L’IMMATURITE ET MALHONNÊTETÉ INTELLECTUELLE DU Dr JEAN DAMASCENE BIZIMANA ET CIE (Part1)

Par Jean Uwizeye

Un aveugle peut-il diriger un autre ? Au cour des 100 jours de vente du drame rwandais sous l’appellation de génocide tutsi, appellation d’origine Control FPR Inkotanyi Paul Kagame, le Dr Jean Damacene BIZIMANA et cie vont faire de leur mieux comme d’habitude pour justifier à l’opinion national tant international l’usage des énormes budgets alloués à leurs institutions et missions. Les institutions tels : CNLG, IBUKA… engloutissent des grosses sommes pour des maigres résultats. 

A vrai dire et malgré l’importance des tâches, engagement personnel exigeant et leurs compétences pour mener à bien leurs missions de recherche de la vérité sur le génocide dit tutsi et la prévention d’un autre. Le Dr J. D. BIZIMANA et Cie c’est-à-dire Jean Damacene BIZIMANA, Tom NDAHIRO… sont embourbés dans un conflit tribal où ils sont partisans, victimes, procureurs et juges. Il en résulte un manque de recul et d’objectivité. 

Bien qu’ils sont infatigable et doués dans la communication ; leurs travaux sont une étalage d’ignorance et malhonnête intellectuelle. Leur recherche soulèvent beaucoup des points politique contestable considérés comme éléments fondateurs de la haine anti-tutsi au Rwanda. A force de travailler dans un environnement politique et cercle fermé sans contradiction possible, craignant le risque d’être pris pour des traîtres à moindre écart par les leurs, ils ont choisi leur camp, leur tribu et ils se croient toujours avoir raison sur les autres. C’est du gâchis, de l’aliénation de leur statut de chercheur. Ils disposent de toute la matière nécessaire pour fouiller cet épisode de notre histoire dramatique au lieu et place de leur cafouillage. 
Historiquement le Rwanda est un pays millénaire dont on connaît son histoire de façon assez suffisante et chronologiquement à peu près fiable. L’histoire rwandais met en exergue le rôle légué à la tribu hutu de servir à la tribu tutsi à l’instar de Noël et son fils Cham. 

Genèse 9. 23-27: Cham, le père de Canaan, vit que son père était nu et il en informa ses deux frères qui étaient dehors.
23 Sem et Japhet prirent le manteau, le placèrent sur leurs épaules à tous deux et, marchant à reculons, ils en couvrirent leur père qui était nu. Comme leurs visages étaient détournés, ils ne virent pas la nudité de leur père.
24 Noé, ayant cuvé son vin, se réveilla et apprit ce qu’avait fait son plus jeune fils.
25 Il dit : « Maudit soit Canaan ! Il sera pour ses frères l’esclave des esclaves.»
26 Et il ajouta : « Béni soit le Seigneur, le Dieu de Sem ! Que Canaan soit son esclave !
27 Que Dieu mette Japhet au large ! Qu’il demeure dans les tentes de Sem, et que Canaan soit son esclave.»

Les blancs se sont servi de cette histoire de Cham pour légitimer et légaliser l’esclavage du noir. Au passage Noé était lui-même noir. La malédiction en question vise une personne et non sa couleur de peau. 

Au pays des milles collines et de mille maladresses il y a une histoire de ce genre à la sauce locale qui a longtemps fait les chou  gras des aristocrates Tutsi :
Je nomme Gatutsi chef de ma famille parce qu’il a fait preuve de beaucoup de vaillance. Et toi, Gahutu, comme tu n’as pas suffisamment montré que tu as quelque chose de plus que ton frère aîné, je te condamne au pénible travail de la terre. Tu seras en outre le serviteur de ton frère cadet; qu’il te tue ou te sauve s’il le veut ; tes arrière-petits-enfants eux-mêmes n’échapperont pas dans le futur à cette malédiction.

Extrait du livre de Pierre Smith, le récit populaire au Rwanda 

« Gatutsi mugize umutware mu muryango wanjye, kuko yerekanye ubutwari bihagije. Nawe Gahutu, kuko uterekanye bihagije ko ufite icyo urusha mukuru wawe, nkuvumishije kuzakora umurimo uvunnye wo guhinga. Byongeye kandi uzabe umugaragu wa murumuna wawe, akwice cyangwa agukize uko ashaka, n’abuzukuru bawe kugeza kera, uwo muvumo ntibazawusimbuka. Gatwa, kuko ari ikijibwe bitagereranywa, azatungwe no gusega, icyo azakesha ubutaka kizabe ibumba. Urubyiruko rw’igihe cyose ruzamunene, rwaba urwa Gatutsi, rwaba urwa Gahutu, cyakora azarye iby’abo amashyengo ye azashimisha. » 

Cette histoire de la  malédiction (du hutu maudit) est belle bien connue et est la première source de haine entre hutu-tutsi. 

La deuxième source de déchirements et de haine entre hutu-tutsi est observable au cœur de la période d’extension territoriale du Rwanda. 
L’histoire dit que le Roi Mutara I NSORO II SEMUGESHI (vers 1540) un véritable homme d’état, a donné la règle à suivre pour annexer les territoires voisins de façon rationnelle et dans le temps. Conscient de la nécessité de consolider le pays avec le territoire acquis à chaque conquête.

De travailler les champs et renouveler la génération des guerriers tout en mâtant les révoltés éventuelles. D’unifié la population par le kinyarwanda (la langue rwandaise) , l’imana y’i Rwanda et la culture rwandaise.

Cependant l’unification s’est fait au tour de tout sauf la liberté et  l’égalité en droit. les populations des territoires annexés ont été réduites au servage au même titre que les hutu devenant de facto des hutu+leur origine ethnique.

Exemple hutu Ababanda, hutu abagesera…
Les hutu constituent le menu peuple corvéable à la merci à travers l’histoire du Rwanda ancien. Les rois Nyiginya-tutsi prédestinés à consolider les gains des guerres : (population, territoires et bétaillères) n’ont pas unifié les rwandais autour des valeurs d’égalité et liberté. 

A quel moment de l’histoire monarchique, un hutu et un tutsi ont été Unis par les valeurs du vivre ensemble sur le même pied d’égalité ?

Le FPR Inkotanyi cherche à unir les rwandais sur les mêmes valeurs d’antan : autour de la langue rwandaise, la culture rwandaise et comme nouveauté le génocide. Ainsi, dans les ingando, les amatorero et les Ndi Umunyarwanda… Le FPR Inkotanyi abrutit la masse avec son récit de l’histoire nationale bidon et ôté des éléments clé. Ces sont des écoles d’apprentissage à la soumission aveugle nécessaires à la continuité du système FPR Inkotanyi. 

Pour bien cerner la politique hypocrite du FPR Inkotanyi, on nous trompe avec des soi-disant mariage entre hutu-tutsi, la langue, les us et coutumes communes entre rwandais. 

Au cour de notre histoire de l’homme noir les enfants issus des unions intertribales et inter-ethnique ont vu le jour dans la période d’esclavage, coloniale, d’apartheid  et de ségrégation raciale pour autant ce constat ne change pas la nature fâcheuse des conditions juridiques inhumaines  dans leurs sociétés et dans leurs époques correspondent. L’homme noir a été forcé de parler le français, anglais, l’espagnol, le portugais, l’arabe…  comme langue et de se convertir à la religion chrétienne ou musulman.  C’est le cas au Rwanda on ne peut pas idéaliser la monarchique nyiginya-tutsi, juger ou évaluer le vivre ensemble par le fait que le kinyarwanda, la culture et le nombre des couples mixité ou les enfants issus de ces unions sans tenir compter des barrières juridiques à leur épanouissement.  De tout les temps avant la révolution de 1959 les rapports entre les hutu et les tutsi ont toujours été basé sur le servage. C’est d’ailleurs le fin bref résumé de la lettre des grands abagaragu b’ibwami. 

Cette lettre est la première source de haine et de la polarisation de la vie politique rwandaise moderne en pôle hutu-pôle tutsi. 

Le fait que le Dr Jean Damacene BIZIMANA et cie font fi et profil bas en connaissance de cause sur cette partie de notre histoire commune hutu-tutsi disqualifié leurs travaux de recherche et leur cafouillage dénonce leur immaturité et malhonnête intellectuelle. Le CNLG, IBUKA ont pour mission de nuire à la communauté hutu, de légitimer la guerre civile initiée par le FPR Inkotanyi le 1er octobre 1990 et bien attendu de soutenir ses orientations politiques sous le camouflage du génocide dit tutsi. 

Toute recherche de la vérité constructive et des racines du conflit hutu-tutsi doit creuser en profondeur dans le Rwanda pré colonial.