KISANGANI ENREGISTRE UN MORT DE FAIM ET DE MANQUE DE SOINS DE SANTE PARMI LES EX-COMBATTANTS FDLR DESARMES ET LEURS FAMILLES CANTONNÉS.

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 2015-008 DES FDLR.

Les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) ont le profond regret et l’immense tristesse de communiquer à l’opinion régionale et internationale, aux ONG de défense des droits de la personne humaine, à l’ONU, à la SADC, à la CIRGL, à l’UA, à l’UE et à la communauté internationale en général, la mort d’un ex-combattant FDLR désarmé et cantonné à Kisangani, victime de la faim et du manque de soins de santé en la personne du Sergent-Major NTEZI François-Xavier intervenue ce dimanche 16 Août 2015.

Cette situation tragique est d’autant plus préoccupante vu la volonté manifeste du gouvernement congolais avec la complicité active de la MONUSCO de tuer les cantonnés par la faim et la privation de soins médicaux (voir notre communiqué N° 2015-006 du 01/08/2015).

Le cas du Sergent-Major NTEZI François Xavier n’est hélas que le début étant donné que le gouvernement congolais et la MONUSCO sont sadiquement déterminés à priver de nourriture, de bois de chauffage et de médicaments les malheureux cantonnés. La mort du Sergent-Major NTEZI François Xavier vient s’ajouter aux avortements enregistrés suite au manque de soins.

Cette criminalité outrancière doit être unanimement condamnée par toute personne physique ou morale éprise du respect des droits fondamentaux de l’être humain.

Considérant le rapport Mapping de l’ONU, qui a largement documenté les pires massacres dont les réfugiés hutu ont été victimes en République Démocratique du Congo mais classé sans suite, et la situation désastreuse qui prévaut au camp de cantonnement de Kisangani, force est de constater que l’humanité assiste silencieusement à un génocide programmé et tacitement agréé.

Les FDLR réitèrent leur cri d’alarme et lancent encore une fois un SOS pour les ex-combattants FDLR désarmés et leurs familles cantonnés dans le camp de Kisangani.

Trop de réfugiés hutu sont morts depuis la destruction de leurs camps à l’Est de l’ex -Zaïre en 1996 par l’armée du grand dictateur Paul Kagame jusqu’à date. Il est grand temps que l’ONU et la communauté internationale comprennent que les réfugiés hutu ne sont pas des êtres créés pour être sacrifiés afin de pérenniser une dictature au service d’intérêts obscurs.

Trop c’est trop.

Fait à Masisi le 17/08/2015

La Forge Fils Bazeye

Commissaire à l’Information et Porte-Parole des FDLR

(Sé)