LE RÔLE DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE DANS LE CARNAGE RWANDAIS

Une certaine lecture des événements du Rwanda s’est imposé dans les médias dominante. Les salons du livre et la toute puissante machine de production américaine de la propagande qu’est  Hollywood ne sont pas en reste. Une histoire fausse, une dérivé de la véritable vérité est propagé sciemment pour protéger le régime du FPR Inkotanyi, et pour nuire à la communauté hutu. La communauté internationale a-t-elle réellement abandonné les rwandais ?

Témoin oculaire dès l’aube du carnage rwandais seule puissance en mesure de s’interposer entre les belligérants. L’irruption de la violence en avril 1994 en direct sur tout les médias sans la moindre volonté de se  soustraire à un regard indiscret est la preuve de l’impuissance des populations civiles et les autorités sensés les venir en aide. Le déploiement des forces onusienne était une dissuasion et l’objectif recherche était de parier à un tel désastre. Que s’était il passé et pourquoi la version actuelle des événements est fausse? Vae victis ! Malheur aux vaincus! 

Dès le meurtre des 10 casques bleus belges, la communauté internationale s’est rangée du côté du FPR Inkotanyi. Ainsi de cette façon, un cède passage à gauche et à droite plus une obligation de foncer jusqu’à la victoire finale furent la priorité. Intervenir pour secourir les civils revenaient à prolonger l’espérance de vie et accorder une légitimité  à un pouvoir hutu condamné d’avance à disparaître. C’est-à-dire qu’un long cesse le feu par conséquent une rupture de l’élan dans l’offensive finale risquait de faire disparaître les chances d’une victoire rapide. Pour cette raison les USA et ses pays satellites ont tout fait pour trouver mille excuses pour ne pas à avoir gêné la saut finale des hommes de Paul Kagame. Les rwandais n’ont pas été donc abandonné ils ont bel et bien été sacrifié pour introniser le FPR Inkotanyi. 

Particulièrement et partiellement c’est en cela la version officielle est fausse. La population civile a été volontairement immolée par les vainqueurs en échange d’un changement de régime. Il y a une grande différence entre abandonner et immolé. L’ingéniosité dans la fameuse communication des inkata repose sur un retournement des situations désespérées en son avantage et sa main mise sur les médias dominantes. 
Le chaos causé par le FPR Inkotanyi a été entretenu et alimenté pour justifier la poursuite des hostilités au nom de la course contre la montre pour se défaire des  soi-disant génocidaires. Il était possible de sauver 99% des victimes hutu-tutsi à condition d’un cesse le feu prolongé. Le FPR Inkotanyi de connivence avec la communauté internationale n’en a jamais voulu. 

Pourquoi la France à travers son opération turquoise est au quotidien prise en partie par le régime de Paul Kagame et les siens?

L’opération turquoise était elle une opération génocidaire ou humanitaire ? 

La France est harcelé au quotidien par un régime sous le poids des dossiers criminels. Et à force de réciter à tort le récit des événements du Rwanda en fonction des desideratas d’IBUKA FRANCE et les mercenaires à la solde de Paul Kagame tel Alain  Gautier, Bernard Kouchner…, son silence complice et son impassibilité  sur la nature criminel du régime rwandais, un piégé s’est refermé sur elle. Taxer à un pays partenaire de longue date de génocide ! Non seulement la France aucun autre pays n’en sortira indemne.

Avec la version du FPR Inkotanyi non seulement la France tout les autres pays et instances internationales doivent indemniser les tutsi car ils ont été longtemps partenaire du Rwanda dans le cas où ils plaident toujours coupable. Aider le régime de Paul Kagame à verser les larmes et le sang des hutu suffira il à consoler les tutsi ? Non, malheureusement toute l’argent disponibilisés à cet effet va à un cercle reistre de Paul Kagame. La preuve que la population ne compte pas. L’aide financiers aux pays pauvres lorsqu’il est accordé à un pays coupable de génocide, ne constitue pas un acte de complicité ? On le saura à la fin du règne des Inkotanyi. 

Avec l’opération turquoises,  la chronologie des événements d’avril-juillet 1994 en elle-même plaide en faveur de la France. Par exemple si la France avait eu l’intention d’intervenir au côté du gouvernement KAMBANDA, elle aurait bloqué par son veto l’embargo sur les armées décrété le 17 mai 1994, un mois avant l’opération turquoise pour avoir les coudées franches. La guerre se prépare tout de même. La France tout le long de cette période n’a pas mené une communication d’étouffement de la campagne médiatique de dénigrement du gouvernement intérimaire. Et bien qu’elle était au courant des massacres à grande échelle dans la zone des rebelles tutsi, elle choisit de venir sauver les tutsi déjà sauvé par les autorités en place elles-mêmes sous la menace de la défaite et du lynchage de la part des vainqueurs. La grande majorité des rescapés tutsi a été sauvé d’une façon ou d’une autre par les hutu. Et la prime de récompense se dispute entre la France et le FPR INKOTANYI.

L’opération turquoise était humanitaire pour les tutsi. La dérouté des FAR s’est fait plus ou moins en ordre. Elle n’avait rien à voir avec le pont aérien des américains au Vietnam ou encore l’évacuation franco-anglaise de Dunkerque en 1940 sous la menace de l’aviation des nazis. Ni les FAR ni le gouvernement KAMBANDA n’eurent besoin d’une évacuation pour traverser les frontières zaïroises. En juillet 1994 la moitié du pays était encore derrière les lignes de front du gouvernement KAMBANDA. Les sommets de kibuye ruhengeri et les forêts de gishwati et Nyungwe permettent une poursuite des hostilités si le but de la France avait à voir à un maintien  en place du régime hutu. La livraison d’armes en violation de l’embargo avec les aéroports de Goma, Kavumu près de Kukavu et kamembe à Cyangugu sous control de la force turquoise n’était pas possible avec cette présence gênante sous mandat de l’ONU.  Toute la résistance s’est effondré à l’arrivée des français. Les intentions humanitaire de la force turquoise s’adressent uniquement au tutsi. Quelques hutu ont peut-être eu des biscuits protéines et le bandage des blessures lié aux massacres du FPR Inkotanyi. Uniquement à l’endroit des Tutsi! 

Car le génocide des hutu de l’autre côté de la ligne étaient en cours, la France avait l’obligation d’y intervenir et l’a ignoré tout en disposant la véracité des renseignements militaires et civils.

Le jeu de ping-pong entre Paul Kagame et la France à travers des accusations réciproque sont de nature à distraire l’opinion public. À faire diversions sur le drame qui continue d’endeuiller la région de grands lacs africain car en dehors du pillage des ressources du sous-sol congolais et le remodelage de la région l’autre but poursuivi par les supprematiestes blancs et tutsi et de barrer le retour des hutu au pouvoir. Toutes les conventions internationales en matière de protection des réfugiés ont été violé dans le seul but de neutraliser la communauté hutu. 

En somme la lecture des événements du Rwanda et de la géopolitique doit être effectué en se débarrassant de la propagande des uns et des autres y compris celle des hutu. La communauté internationale en particulier la France en 1994 de façon sournoise a vivement contribué à la déchéance des Forces Armées Rwandaise (FAR) et le gouvernement des abatabazi. 

Jean UWIZEYE 

2 COMMENTS

  1. « LE RÔLE DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE DANS LE CARNAGE RWANDAIS »

    Observations
    1/ Les intervenants sont tous les employés du gouvernement rwandais. En raison de leur lien avec celui-ci, les analyses et assertions relativement au rôle de ce que l’on appelle communauté internationale dans le carnage rwandais sont purement subjectives et émotionnelles. Il s’ensuit qu’ils n’apportent rien objectivement et intellectuellement d’intéressant. Au regard de la prétendue qualité de ces intervenant, ils sont livrés à un monologue de mauvaise qualité voire misérable.
    2/ La communauté internationale est une fiction. En l’espèce, les USA, la France, la Russie, la Chine et le Royaume Uni ne sont nullement la communauté internationale. Il me semble qu’il aurait été judicieux de dire  » le rôle du Président Clinton, du Premier Ministre britannique d’une part et du Premier Ministre et du Président Français à savoir Balladur et Mitterrand dans le carnage rwandais.
    3/ La violation flagrante des lois internes rwandaises et du droit international ( la Charte de l’ONU, la Charte de l’OUA) par les Batutsi est gommée par ces intervenants à savoir principalement Gisagara (avocat en France , Etat de droit, qui est présumé mieux connaître que quiconque les effets négatifs et inéluctables de toute violation de la loi dans une communauté humaine régie par lois quant à son organisation et fonctionnement) et Docteur Bizimana JD, formé dans les mêmes universités françaises comme ce premier. Il convient de préciser que la responsabilité des Etats pour les actes commis par leurs agents ou fonctionnaires a été consacrée par la Cour Internationale de Justice de la Haye (Affaire Nicaragua Contre les Etats Unis qui est sur la Toile), de sorte qu’en l’espèce, sous réserve de mauvaise foi, nul ne peut nier la responsabilité de l’Etat Ougandais dans ce l’auteur de cet article commenté appelle carnage rwandais. Certains Rwandais soutiennent que si l’Etat Ougandais était directement impliqué dans la guerre contre le Rwanda, celui-ci aurait dû saisir le Conseil de Sécurité de l’ONU et l’Union Africaine et que s’il ne l’a manifestement pas fait c’est qu’il savait que ses accusations étaient mal fondées. Certes, pour des raisons invraisemblables et impensables pour tout homme rationnel, l’Etat Rwandais n’a pas saisi les ceux institutions dont il est membre et de même que la Cour International de Justice de la Haye, il est erroné de conclure l’inexistence de la responsabilité de l’Etat Ougandais dans la guerre contre le Rwanda. Sachant que celui-ci n’a jamais l’appartenance des soldats du FPR dans l’armée ougandaise.
    4/ Dans leur catalogue d’affirmations subjectives, approximatives, parcellaires et absconses, les intervenants n’évoquent pas la guerre déclenchée par les Batutsi contre les Hutu aux seules fins de s’emparer du pouvoir par la force au Rwanda, les enrôlements massifs et volontaires des Batutsi de l’intérieur dans le FPR, les actes terroristes commis sur l’ensemble du Rwanda dans des lieux publics, la décapitation de l’opposition par les assassinats de Gapyisi, de Gatabazi et de Bucyana par les mêmes Batutsi, l’assassinat du Président Habyarimana, la dislocation des partis dits d’opposition en deux factions, la faction pro-FPR qui incarne les Batutsi et la faction contre la prise du pouvoir par la force dans un Etat en voie de démocratisation, la violation manifeste du fameux Accord de Paix d’Arusha du 4 août 1993 que les mêmes Batutsi incarnés par Kagame venaient pourtant de signer devant cette prétendue communauté internationale, la médiocrité de la classe politique rwandaise prise dans son ensemble, les massacres en sus du nettoyage des Hutu indifféremment d’âge et de sexe dans partie conquise par le FPR et l’existence de près de deux millions de déplacés du guerre réduits à l’échelle infrahumaine dans l’indifférence totale des soi-dirigeants rwandais.
    5/ Ces invités de marque ne font pas état de la création de brigades de criminels clandestines sur l’ensemble du Rwanda dont les missions étaient d’infiltrer les organisations des jeunesses de tous les partis politiques et commettre des crimes qui étaient ensuite imputés aux éléments de la Jeunesse du parti MRNDD de Habyarimana d’une part et l’existence du Groupe Kanyarengwe , soit le recrutement massif des Bahutu de sa région natale( Ruhengeri), leur formation militaire dans la partie occupée par le FPR, leur infiltration dans les jeunesses des partis politiques rwandais, leur participation notoire aux massacres de masse contre les Batutsi. L’existence des brigades clandestines sur l’ensemble du Rwanda a été maintes fois confirmée par Rutaremara Tito sur les ondes des radios et télévisions rwandaises de sorte que, sous peine de mauvaise foi, aucun Rwandais sérieux ne peut la contester.

    Les massacres qui ont été commis dans notre pays ont été commis par les Bututsi issus de l’armée ougandaise, les Batutsi venus des pays voisins du Rwanda et les Batutsi de l’intérieur d’une part et les Bahutu d’autre part contre les Bahutu, les Batutsi et les Batwa.

    Ils sont les conséquences des méfaits des Batutsi ci-dessus sommairement exposés.
    Pour permettre aux jeunes rwandais de l’intérieur et de l’extérieur de comprendre le fond et la forme du drame rwandais appelé ici carnage, il me semble qu’il faut préciser
    1/ les lois internes rwandaises en vigueur à l’époque des faits et le droit international applicables en cas de guerre comme celle qui a été déclenchée par les Batutsi contre le Rwanda ;
    2/ chronologiquement et objectivement les faits et la situation contextuelle c’est-à-dire, les situations politique, institutionnelle interne, sociologique et militaire dans lesquelles ce carnage a été commis ;
    Ces éléments permettent de qualifier les crimes qui ont été commis de génocide, crimes contre l’humanité, crimes de guerre.

    Le génocide ou crimes de guerre ou crimes contre l’humanité est une qualification juridique des faits susmentionnés et nullement des faits. Or, le constat regrettable est que les érudits en droit régime Kagame que sont Maître Gisagara et Docteur Bizimana ont disserté sur le génocide, fait criminel et non qualification juridique.

    Le génocide est clairement défini par le droit français.
    « Article 211-1
    Modifié par Loi n°2004-800 du 6 août 2004 – art. 28 JORF 7 août 2004
    Constitue un génocide le fait, en exécution d’un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d’un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre ou de faire commettre, à l’encontre de membres de ce groupe, l’un des actes suivants :
    – atteinte volontaire à la vie ;
    – atteinte grave à l’intégrité physique ou psychique ;
    – soumission à des conditions d’existence de nature à entraîner la destruction totale ou partielle du groupe ;
    – mesures visant à entraver les naissances ;
    – transfert forcé d’enfants.
    Le génocide est puni de la réclusion criminelle à perpétuité.
    Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables au crime prévu par le présent article. »

    Le Peuple Rwandais a une singularité comparativement aux autres Peuples d’Afrique Centrale.
    Il vient du fond des âges. Les Rwandais ont des liens séculaires, divers et complexes. Au Rwanda, hier comme aujourd’hui, tout le monde connaît qui est qui, qui a fait ou fait quoi. Il s’ensuit que concernant les massacres qui ont été commis dans notre pays, aucun Rwandais ne peut mentir un autre Rwandais s’agissant de leurs causes et auteurs réels.

    Ce n’est pas en criant sur les toits , » génocide des Batutsi » que cette qualification juridique sera irréfutablement retenue par la vraie communauté internationale. Au contraire, plus les soi-disant représentants des intérêts des Batutsi que sont les deux experts en droit chantent génocide des Batutsi plus ils déconstruisent leurs propres affirmations et rendent non crédible l’existence de ce génocide. Et plus Kagame et les siens dont Dr. Bizimana transforment les prétendus os des Batutsi en produits touristiques contrairement à la tradition séculaire du Peuple Rwandais qui requiert le respect des morts dans tous les cas, plus ils ôtent toute crédibilité à ce génocide. Plus ce génocide est joué dans les salles de théâtre au Rwanda et à l’étranger, plus ils confirment son inexistence.

    En effet, aucun Rwandais ou tout Homme doué de discernement ne peut comprendre comment un homme qui prétend avoir perdu ses parents, ses frères et proches puisse oser exposer leurs os au titre de produis d’exhibition touristique au surplus à titre onéreux. De même , il est difficile de comprendre comment les Batutsi qui soutiennent que les leurs ont été génocidés puissent jouer ce génocide dans les salles de théâtres au Rwanda.

    Ces agissement sont soutenus et encouragés par Docteur Bizimana. Ceux qui les condamnent qu’ils soient Bahutu ou Batutsi sont qualifiés de négationnistes du génocide par celui-ci et Maître Gisagara Richard.

    La question que je pose est la suivante:
    Au regard de la définition du génocide telle qu’elle est donnée par le droit française ci-dessus reproduit, les massacres des Batutsi sont-ils constitutifs de génocide?

    Contrairement aux divagations de Gisagara, Bizimana et autres employés du PPR, aucun Rwandais n’a jamais nié les massacres des Batutsi. Des millions de Bahutu contestent exclusivement leur qualification juridique telle qu’elle est criée sur le toit par les Batutsi et l’utilisation de ce mot comme outil d’oppression des Rwandais, de chantage et sa transformation en fonds de commerce.

    Pour eux, la qualification juridique de « génocide » de ces massacres ne peut être retenue qu’après l’exposé claire et chronologique des faits dont l’existence est irréfutables tels que je les ai sommairement précisés ci-dessus et en respectant le syllogisme juridique tel qu’il a été et est enseigné dans toutes les écoles de droit dans le monde depuis Aristote.

    Ces massacres sont les conséquences des agissements des Batutsi contre les Bahutu . Cela ne signifie qu’ils n’ont jamais existé. A contrario, si ces agissements n’avaient pas existé, il n’y aurait pas eu des massacres des Batutsi. Cette évidence est gommée voire même niée par Bizimana et Gisagara mais ils sèchent quand il s’agit prouver l’existence du génocide des Batutsi au vu de sa définition telle qu’elle est donnée par le droit français en l’occurrence (article 211-1 du code pénal français). Ils se réfugient derrière le génocide des Batutsi inventé par le TPIR dans l’Affaire Karemera Edouard. Celui-ci a été notoirement nommé ministre de l’intérieur au moi de mai 1994, soit près de deux mois après le début des massacres des Batutsi.

    Pour Bizimana, ce génocide a été planifié par Habyarimana sous les gouvernements de Nsengiyaremye et d’Uwilingiyimana et exécuté par Kambanda et Sindikubwabo dont le gouvernement a été mis en place le 8 avril 1994. Autrement dit, Habyarimana, Nsengiyaremye et Uwilngiyimana ont planifié le génocide au vu et au su de Kagame et autres dont Iyamuremye Augustin alors les yeux et les oreilles des gouvernements d’opposition alliées du FPR et partant de celui-ci.

    Iyamuremye a publiquement affirmé devant des millions de Rwandais que si en droit, il était logé et nourri par le Peuple Rwandais et censé être au service de celui-ci, il opérait pour le compte du FPR. Il a même nommément cité ses contacts au sein u FPR. Personne n’a entendu Gisagara, Bizimana et autres accuser Iyamuremye Augustin d’avoir participé à la planification et à l’exécution du génocide des Batutsi.

    Il est hasardeux pour quiconque de soutenir qu’un génocide dit des Batutsi a été planifié et exécuté à l’insu du Directeur Général du Service Central de Renseignement Intérieur ou sans qu’il soit directement impliqué sachant qu’il n’a jamais démissionné pour désapprouver les agissements de ses supérieurs hiérarchiques directs qu’étaient en l’espèce Nsengiyaremye et Uwilingiyimana.

    La planification d’un crime est en tout état de cause antérieure à sa commission. Aussi, Bizimana JD n’a jamais prouvé l’existence des liens entre Habyarimana et les deux premiers ministres ci-dessus cités dans la planification de ce crime. Il a erré dans les affirmations parcellaires, subjectives et contradictoires. De même, dans ses divers écrits, nulle part est évoqué le nom de Nsengiyaremye et encore moins celui d’Uwilingiyimana. Il n’a jamais dit et prouvé comment dans un pays infiltré en profondeur par des milliers d’éléments du FPR sous la direction de Kagame et dirigé par les premiers ministres issus d’opposition alliée notoire du FPR, le président Habyarimana a planifié le génocide à l’insu de Kagame. Il n’a pas non plus infirmé les affirmations sans équivoques de Rutaremara ci-dessus évoquées.

    Le génocide n’est pas une question de quantité mais de qualité. Et à supposer qu’il soit une question de quantité comme le soutiennent maladroitement Kagame et les siens par le gonflement du nombre de victimes Tutsi » plus d’un million » selon le préambule de la constitution et les mentions écrites sur les stèles construites à l’étranger dédiées aux victimes Batutsi, le nombre de Buhatu qui on été massacrés massivement par les Batutsi incarnés par Kagame est de loin numériquement supérieur à celui des victimes Tutsi. Sachant que la responsabilité de Kagame, ses soldats et escadrons de la mort dans massacres de masse contre les Batutsi est désormais un fait établi . Ce fait a été confirmé par Rutaremara Tito.

    Pour prendre le pouvoir et l’exercer effectivement au Rwanda, certaines conditions sine qua none devaient être réunies:
    1/ liquider tous les dirigeants et fonctionnaires Hutu non affiliés au FPR et ce, quelle que soit leur appartenance politique,
    2/ réduire les Bahutu à une proportion acceptable par Kagame et les siens pour ce qu’ils sont et nullement ce qu’ils ont fait,
    3/ sommer la mort et la terreur contre les Bahutu rescapés et les réduire matériellement et intellectuellement à l’échelle inférieure ou au niveau plus bas de la société rwandaise au seul motif qu’ils sont Hutu.
    C’est exactement ce Kagame et les siens ont fait et font depuis plus d’un quart de siècle.

    Docteur Bizimana, Maître Gisagara et autres, nient cyniquement et misérablement l’existence de ces faits. Pour eux, ces faits sont des dommages collatéraux de toute guerre et étaient inévitables.

    Dans ces conditions, par leurs mauvaise foi, malhonnêteté intellectuelle et cynisme, le génocide des Batutsi crié sur les toits par eux et les excroissances du régime tels Gauthier Alain et autres ne peut et ne sera jamais retenu par les Bahutu et les Batutsi sérieux de second rang. Aucun Rwandais ne peut accepter d’honorer volontairement la mémoire des victimes Batutsi alors que Kagame, Bizimana et autres lui refusent ou lui dénient le droit élémentaire d’honorer la mémoire de ses parents, de ses frères, des proches et amis.

    Le malheur qui s’est abattu sur et gangrène la société rwandaise est l’existence des individus comme Kagame, Bizimana et autres. Aussi longtemps que les Batutsi représentés et incarnés par Kagame refusent de reconnaître publiquement les crimes qui ont été commis contre des millions de Bahutu, lesquels crimes sont un fait établi, le fossé entre les Batutsi pro-régime Kagame et la masse populaire rwandaise constituée par les Bahutu et les Batutsi dits de second rang sera creusera davantage et lourd de conséquences pour les générations rwandaises à venir. Dans un monde caractérisée par la haute technologie de l’information, mentir c’est bon mais encore faut-il est sûr que l’on ne sera pas démasqué. Quand les tambours vont sonner et ils sonneront, Bizimana ira faire la queue devant la porte de l’OFPRA. Ce ne sera pas la première fois. Gisagara, quant à lui, est déjà Français car pour exercer la profession d’Avocat en France, il faut être Français sera le premier a nier ses liens avec le régime déchu. Le génocide des Batutsi est devenu pour lui une vache à lait.

    Il est avocat d’Ibuka-France et conséquemment du FPR en France car Ibuka est une brache du FPR et Ibuka-France est une agence du FPR opérant en France. Autrement dit Ibuka-France= Ibuka Maison Mère Or, Ibuka Maison Mère= FPR donc Ibuka-France = PFR.

    Ibuka-France est partiellement financé par la France. il s’ensuit que la France à savoir le gouvernement français et la Mairie de Paris financent le FPR, organisation de criminels notoires, parti-Etat d’un régime sanguinaire et société commerciale cotée à la bourse de Kigali.

    Le Financement d’une organisation dirigée par des individus opérant en France pour le compte du régime Kagame, pourfendeur de la France et qui a à son actif des millions de cadavres de Hutu et de Tutsi dont le dernier connu est Kizito Mihigo n’a jamais été dénoncé par les prédicateurs français et étrangers du respect des droits de l’homme et encore moins les partis d’opposition rwandaise. Les dirigeants d’Ibuka-France sont même invités par le Président Français et la Maire de Paris. D’où le caractère versatile et sournois des autorités françaises est manifeste et confirme ce que les Rwandais savent depuis des décennies: c’est une constante historique que la France a toujours été pro-tutsi.

  2. Dans  » ‘J’ai serré la main du diable ( le président des Interahamwe et nullement Bagosora)  » , Général Dallaire, commandant en chef de la MINUAR dit ce qui suit.
    Le 2 avril 1994, Paul Kagame avait définitivement pris la décision de déclencher le cataclysme.
    Le Général Roméo Dallaire, Commandant en chef de la MINUAR en a été informé et il l’a couvert. Dans son livre « J’ai serré la main du Diable», pp. 278-279 en ces termes il dit :
    1/ “Je devais absolument entrer en contact avec les chefs militaires des deux parties pour me faire une idée de la situation. Le samedi matin, le 2 avril, j’ai rencontré le Ministre de la Défense […] Je suis arrivé en lui débitant à toute allure la liste de ses omissions et de ses engagements non remplis […] 2/ Après l’avoir quitté, j’ai pris un hélicoptère pour Mulindi pour rencontrer Kagame après le déjeuner. Il m’a paru distant et un peu renfermé lorsque je lui ai posé la même longue liste de questions épineuses. Il a réagi à peine, même lorsque je lui ai annoncé que j’avais reçu mes hélicoptères et que nous allions commencer nos opérations de reconnaissance de façon régulière au-dessus de tout le pays, y compris de sa zone d’opérations.
    3/ Son attitude était un peu surprenante, étant donné qu’il s’ingéniait à garder le secret sur les mouvements des troupes du FPR et leurs capacités de frappe […] Finalement, je lui ai demandé s’il avait des questions à me poser. Il a voulu savoir ce qui se passait relativement à la proposition concernant l’admission du CDR et du PDI. J’ai regardé son visage. Jamais, je ne l’avais jamais vu aussi sombre. Il a seulement ajouté que nous étions à la veille d’un cataclysme et qu’une fois enclenché, aucun moyen ne permettrait de le contrôler.”

    Ce cataclysme n’était rien d’autre que la reprise de la guerre et les massacres interethniques que Paul Kagame avait projeté de provoquer par l’assassinat du Président Juvénal Habyarimana.
    Paul Kagame a planifié et ordonné l’assassinat du Président de la République Rwandaise Juvénal Habyarimana et sa suite, de l’assassinat du Président Cyprien Ntaryamira du Burundi et sa suite le 6 avril 1994 et a déclenché ce cataclysme qu’est la Catastrophe rwandaise d’avril à juillet 1994.

    A la page 632 du même livre, le Général Romeo Dallaire Ex-Commandant de la MINUAR dit: « Mais les morts rwandais peuvent aussi être attribués à Paul Kagame, ce génie militaire qui n’a pas accéléré sa campagne quand l’envergure du génocide fut manifeste et qui, en quelques occasions, m’a même entretenu avec candeur du prix que ses camarades Tutsi auraient à payer pour leur cause ».

    A la page 451 Paul Kagame dit : « Cette guerre sera la cause des sacrifices. Si les réfugiés (Tutsi qui étaient à l’Hôtel des Mille Collines) doivent être sacrifiés pour la bonne cause, on considérera qu’ils étaient inclus dans le sacrifice ».

    Le Général Dallaire témoigne encore: « Quand j’ai demandé à Kagame d’aller directement à Kigali pour arrêter les massacres des Tutsi, il m’a répondu que s’il y avait un prix à payer, ce serait à ces Tutsi de le payer! ».
    A la page 588, Dallaire dit : «… qui au juste tirait les ficelles tout au long de la campagne ? Je plongeai dans des pensées sinistres, me demandant si la campagne et le génocide n’avaient pas été orchestrés pour un retour du Rwanda au statu quo d’avant 1959 époque à laquelle les Tutsi dirigeaient tout ».
    Il s’est opposé à une intervention d’une force étrangère de pacification et a menacé de la combattre. Il a donc tout fait pour que rien ne puisse permettre de contrôler le cataclysme qu’il a enclenché tel qu’il l’a déclaré au Général Dallaire. Celui-ci le précise à la page 207 les propos de Kagame:
    « Nous combattrons toute armée d’intervention qui viendra au Rwanda. Laissez-nous résoudre nous-mêmes les problèmes du pays » (…)

    Le même Général Roméo Dallaire ajoute « Quand j’ai demandé à Kagame d’aller directement à Kigali pour arrêter les massacres des Tutsi, il m’a répondu que s’il y avait un prix à payer, ce serait à ces Tutsi de le payer! ».

    Cette réponse de Paul Kagame démontre sans équivoque qu’il n’a jamais eu l’intention d’arrêter les massacres et que son armée, l’APR, n’a mené aucune opération visant l’arrêt des massacres des Batutsi contrairement à sa propagande mensongère relayée par son lobby le présentant, lui et le FPR, comme libérateurs. (…).

    Kagame a-t-il libéré les cadavres des Batutsi ou ses propres victimes( voire affirmations sans détour de Rutaremara Tito, un des oligarques du premier cercle du régime Kagame).

    Je subodore que Bizimana JD a lu ce livre. Force est de constater son silence de cathédral sur les déclarations du Général Dallaire.

    Son silence signifie approbation de la véracité des affirmations de ce dernier et conséquemment la déconstruction de ses propres dires.

    Au vu de l’ensemble de ses écrits et déclarations verbales d’une part et de son silence sur les affirmations du Général Dallaire comme sur celles de Ruteramara Tito, Bizimana JD est frappé d’un dysfonctionnement intellectuel qui a gravement altéré son sens d’honnêteté intellectuelle la plus élémentaire. La question se pose de savoir comment un docteur en droit est-il tombé aussi bas dans le caniveau de ridicules? Ce grave, il se livre même aux infamies contre la France qui l’a nourri, logé et financé ses études et à qui il doit conséquemment ce qu’il est aujourd’hui. La malhonnêteté est pour une qualité qu’il faut développer.

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