Le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Joey Bimha, a indiqué dans un communiqué publié mercredi que le Zimbabwe allait se joindre aux autres pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, organisation sous-régionale) dans une mission visant à ramener la paix dans l’est de la RDC.
M. Bimha a indiqué que la force de la SADC serait composée de troupes venant de tous les pays membres.
L’organisation sous-régionale et le gouvernement congolais devront prendre en charge le gros des dépenses liées au déploiement.
« Le Zimbabwe va apporter des troupes et bien sûr une partie des frais y afférents, mais l’essentiel des dépenses sera couvert par des ressources venant de l’extérieur, notamment de l’Union Africaine et même des Nations Unies », a ajouté M. Bimha, sans préciser le nombre de soldats que son pays comptait fournir à la force régionale.
L’idée d’une telle force régionale a été émise lors d’une réunion de la Troïka de la SADC sur la paix et la sécurité tenue la semaine dernière en Tanzanie, et au terme de laquelle, il avait été décidé de l’envoi d’une force neutre de 4.000 hommes dans l’est du Congo.
C’est la seconde fois que le Zimbabwe décide d’envoyer des troupes en RDC. C’est en 1998 qu’il avait envoyé pour la première fois un contingent au Congo démocratique pour aider le régime du défunt président Laurent-Désiré Kabila à faire face à des rebelles soutenus par le Rwanda et l’Ouganda.
Cette guerre très coûteuse pour le Zimbabwe avait englouti une bonne partie du budget national, et selon certains analystes, le déclin économique du Zimbabwe provient en grande partie du coût de ce conflit
