L’ONU complice pour forcer les réfugiés à rentrer au Rwanda

Les FDLR ont démontré au monde entier leur volonté de s’engager pour retrouver la paix au Rwanda en particulier ainsi que dans la région des grands lacs en général.

Pour ce faire, les FDLR ont désarmé un grand nombre de leurs combattants. Ces derniers et leurs dépendants ont été cantonnés dans les camps de Kanyabayonga, Walungu et à Kisangani suivant les accords conclus avec la SADC, la MONUSCO et le gouvernement de la RDC.

À vrai dire, les FDLR ont respecté leurs engagements tandis que les autres parties ont opté à œuvrer contrairement à leurs engagements pour satisfaire à la volonté de Paul Kagame afin que ce dernier finisse ce qu’il avait commencé dès le 01 octobre 1990.

En déposant les armes, la SADC, la MONUSCO et la RDC avaient promis aux FDLR qu’ils feront tout ce qui était à leur pouvoir jusqu’à ce qu’ils amènent le gouvernement rwandais sur la table de négociation. Jusqu’alors, aucun geste montrant la bonne volonté de Kigali de dialoguer avec ces réfugiés est indétectable. Par contre, le gouvernement rwandais a mis toutes ses forces et outils afin que ces réfugiés ne trouvent aucune assistance. Ceci en vue de . C’est le pouvoir de Kigali qui a corrompu la MONUSCO et le gouvernement de la RDC afin que ces réfugiés ne bénéficient plus de la nourriture, de l’eau, soins médicaux et tout traitement digne d’une personne humaine.

Ce qui est très déplorable et intolérable, depuis le 17 novembre 2018, les Fardc commandées par le Général Edmond ILUNGA viennent d’attaquer le champ des cantonnés de Kanyabayonga. Les pauvres réfugiés ont pris fuite vers le camps des soldats de la MONUSCO. Au lieu de secourir ces malheureux, la MONUSCO s’est contentée se mettre en place une clôture de fil des barbelés pour empêcher ces victimes d’entrer dans le camps onusien. Alors, c’est ça le maintien de la paix? C’est ceci l’impartialité de l’ONU? C’est ça la protection des civils?

Notons que parmi ces cantonnés réfugiés, il y a bon nombre d’enfants, de femmes et des vieillards.

Au cours de ce cachette dans la brousse, deux femmes ont mis au monde en catastrophe. Jusqu’à l’heure actuelle, ces dernières restent coucher dans une tranchée et l’on connait pas si elles et les nouveaux nés sont vivants ou morts car, ils n’ont pas reçu aucun soin de premier nécessité.

Le Major DHARMEND (de nationalité indienne) qui commande les casques bleus chargés de protéger ces cantonnés, ce matin, est arrivé sur les lieux et a constaté la situation extrêmement dégradante et inhumaine dans laquelle se trouve ces réfugiés. Ce qui est très choquant, il n’a rien fait pour secourir et protéger ces créatures mourantes.

Encore aujourd’hui, le 20 novembre, dans l’avant midi, le responsable de ce camps de Kanyabayonga en la personne de Major FIKIRI MACHIBYA (Tanzanien) est arrivé également sur place. Au lieu de faire quelque chose réconfortant ces victimes, il s’est contenté de les photographier et après, il a monté à bord de son véhicule et il les a laissés dans la gueule du loup (les Fardc).

Imaginez-vous, depuis le 17 jusqu’alors, ces personnes se trouvent dans les tranchées et d’autres dans des buissons. Elles n’ont reçu aucune ration ( nourriture et eau). Qui peut résister durant tout ce temps? Leurs bourreaux veulent que ces réfugiés soient complètement affaiblis pour qu’ils puissent les attraper sans résistance et les rapatrier contre leur gré au Rwanda.

Quel est le rôle de la MONUSCO? Que dira l’ONU si tous ces réfugiés meurent à cause de la sa complicité avec les Fardc et le gouvernement rwandais?

Que dira la SADC qui a signé les engagements lors de la mise en place de ces camps de cantonnement? Pourquoi la CIRG, UA, SADC, UE et ONU sont si silencieuses alors qu’une partie de la population hutu est sur le point d’être exterminée? Est-ce les Hutu ne font pas partie des personnes à protéger?

Il est temps que les leurs viennent à leur secours et usent tous leurs moyens afin de dire à leur oppresseurs que: « Trop, c’est trop ».

Tous les hommes et femmes de bonnes volonté sont priés de venir au secours à ces paisibles créatures que le FPR et ses alliés cherchent à exterminer à l’instar des amérindiens.

Fait à Masasi, le 20 novembre 2018

Camarade A
(sé)