IMYIVUMBAGATANYO OU TROUBLES PUBLIQUES

Mes chers compatriotes rwandais, il y a de quoi à se poser des questions sur les imyivumbagatanyo que le parti Ishema  de Thomas Nahimana compte mené d’ici peu au Rwanda pour nous libérer de la dictature du FPR Inkotanyi et son guide Paul KAGAME.

Au cour de la soirée du 15 novembre 2014 sur les ondes de la radio Ijwi rya rubanda où Jotham RWAMIHETO et Chaste GAHUNDE du parti Ishema étaient convient à l’antenne  par SIMEON pour s’expliquer sur leurs différents écrits au sujet  de l’article de Thomas Nahimana intitulée Nta manda ya gatatu kuri Paul KAGAME.

Nous avons appris avec consternation à cette occasion que la lutte politique non violente ou la désobéissance politique prônée par le parti Ishema est IMYIVUMBAGATANYO ou révolution.

D’emblée, il n’y a pas d’espace politique tout court dans  le Rwanda de Paul KAGAME  et encore moins aux Imyivumbagatanyo. L’article 33 de la constitution est très claire sur le droit d’expression, son usage et sa porte c.-à-d. sa limité. Ce n’est donc pas une porte ouverte pour les IMYIVUMBAGATANYO proscrit par l’article 166 du code pénal en vigueur depuis 1980.

La lutte politique  non violente est strictement soumise à l’obéissance de la loi même celle la plus injuste. Le fameux mur des lois du président dictateur Paul KAGAME. La lutte  politique non violente consiste à porter les doléances du peuple aux prés des autorités national et proposer les solutions, alternatives leurs mise en œuvre. En gros un exercice normal des parties politique. Ce qui est impossible à ce jour à Kigali.

Quant à la désobéissance civile, il s’agit d’un refus de respecter les lois injuste et de travailler main en main avec le dictateur. Le fait de violer la loi tout de même conduit  le contrevenant en prison. Voir la loi dans la matière.

Ainsi  les deux moyens ci-haut décrit sont pacifique et la violence reste le privilège du détenteur de la pareille étatique.

Tandis que la révolution ou IMYIVUMBAGATANYO est définit ou qualifié comme un soulèvement du peuple pour un changement profond de la structure Etatique et des acteurs politique ou l’un ou l’autre. Un soulèvement est naturellement violent  et il est toujours réprimé violement la plus part du temps.

Puisque une révolution est porteuse des germes de violence, la lutte politique non violente ou pacifique  et la désobéissance civile sont tout sauf une révolution ou Imyivumbagatanyo. Si la révolution ou imyivumbagatanyo est le but ultime du parti Ishema ; Jotham RWAMIHETO  a raison d’inviter les abatalipfana à faire cause commune avec d’autres rwandais en armé.

En somme vous allez vous faire laminer  à Kigali par le génocidaire  Paul KAGAME.

Imyivumbagatanyo veut dire soulèvement, révolte et vous annoncez sur les ondes d’une radio à grande audience que vous aller fomenter des troubles ; sérieusement Chaste GAHUNDE a été  lamentable, très mauvais et irresponsable. A votre arrive à kigali vous serez arrêtés,  jetés en prison et vos partisans peu fortune, l’agafuni et akandoyi en viendront à bout.

En raison de la gravite des propos de Chaste Gahunde : il est très urgent et important que Thomas Nahimana désavouer publiquement son secrétaire du partie sur sa définition de la lutte politique pacifique. Une intervention publique visant à dissiper la confusion semée par Chaste GAHUNDE au tour de la définition de la lutte non armée, de la désobéissance civile et la révolution, est nécessaire pour cadre les choses. Cela s’impose de soi.

Une formation de remise à niveau sur la lutte non violente serait bénéfique pour tout les abatalipfana. Galvaniser des foules ou conduire une campagne électorale est différent à l’incitation au soulèvement de la population  dans le fond, dans la forme et par le prix à payer.

JEAN UWIZEYE  

17 novembre 2014