PAUL KAGAME : Un délinquant dangereux architecte de sa propre chute.

Le Président Kagame mène une vie mouvementée comparable à celle d’un délinquant récidiviste. Hier il a ordonné à ses forces de sécurité d’enlever Mr Alexis Bakunzibake, vice-président de PS- Imberakuri. Si Alexis est chanceux et échappe à la mort aux mains des bourreaux de Kagame, il se retrouvera languissant en prison, à côté de Victoire Ingabire, Présidente des FDU-Inkingi, Bernard Ntaganda, Président – fondateur du PS- Imberakuri, Déo Mushayidi, Président du PDP, et beaucoup d’autres Rwandais innocents incarcérés pour leur croyance et lutte pour la liberté. Il se pourrait aussi qu’Alexis soit libéré, quand ses bourreaux se rendront soudainement qu’un crime commis au grand jour peut être une erreur qui leur coutera cher. L’assassinat de Sendashonga et de Lizinde, la décapitation horrible de Rwisereka, l’assassinat d’Ingabire et de Rugambage, la tentative d’assassiner le Général Nyamwasa, et les multiples coups de couteau que vient d’endurer Frank Ntwari en Afrique du Sud sont autant de crimes crapuleux dignes d’un tueur en série primitif.

Kagame recèlent dans ses placards beaucoup de squelettes: Celles des Président Habyarimana du Rwanda, Ntaryamira du Burundi, Kabila de la RDC, des millions de Rwandais et de Congolais massacrés en RDC, des Rwandais assassinés à l’étranger depuis 1994, et sa soif de tuer ne fait que continuer aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’étranger. Les rapports des enquêtes internationales sur ses crimes ne le dissuadent pas. Soit il les ignore, soit il les manipule avec l’aide de ses complices dissimulés au sein de la communauté internationale. Tel a été le sort réservé au Rapport de Gersony, au Rapport Mapping, à l’Enquête des français, et du TPIR. Il a à plusieurs reprises abusé la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC, causant des millions des morts, sans la moindre inquiétude d’être traduit en justice. C’est seulement tout récemment que le monde s’est timidement rendu compte que Kagame est un type non seulement dangereux pour les Rwandais, mais aussi pour les voisins du Rwanda. Quand il a appris que des Rwandais ont présenté son cas devant la Procureure de la Cour Pénale Internationale à la Haye il y a deux semaines, il a réagit avec dédain en disant: « je m’en fous ». Kagame a été traduit devant les tribunaux dans les états d’Oklahoma et d’Iowa aux Etats-Unis pour avoir abattu l’avion de Habyarimana, et l’affaire est tellement évidente que l’immunité présidentielle est le seul moyen de défense à sa disposition.

Malgré la bravade publique qu’il affiche, Kagame devient de plus en plus un homme isolé, frustré, fâché, peu sûr et dangereux, déterminé à entraîner toute une nation et ses 11 millions de citoyens dans une autre tragédie, pourtant évitable. Les Nations Unies l’accusent d’avoir initié et de soutenir par tous les moyens la rébellion M23 en RDC. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, les Pays Bas, la BAD, la Suède, et l’Allemagne ont suspendu l’aide. La SADC a donné son avertissement au régime de Kigali. Dans sa réponse, le régime de Kigali a ironiquement amplifié sa rhétorique dure anti-Occident, en essayant de mobiliser les Africains que Kagame a longtemps méprisés et minés quand il se prenait encore pour l’enfant chéri de l’Occident. Le régime vient même de mettre en place le soi-disant Fonds de développement Agaciro, alimenté par des contributions forcées d’une population déjà appauvrie. La richesse de Kagame qui mène une vie scandaleusement luxueuse demeure intacte. Kagame a indiqué que l’ouest l’a mis dans un coin, contre le mur, mais qu’il est capable de s’en tirer. Plutôt que de chercher un moyen d’arrêter les pertes que subit le Rwanda, il préfère proférer la guerre et la violence tambour battant. La vérité en est qu’ il s’est placé au point de non retour. Il a poussé les Rwandais et le Congolais contre le mur. Lentement mais sûrement le voile de la peur s’effrite, et les Rwandais et les Congolais n’ont plus rien à perdre si ce n’est leur misère. Tuer et emprisonner plus de Rwandais ne le sauvera pas. Au contraire, plus de répression attise la colère. Quand la mobilisation et l’organisation auront atteint la masse critique, la colère et la peur se transformeront en armes du changement pacifique. Quand ce moment viendra, et chaque jour qui passe nous rapproche un peu plus près de la fin de la récréation, Kagame sera à la merci du peuple et de la loi.

RNC rend hommage à vous, combattants de la liberté du PS-Imberakuri et des FDU- Inkingi.

Nous remporterons la victoire!

Theogene Rudasingwa