France-Rwanda : Poursuite du « procès politique » à Paris.

Le site de Alain Gauthier qui est  partie civile dans le procès en court devrait être dénoncé et fermé car il fait des compte-rendu  de ce procès de façon tendancieuse avec des commentaires déplacés ou mensongers susceptibles d’influencer les jurés dans le sens seulement de l’accusation. Ce qui n’est pas équitable.  Ainsi dans son compte-rendu pour la journée du 29 mai, l’activiste du FPR Alain Gauthier ose affirmer en commentaire du témoignage de Noble Marara qui venait de mettre à nu la vraie nature du régime du FPR de Paul Kagame au Rwanda : (Personne ne l’interroge sur son séjour en France. Il se dit qu’il était un des informateurs du juge BRUGUIERE, dont le rapport sur l’attentat a été complètement remis en cause par celui de son successeur, le juge TREVIDIC !) 

Mensonge et désinformation de la part d’Alain Gauthier.

Le juge Trévidic n’a pas remis en cause( pas même partiellement) le rapport de Bruguière, car Trévidic n’a tiré aucune conclusion  pouvant lui permettre de désigner les auteurs de l’attentat, de les inculper et de lancer des mandats d’arrêts contre eux , ce qu’avait fait le Juge Bruguière. Il n’a même pas osé proposer un non lieu contre ceux que Bruguière a inculpés malgré les pressions et manœuvres de Bernard Kouchner et Nicolas Sarkozy. Pour s’en tirer, il n’a pu dire que sur les quatre sites de tirs des missiles possibles, on pouvait y ajouter un  cinquième  à savoir les environs du camp Kanombe. Ce qui a suffit aux lobbies du FPR en France de crier que Trévidic avait conclu que le missile qui a abattu l’avion présidentiel avait été tiré des enceintes du camp de la Garde présidentielle de Kanombe (sic) et donc de conclure que l’attentat fut l’œuvre des FAR. C’est une lecture libre du rapport de ce juge en lui faisant dire ce qu’il ne dit pas et un excès de zèle pour blanchir Paul Kagame et ses proches. Evidemment  Alain Gauthier ne révélera pas à ses lecteurs que le dossier sur cet attentat terroriste est toujours pendant chez le juge anti terroriste qui a succéder à Trévidic et encore moins pourquoi. A moins que le procès ne soit aussi l’occasion d’exiger un impensable non-lieu pour cet attentat qui a couté la vie à deux chefs d’états africains mais aussi à trois citoyens français en mission commandée et dont les familles demandent justice.

Pour question d’équité et de sérénité dans ce procès la Cour devrait ordonner la suspension du site de la partie civile CPCR d’Alain Gauthier  qui fait des amalgames pour semer la confusion dans l’esprit des juges et des jurés. Sinon alors le procès sera perçu comme plus politique que jamais et généralement il ne faut rien attendre d’équitable d’un procès politique.

Bruxelles le 31 Mai 2018

Emmanuel Neretse