La singularité des massacres de masse contre les Bahutu Rwandais:

1/ Ils sont juridiquement constitutifs de génocide non seulement au regard de la définition du génocide donnée par le droit interne rwandais, mais également au vu de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide (CPRCG) adoptée à l’unanimité le 9 décembre 1948 par l’Assemblée générale des Nations Unies.

2/ Les auteurs de ces crimes abominables n’ont jamais nié leurs méfaits. Devant des millions de Rwandais, Kagame a même regretté de n’avoir par fini le travail car selon lui, les Bahutu sont toujours plus nombreux au Rwanda (voir cassette sur les aveux publics de Kagame sur TFR info de Ndagijimana JM).

3/ Alors que Kagame a lui-même avoué publiquement avoir ordonné l’extermination des millions de Bahutu, il a criminalisé toute évocation verbale et ou expresse de ces massacres. Des milliers de Rwandais croupissent en prison durant plusieurs années pour avoir commis ce crime: évoquer les crimes de masse contre les Hutu qui ont été commis par les soldats du FPR sur ordre de Kagame. Illustration: j’ai fait cinq ferme en 1930 pour avoir commis ce crime. Ce crime est bien mentionné dans mon casier judiciaire.

4/ Les preuves irréfutables relativement à l’existence des méfaits et à leurs auteurs existent. Ceux-ci du moins les donneurs d’ordre et certains participants directs sont notoirement connus au Rwanda.

5/ Certains membres des familles des victimes qui résident dans les Etats dits de droit ont déposé des plaintes devant les tribunaux de ces pays et ce, depuis plusieurs années. Le constat macabre est que ces plaintes dorment dans les placards de ces tribunaux d’une part et le silence de cathédral des médias de ces pays.

6/ Le génie cynique de Kagame est d’avoir pu conduit moutonnement le monde entier y compris les érudits dans tous les domaines à retenir que seuls les crimes qui ont été commis par les Buhutu ( et les Intore du FPR infiltrés dans les jeunesses des partis politiques dont les certains membres ont commis les massacres contre les Batutsi), pris collectivement par lui, sont constitutifs de génocide. Autrement dit, les crimes qui ont été commis par les Batutsi, membres notoires d’Intore contre les Batutsi sont constitutifs de génocide dont les auteurs sont les Bahutu. Il convient de préciser que c’est uniquement en 2008 que Kagame a prononcé pour la première fois le mot génocide des Batutsi.

7/ Kagame et les siens n’ont jamais nié l’existence d’extermination des millions de Bahutu par les soldats du FPR sur son ordre. Il a lancé simplement un défi à quiconque oserait l’arrêter et le renvoyer à la barre pour répondre de ses méfaits macabres. Ces crimes étant imprescriptibles. La fonction de président ne protège pas Kagame contre les actions judiciaires à son endroit.

Conclusion: l’impunité dont jouit Kagame réside dans sa protection par ses sponsors américains, canadiens, allemands et britanniques auxquels vient de se greffer le président français, Emmanuel Macron. Bref, dès lors qu’il bénéficie de la protection des maîtres du monde, Kagame continuera à jouir de l’impunité totale. Certains Tutsi et les excroissances du régime Kagame opérant à l’étranger nient l’existence du génocide des Bahutu par Kagame et les siens, le tout dans l’unique dessein de mieux vendre le « génocide dit des Tutsi, devenu un fonds de commerce dont celui-ci est le VRP en chef mieux le valoriser. Partout il va, il vend le génocide dit des Batutsi. Tout dignitaire qui vient ici au Rwanda, doit impérativement se rendre au Mémorial spécialement dédié à ce génocide pour regarder les cranes des milliers de femmes, enfants et hommes de tous âges de Kigali rurale entre autres dits cranes des Batutsi. Kagame et le siens ont acquis une très haute expertise dans la distinction des cranes des Bahutu, des Batutsi et des Batwa. Alors que les Batutsi étaient moins de 10% de la population rwandaise en 1994, Kagame a pu chiffrer le nombre de victimes tutsi, soit plus d’un million de morts tutsi sur une population inférieure à 700000 ( voir résultat du recensement de la population rwandaise de 1991).
La question posée est la suivante: comment les donneurs de leçons en matière de droits de l’homme protègent-ils un criminel sanguinaire inique et unique dans les annales de l’histoire d’Afrique moderne?

César