Responsabilités du Général Roméo Dallaire dans le Drame rwandais

Le Général Roméo Dallaire était à la fois le Commandant des Forces de  la MINUAR (Mission des Nations Unies pour l’Assistance au Rwanda)   et la MONUOR  (Mission d’Observation des Nations Unies en Ouganda et  au  Rwanda) pendant la catastrophe rwandaise d’avril 1994.

I- Complicité  dans la planification de l’assassinat  du Président Juvénal Habyarimana :

Le Général Roméo Dallaire, Commandant des Forces de la MINUAR a fait tout son possible pour obtenir de l’Etat-Major de l’Armée Rwandaise la réduction de l’escorte présidentielle pendant les déplacements du Président Juvénal Habyarimana, par route ou lors des manifestations.

N’ayant pas réussi, il a demandé qu’il soit informé du calendrier du Président de la République, des effectifs en tenues civile et militaire déployés sur les itinéraires empruntés par l’escorte présidentielle, des effectifs déployés sur les lieux de manifestations auxquelles participait le Président de la République, etc…

Ayant obtenu une fin de non recevoir, le Général Dallaire a demandé la suppression des jeeps mitrailleuses de l’escorte présidentielle alors que la MINUAR les utilisait pour escorter les dignitaires du FPR. Il a aussi essuyé un échec. Toutes ces démarches indiscrètes étaient plutôt suspectes aux yeux des services de sécurité.

Deux jours avant l’assassinat du Président Juvénal Habyarimana, le Général Dallaire a posé à un représentant du Ministère de la Défense Nationale cette question insidieuse:  « qui serait le successeur du Président  Habyarimana en cas d’accident ». Il n’a pas posé cette question au hasard. Il savait probablement que quelque chose se tramait.

Le 2 avril 1994, Paul Kagame a informé le Général Roméo Dallaire qu’il préparait un cataclysme, mais Dallaire n’a rien fait pour l’en dissuader.  Dallaire l’explique dans son livre en ces termes:

«  Le samedi matin, le 2 avril, j’ai rencontré le Ministre de la Défense […]    Après l’avoir quitté, j’ai pris un hélicoptère pour Mulindi pour rencontrer Kagame après le déjeuner. Il m’a paru distant et un peu renfermé lorsque je lui ai posé la même longue liste de questions épineuses. Il a réagi à peine, même lorsque je lui ai annoncé que j’avais reçu mes hélicoptères et que nous allions commencer nos opérations de reconnaissance de façon régulière au-dessus de tout le pays, y compris de sa zone d’opérations. Son attitude était un peu surprenante, étant donné qu’il s’ingéniait à garder le secret sur les mouvements des troupes du FPR et leurs capacités de frappe […] Finalement, je lui ai demandé s’il avait des questions à me poser. Il a voulu savoir ce qui se passait relativement à la proposition concernant l’admission du CDR et du PDI. J’ai regardé son visage. Jamais, je ne l’avais jamais vu aussi sombre. Il a seulement ajouté que nous étions à la veille d’un cataclysme et qu’une fois enclenché, aucun moyen ne permettrait de le contrôler »

Ce cataclysme n’était rien d’autre que les massacres interethniques que Paul Kagame avait planifié de provoquer par l’assassinat  du Président  Juvénal Habyarimana, ainsi que la reprise de la guerre avec refus du cessez-le-feu.

Le Général Dallaire n’a initié aucune enquête sur l’assassinat des Présidents Juvénal Habyarimana et Cyprien Ntaryamira  le 6 avril 1994 alors que l’attentat a été commis  à l’intérieur de sa zone de contrôle exclusif. Il aurait dû interroger les éléments du contingent belge qui avaient des positions dans la zone  de Masaka et y faisaient des patrouilles le soir de l’attentat, ou acter leur rapport sur l’attentat, mais apparemment il n’a rien fait.

Alors que des témoins oculaires, y compris les militaires de la MINUAR déployés à l’aéroport international de Kanombe et postés plus précisément à la tour de contrôle avaient observé les missiles touchant l’avion et en ont fait le rapport, Dallaire continuait de prétendre qu’il s’agissait d’un accident pour semer la confusion.

II- Complicité dans la Planification de la reprise de la guerre

Parlant du problème ethnique entre les Hutu et les Tutsi à ses compatriotes Canadiens venus au Rwanda pour, disaient-ils, s’informer sur le système de l’enseignement privé, le Général Dallaire leur a déclaré: « Les Tutsi sont bons, intelligents et bien éduqués, tandis que les Hutu sont des monstres. C’est ceux-là même qui sont intelligents qui doivent gouverner et non nécessairement la majorité. D’ailleurs j’ai conseillé à Kagame de ne plus attaquer en dispersant ses forces mais plutôt de concentrer ses troupes sur la prise de la capitale » ; Ceci fut révélé par une personne de confiance de Dallaire qui accompagnait ses visiteurs, mais qui ne partageait pas sa partialité!

Concernent la violation de l’Accord de Paix d’Arusha en général et la reprise de la guerre:

-Le FPR a massacré la population civile dans la sous-préfecture de Kirambo la nuit du 17 au 18 Novembre 1993, dans la vallée de Nyarugenge en Commune Ngenda-Kigali rural à partir du Burundi le 29 novembre 1993 en pleine journée et à Kabatwa en Commune Mutura-Gisenyi la nuit du 29 au 30 novembre 1993. Il a assassiné des leaders politiques, notamment le Ministre Félicien Gatabazi et Mr Martin Bucyana respectivement le 21 et le 22 février 1994, ainsi que Alphonse Ingabire alias Katumba le 31 mars 1994. Mais le Général Dallaire n’a publié aucun résultat des enquêtes menées si enquêtes il y a eu.  Les membres des FAR qui étaient désignés à la Commission d’enquête n’ont pas été associés.

-Le FPR a violé l’Accord de paix d’Arusha et le cessez-le-feu à plusieurs reprises, a massé les armes et les munitions dans la zone sous son contrôle et dans la zone tampon à partir de l’Ouganda,  en  préparant la reprise des  hostilités  d’avril 1994, y a exercé le terrorisme et y a commis des assassinats politiques au su de la MONUOR et la MINUAR.

Le  Général Romeo Dallaire n’a jamais dénoncé ces préparatifs ni condamné la  violation de l’Accord de paix d’Arusha et du cessez-le-feu, alors que, en cas de violation de l’accord ou de cessez-le-feu, il devait le dénoncer, établir les responsabilités, blâmer le fautif, en faire rapport aux Nations Unies et informer la partie adverse. Rien ne devait être son secret personnel dans ce domaine. Mais sa complicité a primé sur la neutralité. Il n’a rien fait pour en dissuader le FPR et le contraindre à évacuer complètement la zone tampon. Il n’a pas publié les résultats des enquêtes menées, sinon il les a cachés à  la partie gouvernementale.

La collaboration du Général Romeo Dallaire avec le FPR d’une manière générale est détaillée ci-après :

*Le Général Dallaire a suivi les activités du Commandement seulement du côté gouvernemental pour interdire les approvisionnements, les recrutements et les entraînements, pendant que le FPR continuait ses préparatifs de reprendre les combats.

*Le Général Dallaire effectuait des visites improvisées dans des Camps et sur les positions occupées par les FAR. Sur place, il se renseignait auprès de la Troupe sur le moral et l’état de combativité, l’armement sur place surtout les armes d’appui, en évitant d’approcher le Commandement des Unités.

*Sous prétexte de faciliter la délimitation de la zone tampon, pour ensuite faciliter la désignation des zones de rassemblement et de cantonnement, il demanda avec insistance à l’EMAR de lui fournir l’emplacement des différents postes de Commandement sur terrain jusqu’au niveau bataillon, les effectifs déployés et ceux des arrières.

Toutes ces informations lui furent fournies de bonne foi, mais à leur usage, les FAR se rendirent compte que c’est un cadeau fait à l’ennemi. Le Général Dallaire jouait le rôle d’un espion du FPR.

*Dans toutes les réunions de la Commission mixte FAR – FPR sur les zones de rassemblement et de cantonnement, il n’a jamais caché sa partialité en faveur du FPR. Il n’hésitait pas chaque fois à relayer le FPR pour présenter sa position, l’appuyer ou la défendre comme s’il faisait partie de sa délégation. Ce qui laissait croire qu’ils se concertaient avant la convocation de la réunion. Il prenait même l’initiative de faire des propositions de nature à piéger les FAR au profit du FPR. Par exemple au cours de la réunion du 23 mars 1994 à Ngondore,  il a demandé aux FAR de céder au FPR des bandes de terrain dans les zones opérationnelles de Ruhengeri et Byumba pour le cantonnement de ses troupes, sous prétexte que le FPR ne pouvait pas trouver des terrains convenables dans la zone sous son contrôle. Comme c’en était trop, le chef de la délégation des FAR, alors le Colonel BEMSG Aloys Ntiwiragabo, Responsable des renseignements militaires à l’ Etat-major de l’ Armée Rwandaise,  lui ai demandé pourquoi il ne fait qu’appuyer la position du FPR dès le début de la réunion  et prend même cette initiative de demander des concessions en sa faveur. Se sentant  comme pris en flagrant délit, Dallaire répondit spontanément en ces termes: « Je croyais que c’était inclus dans ma mission. Alors je vais demander à l’ONU de redéfinir mes responsabilités ». Par cette réponse spontanée il avouait qu’il avait la mission d’aider le FPR. Pour esquiver il enchaîna en proposant qu’on prenne le repos sous prétexte qu’il était fatigué. Au retour on n’est plus revenu sur ce sujet.

*Le Général Dallaire collectait des informations sur les FAR et les livrait au FPR, tel qu’il s’en vante à la page 121 de la version originale anglaise de son livre  «Shake the hands with the devil » (J’ai serré  la main du diable) en ces termes : « I also ensured that the existence of these officers was passed on to Kagame so that RPF would realize there were moderates they could potentially work with inside the present security forces ».           

Mais il a pris le soin de supprimer ce passage dans la version française.

*Lorsque le Bataillon du FPR est sorti en masse de sa base au CND le 07 avril 1994   après-midi et a repris  publiquement la guerre en investissant des Quartiers de la Capitale  Kigali et des carrefours stratégiques, le Général Dallaire est allé  le signaler au Comité de Crise.

A la question de savoir pourquoi il ne l’a  pas empêché alors qu’il avait des chars   positionnés autour du CND, au lieu de dire au moins qu’il avait essayé et que le FPR  a refusé, il dit simplement : « Le FPR vient de montrer sa stratégie, vous n’avez qu’à   montrer la vôtre. »

*Le 21 avril 1994, il ment au Chef EMAR que le FPR s’est déjà engagé par écrit de respecter le nouveau statut de l’Aéroport de Kanombe proposé par la MINUAR. Or ce n’est que le 22 Avril 1994 qu’il demande au FPR sa coopération et son engagement écrit qui respecte ledit statut.

*Dans une série de lettres relatives à la violation de la zone tampon créée entre les installations de la MINUAR et les troupes des belligérants (FAR – FPR), le Général Dallaire a accusé les FAR d’avoir tiré sur le Stade Amahoro abritant le détachement bengladais et 4.000 réfugiés et l’Hôtel Amahoro (QG MINUAR) le 19 avril 1994.

Ces tirs étaient considérés comme une  violation de  la distance de sécurité qui était de 100 m des installations de la MINUAR pour la troupe, 500 m pour les armes à tir direct et 1.000 m pour celles à tir courbe. Le Chef  EMAR rétorque que c’était une riposte aux tirs d’un mortier du FPR installé au carrefour « Chez Lando », à 200 m seulement (au lieu de 1.000 m) du Quartier Général de la MINUAR. Le Général Dallaire reconnut ces faits. Cet épisode montre donc comment le FPR pouvait se permettre de violer la zone de sécurité de la MINUAR sans être inquiété par le commandant de cette dernière.

*Le Colonel qui commandait le contingent du Bangladesh au sein de la MINUAR a aussi dénoncé cette complicité du Général Romeo Dallaire dans son rapport de fin de mission. Il dit ceci:

«  Les militaires du Bangladesh n’étaient pas au courant que les Nations Unies étaient venues au Rwanda pour aider le FPR à prendre le pouvoir. Le Général Roméo Dallaire a autorisé les troupes du FPR d’occuper et d’assurer la sécurité de la zone des nations unies au Stade Amahoro. La MINUAR participa à la guerre en faveur du FPR. Des armements lourds tiraient depuis les bâtiments des Nations Unies sur la ville de Kigali». (voir Edouard KAREMERA dans « Le drame rwandais. Les aveux accablants des chefs de la mission des Nations Unies pour l’Assistance au Rwanda » Editions Sources du Nil, 2006.

*Quand 9 Cartes d’identités de la MINUAR  avec photos furent trouvées comme badges sur les cadavres des éléments du FPR Inkotanyi, le Général Romeo Dallaire nie l’implication de la MINUAR. Il prétendit que « ces cartes sont incomplètes, fausses et devaient être détruites par le secrétariat du bataillon Ghanéen.

Elles ont été subtilisées après son déménagement de Byumba vers Kagali ». Malgré ces prétentions, l’on se rend compte à quel point les éléments du FPR pouvaient se présenter sous la couverture des insignes de la MINUAR.

*Un jour, le Général Dallaire se présenta à l’Etat-Major de l’Armée Rwandaise et demanda discrètement aux soldats où la première bombe lancée sur les bâtiments de l’Etat-Major était tombée. C’était sur le studio-photo. Il leur a dit: « si c’était moi, j’aurais visé le bureau du Chef d’Etat-Major ». -Il est de formation « artilleur »-. Il est reparti et le lendemain effectivement une bombe a atteint le Centre des transmissions. Ceci signifie qu’il avait fourni les données de correction au FPR.

*A partir de fin avril 1994, il multiplia ses manœuvres dilatoires. Ainsi, il demanda avec arrogance au Chef d’Etat-Major de l’Armée Rwandaise de l’aviser chaque fois quand les FAR prévoient un assaut sur le tronçon de route Remera-CND-Hôtel Méridien. Ce sont des informations qu’il voulait en fait livrer au FPR

*Il demanda que l’Hôtel Méridien continue à être une installation des Nations Unies, mais ne fit pas appliquer par le FPR les directives de la MINUAR relatives au déploiement de troupes et armes aux environs des installations des Nations Unies en ce qui concerne cet Hôtel. Les deux forces ont quasiment cohabité dans l’Hôtel.

*Le 06 mai 1994, le Chef d’Etat-Major de l’Armée Rwandaise se vit dans l’obligation de fustiger énergiquement les soupçons injustifiés du Général Dallaire à l’encontre des FAR qu’il accuse à tort d’avoir tiré sur l’Aéroport de Kanombe alors que l’aéroport était encore sous leur contrôle.

Il lui répondit en ces termes: « Nos hommes et nos matériels restent sur ce site pour le défendre et nos éléments ne peuvent y orienter les tirs. Cet aéroport est pour nous d’une importance capitale pour les approvisionnements divers et l’acheminement d’aides humanitaires… Pour nous, il serait antithétique de défendre un endroit et en même temps le détruire… ».

III- Révélations faites par un des officiers de liaison de la MINUAR  sur les activités louches et la complicité du Général Dallaire:

«  Le Général Dallaire collaborait avec le FPR. Il a à plusieurs reprises facilité l’infiltration des  éléments  du FPR déguisés en femmes.

Il cachait à Roger Booh-Booh des rapports qu’il  rédigeait lui-même  et qu’il adressait personnellement à son Gouvernement et à l’ONU alors que Booh-Booh était son Chef direct.

Il s’attribuait le mandat politique à la place du Docteur Jacques Roger Booh-Booh.                 

Il avait créé un climat de tension entre les casques bleus belges et le reste de la MINUAR.

Il manifestait un mépris envers les Officiers noirs.»

IV- Parti pris et dissimulation de la vérité

*Le Général Roméo Dallaire  n’a pas voulu publier les résultats des enquêtes menées sur les massacres commis dans la zone tampon, à Bwisige, Ngarama, Nyamugali, Kidaho, Nkumba, Cyeru et dans la Commune Mutara en Novembre 1993 parce que le rapport de la Commission accablait le FPR.

*Il a fait pression sur le Gouvernement Rwandais en laissant au FPR toute la liberté de manœuvre depuis l’arrivée de la MINUAR au Rwanda. Au lieu de créer des Commandements opérationnels de la MINUAR dans les 2 Camps, il a créé seulement le Commandement du côté Gouvernemental pour interdire les approvisionnements, les recrutements et les entraînements, pendant que le FPR continuait ses activités et préparait les combats.

*Un jour, rentrant du Canada, il a déclaré que le FPR faisait pression au Nord,  mais il n’a rien fait pour l’en dissuader.

*Juste à la fin du mois de mars 1994, la MINUAR à Byumba a constitué des stocks très importants qui ont été laissés au FPR.

*Le contingent belge à la MINUAR avait constitué des dépôts de munitions à Rutongo et au Mont Rebero, et les a cédés au FPR.

*L’armement du contingent bangladais au Stade National Amahoro a été cédé au FPR.

*A la prise de l’Aéroport de Kanombe par le FPR, le Général Dallaire a manifesté de la joie.

V- Trahison du Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies

 Dans sa complicité avec le FPR, le Général Roméo Dallaire a trahi, non seulement les FAR et le Peuple Rwandais, mais aussi son supérieur le Dr Jacques Roger Booh-Booh, Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU au Rwanda.

En effet au cours d’un entretien qu’il a eu avec une autorité du FPR  se présentant sous le mot code « OB » le 30 avril 1994, intercepté par le centre d’écoute de l’ EMAR, « le Général Dallaire a conseillé au FPR d’adresser au Conseil de Sécurité de l’ONU tous les reproches à formuler contre le Dr Roger Booh-Booh, et a promis au FPR de l’aider dans ces démarches ».

VI- Dissimulation de la vérité sur l’attentat contre l’avion du  Président Habyarimana

 Le Général Romeo Dallaire est impliqué dans la dissimulation de la fausse boîte noire  attribuée au Falcon 50 du Président Juvénal Habyarimana   qui a été abattu dans la soirée du 06 avril 1994. Ladite boîte noire  a transité par son bureau à Kigali quelques semaines après l’attentat a-t-il déclaré lorsqu’elle a été retrouvée dans les tiroirs des Nations Unies en 2004. Le Général Dallaire fit alors état de la mise en seine de l’avoir ramassé sur  les lieux du crash par la MINUAR le  24 ou 27 mai 1994.

Le Général Dallaire a omis d’informer le Commandement des FAR et le Gouvernement intérimaire de cette soi-disant découverte, alors qu’il était encore en liaison avec eux, puisque le Commandement des FAR n’est sorti de Kigali que le 04 juillet 1994. Par ailleurs le Général Dallaire pouvait aller voir le Commandement des FAR et le Gouvernement n’importe où ils se trouvaient avant la sortie du Pays le 17 juillet 1994. Mais il ne l’a jamais fait. Il ne voulait pas tout simplement que les FAR et le Gouvernement sachent la provenance douteuse de la fausse boîte noire qui ne provenait pas de l’épave, et qu’ils commandent le décryptage qui aurait démontré à temps que c’était une fausse boîte noire.

Il a transmis la fausse boîte noire aux Nations Unies à New York en complicité avec les fonctionnaires du Secrétariat Général des Nations Unies qui l’ont cachée pendant plus de dix dans les armoires, où elle a été retrouvée grâce à l’enquête du juge antiterroriste Français Jean Louis Bruguière en 2004.

L’ONU se refuse toujours de dévoiler la vérité sur la provenance de cette fausse boîte noire et  son cheminement jusqu’au lieu du crash 7 semaines après l’attentat.

Cependant l’article de Patrick de Saint-Exupéry paru dans LE MONDE du 08.04.2009 nous apprend que cette boîte noire  appartenait au Concorde 209 d’Air France, immatriculé F-BVFC.

 Fait le 22  septembre 2013

 Kanyarwanda Veritas

1 COMMENT

  1. Ibi biri mu bintu bituma ndwara umutwe!
    Afazari izi nkuru mjye muzireka! Abantu bajya aho bagategura amabi maze bakajya aho bakidoga … at the same time INNOCENT people are perishing … persecuted in any way …

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