 1978 au Rwanda d’un père inconnu. Elle les a déclarés dans sa commune de naissance. Les mentions Hutu ou Tutsi ou Twa sont précisées dans le registre de naissances et sur la carte d’identité. Il fallait que le secrétaire communal indique expressément » l’ethnie » des enfants. Puisque leur père était inconnu, il leur a donné l’ethnie de de leur mère: les enfants sont Tutsi.
    En avril 1994, sa mère a été tuée, son garçon a été tué parce qu’aux yeux de tueurs, il était Tutsi et sa fille a eu la vie sauve parce qu’au yeux des assassins, elle était Hutu. Elle s’st mariée en 2002 avec un soldat Hutu du FPR. Pour Kagame, ses progénitures sont Hutu. Etat sans parent, une amie Tutsi de sa mère l’a prise en charge. Mais elle n’était en pas en état de financer ses études. Elle a lors formulé une demande de bourse d’études auprès du FARG pour continuer ses études. Sa demande a été rejetée au motif qu’elle n’est pas rescapé du génocide des Tutsi. Autrement dit au motif qu’elle n’est pas Tutsi. Son mari est mort pendant la guerre de Kagame en RDC. Veuve avec deux enfants à charge issus de son union avec le de cujus et vu qu’elle était encore jeune pour refaire sa vie, elle s’est remariée en 2016 avec un ami de son feu mari étiqueté Tutsi, issu du clan Abega. Ils viennent de donner naissance à deux jumelles. Les mentions Hutu, Tutsi et Twa dans les cartes d’identité ayant été bannies, pour Kagame, il n’en reste pas moins que ces enfants soient étiquetés Tutsi. Il en résulte que cette mère de famille a deux enfants Hutu et deux enfants Tutsi. A la quatrième génération est sera grand-mère des Hutu et des Tutsi. Il en est de même de son mari. Les cas comme celui ci-dessus indiqué et qui qui est réel sont des millions dans ce pays et ce, depuis des siècles.
    Question qui est Hutu, Tutsi et Twa? Sur quel critère un Rwandais est-il Hutu, Tutsi et Twa? Le Ministre Shyaka et Sonia Rolland sont des cas d’espèce. Le premier, sa femme est polonaise et ses enfants métis sont Tutsi et savent qui ils sont Tutsi. Leurs progénitures sont seront Tutsi ou Hutu voire même Twa selon que leurs maris ou épousés seront Hutu ou Tutsi ou Twa. Autrement dit, Shyaka sera éventuellement grand-père d’enfants Hutu, Tutsi, Twa. Sonia Rolland, issue d’union entre un Français, Jacky Rolland et sa mère, rwandaise de naissance, Landrada Rolland, étiquetée Tutsi se dit Tutsi, haut et fort dans les médias de son pays, la France et rwandais. Par ses déclarations et actes, elle est avant tout Tutsi, parce que sa mère est étiquetée Tutsi, puis rwandaise et enfin française. Elle a même déclaré à une télévision française qu’elle est rescapé du génocide des Tutsi alors qu’en 1994, elle était en France selon les sources bien informées. Sa cousine, la fille de sa tante maternelle dont le père est Hutu Rwandais est, quant à elle, Hutu et traitée comme telle par Sonia Rolland. Les métis rwandais sont se disent Hutu, Tutsi ou Twa, selon que leurs pères ou mères sont Hutu, Tutsi ou Twa. Des cas de ce genre sont très nombreux dans ce pays. Il en est de même des enfants issus d’unions entre pères et mères congolaises, ougandaises , tanzaniennes burundaises etc. In fine, qui est Hutu, Tutsi et Twa dans ce pays?
    Ce paradoxe rwandais sui generis en Afrique voire même dans le monde est maintenu par Kagame et les siens dans l’unique dessein d’optimiser leurs intérêts financiers et politiques. Démasquer Kagame quant à ses contradictions et supercheries constituent un crime de négation du génocide dit des Tutsi ou de divisionnisme parce que cela porte atteinte aux intérêts ci-dessus indiqués.
    Le comble est que même les érudits étrangers dans divers domaines voire même les hommes de lois que sont les juges étrangers reproduisent moutonnement les fabulations contradictoires de Kagame et les mentionnent dans les arrêts négatifs contre les Rwandais accusés de génocide des Tutsi par le même Kagame. Les avocats de la défense qui ne connaissent rien sur le Rwanda et n’ont jamais mis leurs pieds dans ce pays, font du service minimum. Ils ne sont pas en état de relever et d’exciper utilement de ces contradictions flagrantes de Kagame et des lois rwandaises en vigueur.
    Question: le moment n’est-il pas venu d’éradiquer définitivement dans les têtes des Rwandais ( le jeunes) les mots Hut, Tutsi et Twa, dépourvus de sens au regard de l’histoire et de las sociologie rwandaise? Un Rwandais comme tout homme sait qui il est et d’où il vient de sorte qu’il est inutile de lui rappeler qu’il est ceci, cela. Le Peuple Rwandais vient du fond des âges. Par sa sociologie et son histoire, il est unique en Afrique voire dans le monde. Tout agissement tendant à le diviser en plusieurs factions ou maintenir cette division est lourd de conséquence pour les générations futures. L’héritage qu’un père de famille (sens large) ou homme politique laisse à ses postérités ou à son Peuple c’est qu’il a fait de bien au bénéfice des siens (à l’exclusion des milliards de dollars US détournés dans les caisses publiques) ou de la communauté nationale. Kagame est au pouvoir depuis plus vingt-six ans. Le nombre de cadavres à son actif se comptent par millions, les caisses des Rwandais sont vides, les années ne produisent pas les âges mais la vieillesse. Il a soixante-trois ans ans. Il est déjà grand-père. Sur l’échelle du temps, il lui reste quelques années ici-bas. Que va-t-il laisser aux générations futures? Un Rwanda moralement , matériellement, intellectuellement ruinés e émietté. Peut-il matériellement corrigé utilement ses méfaits? Sûrement pas car il a eu suffisamment le temps de le faire et n’a rien fait. Par contre il a amplifié ses actions négatives contre le Peuple Rwandais. Une règle séculaire et immuable gouverne le société humaine: tout mépris et méfait contre son Peuple ne reste jamais impuni. Leur auteur même s’il meurt avant qu’il ne soit jugé par la justice des hommes, il est immanquablement jugé par la justice immanente. Kagame ne fera pas exception.
    Je dis Kagame, parce qu’il prétende être Président des Rwandais et partant Père de famille Rwandaise à qui son peuple lui a confié la gestion de la maison commune ou le patrimoine commun. En cette qualité, il a l’obligation de prouver qu’il est effectivement un Père de famille digne. Il n’a pas l’obligation de décevoir son Peuple. Au regard de ses agissements et de son comportement à l’égard des Rwandais, ceux-ci se posent raisonnablement la question de savoir si avant d’accéder au pouvoir en marchant dans le sang des millions de Rwandais a-t-il vécu dans une société des hommes. Ce qui distingue l’homme de l’animal est entre autres la compassion à l’égard des plus faibles et le sens de justice au sens exact du terme. Ces deux qualités sont manifestement existantes chez lui. Les faits d’actualité en sont la parfaite illustration. Les Rwandais lui ont demandé de préciser le montant des fonds alloués au Peuple Rwandais par les bienfaiteurs étrangers aux fins de pouvoir affronter la pandémie mondiale qui fait des ravages dans tous les pays. Les journalistes, dans le cadre de leur travail, ils ont donné la parole au Peuple Rwandais. La réponse de Kagame a été rapide: emprisonnement des journalistes qui ont permis aux Rwandais de s’exprimer, rafles et emprisonnement des sans abris et les enfants des rues dans les cachons sur l’ensemble du Rwanda, le tout sans aucune mesure de leur protection contre le covid-19. In fine, plusieurs millions de dollars US que le Rwanda a reçus de divers bienfaiteurs sont aux comptes de Kagame et les siens ouverts dans les paradis fiscaux et les sociétés de gestion du patrimoine à l’étranger.
    L’opposition rwandaise extérieur est restée muette sur la destination de ces millions de dollars US. Les Rwandais ont droit de connaître le montant exact de fonds qui leur a été alloué par les bienfaiteurs pour affronter le covid-19 et la destination ou l’usage.

    Le génocide est une qualification juridique des faits criminels et nullement ces faits.
    Le génocide est donc un crime grave qualifié en droit international. Actuellement, il est défini dans la Convention sur la répression et la prévention du crime de génocide adoptée le 9 décembre 1948 par l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette définition a été reprise par le droit interne rwandais.
    Pour qualifier un fait criminel de génocide il faut préalablement préciser les situations contextuelles dans lesquelles ces faits criminels ont été commis. A défaut, qualifier ces faits de génocide est une pure spéculation.
    Au regard de la définition du génocide telle qu’elle est donnée par le droit international et reprise par notre droit interne, le génocide est une question de qualité et nullement de quantité c’est-à-dire elle tient de l’intention. Celle-ci est déduite des actes préparatoires à la commission de ces faits, le tout dans une situation contextuelle précise.
    Concernant les crimes qui ont été commis dans notre pays par les Rwandais contre les Rwandais, une confusion mentale voire mécanique est faite entre les faits criminels à savoir les crimes qui ont été commis et leur qualification juridique, génocide.
    La situation contextuelle. Celle-ci est vue sous trois angles : la situation de guerre, la situation politique, le contexte sociologique interne rwandais. Cette situation contextuelle, pourtant impérative pour comprendre le fond et la forme du drame rwandais a été ou est littéralement gommée soit volontairement par certains érudits en droit du régime Kagame et les « intellectuels rwandais » de l’intérieur et de l’extérieur dont certains sont même des professeurs de droit et autres disciplines dans les universités de leurs pays.
    Quant aux ignorants rwandais et étrangers, ils reprennent moutonnement les déclarations verbales et les dires express de ces érudits et intellectuels.
    Les nouveaux maîtres du Rwanda, conseillés par ces érudits et intellectuels aussi bien rwandais qu’étrangers, ont mis en place une armada de moyens pour colporter à grande échelle l’existence du mot génocide dit des Tutsi dans l’unique dessein de le rendre crédible aux yeux des étrangers et nullement des Rwandais car ceux-ci connaissent les causes intrinsèques et les auteurs des crimes qui ont été commis au Rwanda.
    Alors que dès sa prise du pouvoir le 4 juillet 1994 Kagame avait pénalisé toute évocation orale ou verbale des mots Hutu, Tutsi et Twa mais surtout Tutsi et partant interdit toute évocation du mot génocide dit des Batutsi, des milliers de Rwandais ont été condamnés à plusieurs années de prison ou exécutés publiquement pour génocide sans précision quant à l’ethnie des victimes.
    La résolution 955 du Conseil de Sécurité de l’ONU (voir la toile) qui a créé le TPIR dit « génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre » commis au Rwanda sans autre précision quant à l’ethnie des victimes d’une part et aux auteurs de ces crimes d’autre part. Etant précisé que le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté cette résolution sur demande de l’Etat Rwandais dirigé par Kagame et alors qu’il avait purement et simplement rejeté la demande de création d’une commission internationale d’enquête sur les crimes qui ont été commis au Rwanda formulée expressément par le Gouvernement Kambanda. Par ailleurs, le Conseil de Sécurité de l’ONU a remis à l’Etat Rwandais le projet de cette résolution. Celui-ci n’a pas émis des observations de quelque nature que ce soit. Il s’ensuit que l’absence d’observations de sa part, en particulier sur l’absence du mot « GENOCIDE DES TUTSI », l’Etat Rwandais a accepté l’intégralité de la résolution et corrélativement toute manœuvre de la part de qui que ce soit tendant à lui faire dire ce qu’elle ne dit constitue est inopérante.
    La lettre et l’esprit da la résolution ci-dessus indiquée sont clairs: celle-ci n’entend nullement faire une distinction des victimes rwandaises d’une part et des auteurs des crimes d’autre part.
    Des dizaines de Rwandais Hutu ont été arrêtés et mis en cage par le TPIR pour génocide dit des Tutsi, inexistant dans la résolution 955 du Conseil de Sécurité, son propre statut et les lois internes rwandaises.
    Nonobstant les moyens colossaux dont ils disposaient, les procureurs du TPIR n’ont jamais prouvé irréfutablement l’existence du génocide dit des Tutsi tel qu’il est défini par le droit international alors qu’ils l’ont invoquée sur toutes les pages d’actes d’accusation contre les Hutu Rwandais prisonniers. Ils ont erré dans les assertions péremptoires, parcellaires, subjectives, approximatives et absconses, le tout en violation manifestement grave de la résolution susmentionnée.
    Il convient de rappeler qu’en fait le TPIR était dirigé par Kagame, que par conséquent, les procureurs de ce tribunal devaient inéluctablement gommer les situations contextuelles dans lesquelles les crimes invoqués par eux ont été commis à savoir, la guerre qui a été déclenchée par le FPR qui prétendait incarner les Tutsi, l’enrôlement massif des milliers des Batutsi dans l’armée du FPR, les massacres des milliers de Bahutu dans la partie conquise par le FPR, la décapitation du leadership Hutu, les violation répétées du cessez-le-feu par le FPR, l’assassinat du Président Habyarimana et la reprise immédiate de la guerre généralisée sur l’ensemble du Rwanda le 6 avril 1994 dans les minutes qui ont suivi l’attentat contre l’avion du Président Habyarimana, l’existence d’infiltrés du FPR en tenue civile dans les jeunesses des partis politiques qui ont publiquement participé à la commission des massacres massifs des Tutsi ( voire détaille entretien Télévision Rwandaise avec Tito Rutaremara lors de l’entretien avec Cléophas Barore sur l’existence des brigades des criminels du FPR sur l’ensemble du Rwanda, les liens étroits entre les partis d’opposition et le FPR prouvée par le Pacte d’Alliance signé entre les deux parties le 3 juin 1992 à Bruxelles – Belgique).
    Dès lors, pour qualifier un fait criminel de génocide, sous peine de spéculer, il faut impérativement préciser chronologiquement la situation contextuelle ci-dessus évoquée dans laquelle ces crimes ont été commis au Rwanda.
    Certaines questions n’ont jamais été soulevées par les dirigeants des partis politiques rwandais, des commentateurs du drame rwandais et divers chercheurs alors qu’ils ont préalablement impératives à la qualification juridique des crimes qui ont été commis au Rwanda.
    Sous peine de mauvaise foi, nul ne peut nier que jusqu’au premier octobre 1990, les Rwandais vivaient dans un pays en paix. Aussi, la guerre du premier octobre 1990 est un fait établi. Enfin, abstraction faite des crimes qui ont été commis entre le premier octobre et le 6 avril contre les Rwandais, femmes, enfants et hommes de tous âges et rang social, l’enrôlement volontaire des milliers de Batutsi (enrôlement confirmé par Rutaremara Tito sus-évoqué est incontestable.
    Il est dit et reconnu par les Rwandais qui le Rwanda a trois groupes dits (erronément) groupes ethniques : les Hutu, les Tutsi et les Twa.
    Dans un entretien accordé par Kagame au journaliste Charles Nyango Obbo du Journal ougandais The Monitor, du 28 février au 2 mars 1993, ce premier précise limpidement que le problème au Rwanda n’est pas un problème entre les Hutu et les Tutsi c’est-à-dire que ce problème est inexistant, que le problème est exclusivement politique. Il entend par politique, le problème des institutions politiques au Rwanda qui, selon lui doivent être changé définitivement et conséquemment être remplacé par de nouvelles institutions. Pour Kagame, il faut un nouveau régime, de nouvelles institutions et une nouvelle armée. C’est pour ce motif qu’il a pris les armes contre le Rwanda. Il a donc pris les armes dans l’unique dessein de prendre le pouvoir par la force et l’exercer au sein d’un nouveau régime avec une nouvelle armée.
    Questions :
    1/ Kagame a dit limpidement que le problème Hutu-Tutsi est inexistant. Sur quoi se fondent ceux qui affirment que les crimes qui ont été commis au Rwanda contre les Tutsi (ceux contre les Hutu étant inexistants car les victimes Hutu n’appartiennent pas à l’humanité et ne méritent subséquemment pas que l’on parle d’eux) est un problème ethnique entre les Hutu et les Tutsi, les premiers= bourreaux et les seconds= victimes ?
    2/ Si c’est un problème ethnique qui alors de Hutu ou de Tutsi a déclenché la guerre dans un pays en paix qu’était le Rwanda et corrélativement contre l’autre ?
    3/ De même, si c’est un problème politique comme le dit Kagame, Hutu ou Tutsi, qui a déclenché la guerre contre l’autre?
    4/ Dès lors que Hutu ou Tutsi, il y a en tout état de cause un qui a déclenché la guerre contre l’autre, cet agissement pouvait-il rester sans conséquences sur les rapports entre les Hutu et les Tutsi ?
    5/ Comme l’a confirmé Rutaremara Tito, des milliers de Tutsi et de Hutu se sont volontairement enrôlés dans l’armée du FPR de Kagame qui prétendait incarner les Tutsi et des milliers d’infiltrés du FPR dans les jeunesses des partis politiques rwandais ont participé aux massacres de masse contre les Tutsi en exécution des instructions qu’ils avaient reçues de Kagame, alors commandant en chef du FPR, est manifestement erroné de soutenir que seuls les Interahamwe (nom générique de toutes les jeunesses des partis politiques rwandais). Le constat est que cet élément n’a jamais été soulevé par les accusés Hutu devant les tribunaux français en l’occurrence. Pourquoi ? Comment dans les juges français ont-ils fait pour distinguer des crimes qui ont été commis par les Interahamwe de ceux commis par les infiltrés du FPR dont ils ne pouvaient nier l’existence, à moins de prétendre mieux connaître le FPR que Tito Rutaremara ? Le Rwanda est dirigé par ceux qui ont ordonné ces infiltrés à commettre des crimes de masse contre les Tutsi. Ces mêmes donneurs d’ordres sont des donneurs d’ordre quant aux massacres de masse contre les Tutsi. Comment les juges français et auteurs accusateurs des Hutu ont-ils fait pour distinguer les victimes d’Interahamwe de celles des infiltrés du FPR ou brièvement savoir qui a tué qui, qui a été tué et par qui ?
    6/ La guerre généralisée au Rwanda a commencé non pas le 7 avril 1994 mais dans la nuit du 06 avril 1994 quelques minutes après l’attentat contre l’avion du feu Habyarimana. Hutu ou Tutsi qui le premier a dégainé contre l’autre ? Il est établi que la guerre a commencé entre les éléments du FPR infiltrés dans la ville de Kigali et des soldats du même FPR qui étaient au CND et la Garde Présidentielle. Qui le premier a attaqué l’autres ?
    Un ex-officier de renseignement de la MINUAR, Amadou Dème, dans l’intitulé
    « RWANDA 1994 ET L’ECHEC DES NATIONS UNIES TOUTE LA VERITE
    Le Nègre éditeur LES SIGNES AVANT-COUREURS » habitait dans le quartier de CND affirme que dans les minutes qui ont suivi l’attentat contre l’avion du Président Habyarimana, les soldats du FPR qui étaient au CND sont massivement sortis de leur cantonnement pour encercler le camp de la Garde Présidentielle.
    Il est catégorique quant à l’attaque de la GP par les soldats du FPR. Il donne des précisions quant à leur déploiement dans le quartier et toute la ville de Kigali. Il dit même que la maison dans laquelle il logeait a été l’objet de bombardement de sorte qu’il a lui-même échappé bel à la mort.
    Pourquoi cet élément n’a-t-il pas été évoqué dans les affaires des Rwandais accusés par les nouveaux maîtres du Rwanda devant les tribunaux français ?
    Il a fait l’objet d’un débat devant le TPIR mais puisque celui-ci n’est pas un tribunal judiciaire au sens exact du terme mais un tribunal politique, les soi-disant juges ont décidé que c’est un élément sans effet sur les procès en cours.
    Je propose un débat objectif entre les Rwandais sur les prétendus ethnies Hutu, Tutsi et Twa et les mots génocide et génocide des Tutsi. Le tout au regard de l’histoire séculaire et de la sociologie de notre pays. Être Tutsi est-il un état d’esprit ou un élément identitaire de tout Rwandais ? Qui est Hutu, qui est Tutsi dans le Rwanda d’aujourd’hui ?
    En droit rwandais interne, la coutume n’est pas une norme juridique. Par conséquent, elle ne peut être retenue comme fondement de la transmission de l’étiquetage Hutu, Tutsi, Twa par un père à ses progénitures. Aussi, l’égalité entre l’homme et la femme a été consacrée par la constitution rwandaise en vigueur. Il s’ensuit que l’étiquetage Hutu, Tutsi et Twa par le père à ses enfants est contraire à la constitution et corrélativement dépourvue de tout fondement ni coutumier ni juridique. Il convient de préciser dans ses parcours du monde entier, Kagame vend son exploit dans la légalisation et la pratique de l’égalité ou parité entre Homme et femme Rwandais. Or, dans le Rwanda de Kagame c’est le père qui continue à transmettre l’étiquetage Hutu, Tutsi et Twa à ses enfants. Un Rwandais est donc Hutu, Tutsi et Twa parce que son père est Hutu, Tutsi et Twa. Devant des millions de Rwandais, il a dit nier l’existence de l’ethnie Tutsi c’est-à-dire remettre en cause la transmission de l’étiquetage Tutsi exclusivement par le père Tutsi constitue un crime de divisionnisme et /ou de négationnisme du génocide des Tutsi.
    Toutes ces contradictions ou absurdités de Kagame méritent d’être exposées aux Rwandais et étrangers qui s’intéressent à notre pays.
    Si être Tutsi est une marque d’appartenance à un groupe ethnique différent d’autres groupes humains rwandais et qu’un Rwandais est ethniquement Tutsi par le père et nullement par la mère et que la constitution rwandaise qui a été promulguée par Kagame a consacré l’égalité ou parité Homme et femme, la pénalisation de l’évocation de l’inexistence de l’ethnie Tutsi au sens exact du terme constitue une violation manifeste de la constitution.
    La résolution 955 du Conseil de sécurité de l’ONU, sans enquête préalable au demeurant, n’évoque que le mot « génocide ». L’esprit et la lettre de cette résolution sont inattaquables. Elle n’entend nullement faire une distinction entre les victimes rwandaises et les auteurs des crimes en raison de leur appartenance ethnique, non prouvée quant à son existence.
    Ensuite, je suggère un débat sur la chronologie des faits relativement au drame rwandais. L’histoire enseignée dans l’école rwandaises est une histoire version Kagame, dépourvue de tout caractère historique. Nos enfants qui sont nés sous Kagame ont droit de connaître la vérité. Cette vérité est portée par les Rwandais intellectuellement honnêtes et qui par conséquent, sont même de la porter à la connaissance des jeunes rwandais.

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