Jambo ASBL dénonce et comdamne l’enlèvement de Diane Rwigara ainsi que ceux de sa mère, Adeline, sa sœur, Anne ainsi que ses deux frères, Arioste et Aristote. Aucune autre raison à part la répression des opposants politiques ne peut ni justifier, ni expliqué cette enlèvement.
L’ONU a décrété le 30 août, Journée internationale des victimes de disparition forcée. Cette journée a été instauré pour attirer l’attention sur le sort des personnes emprisonnées contre leur gré dans de mauvaises conditions et dans des lieux inconnus de leurs familles et/ou de leurs représentants légaux. Comme un symbole, c’est ce jour qu’a choisi le régime rwandais pour faire disparaitre Diane Rwigara.
Les disparitions forcées ont souvent servi de stratégie au régime du FPR pour instaurer la terreur dans la société rwandaise. Le sentiment d’insécurité résultant de cette pratique ne se limite pas aux proches de la personne disparue, mais touche aussi tous les acteurs se sentant de potentielles victimes et l’ensemble de la société. C’est une pratique courante utilisée par le régime dont Diane et sa famille ne viennent aujourd’hui que compléter la liste. Au Rwanda, elles sont utilisées en particulier comme moyen de répression politique des opposants.
Jambo ASBL en appel :
– au peuple Rwandais pour qu’il se lève et réclame justice pour toutes les victimes de disparitions forcées.
– à la communauté internationale pour qu’elle condamne cette répression extra-judiciaire d’opposant à la politique du FPR
Jambo ASBL réclame que soit remis en liberté et ce, sans délai Diane Rwigara ainsi que l’ensemble de sa famille. Et qu’enfin, le Régime Rwandais se mette à respecter les lois qu’il a lui-même instaurées.
