Rwanda: les chiffres de la pauvreté dénoncés par le «Financial Times»

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  1. Les faits actuels confirment les assertions de Financial Times.
    1- Le Ministre des Affaires Etrangères de Kagame, Richard Sezibera est tombé malade.
    Le Rwanda de Kagame est dit champion en matière de la gouvernance. C’est le pays à croissance économique à deux chiffres. C’est le Singapour Africain.
    Kagame, modèle d’excellent gestionnaire de la chose publique est devenu une inspiration dans certains pays d’Afrique de l’Ouest en l’occurrence.
    Par croissance économique à deux chiffres et bonne gouvernance, on entend, le service public de santé de qualité c’est-à-dire des hôpitaux publics bien équipés et de bons médecins ou service public de sante de référence en Afrique, une école de bonne qualité et des infrastructures publiques avouables.
    Si Kagame est sérieux relativement à la performance économique de son pays, le Rwanda, celui est censé avoir des hôpitaux de référence en Afrique de sorte que les oligarques de son régime se font soigner au Rwanda et par des médecins Rwandais.
    Or, le constat macabre est qu’en raison de l’état pitoyable dans lequel se trouve le service public de santé de notre pays tant que le plan humain que sur le plan matériel, le Ministre de Kagame a été évacué vers un hôpital kenyan où il est pris en charge par de médecin de qualité.
    Ce fait infirme l’existence du mythe Kagame, modèle africain an matière de la gouvernance.
    Les faits sont flagrants et parant indiscutables.
    2- Devant une flopée de fonctionnaires, après avoir constaté l’état dramatique dans laquelle se trouvent des millions de paysans rwandais et l’état réel du Rwanda, Kagame a sommé ses obligés présents de ne plus écrire ou dire que le Rwanda est champion en matière de la gouvernance car les faits contraires sont irréfutables. Il a dit à ces fonctionnaires, experts dans la fabrication de rapports et des chiffres bidons qu’ils peuvent fabriquer des rapports et des chiffres mais ils ne peuvent pas cacher la misère ou la pauvreté qui frappe massivement des paysans rwandais. Il avait raison.
    Il a dit plusieurs millions de dollars US affectés au « poste développement local du pays » ont été débloqués par les ministères compétents. Il a demandé aux intéressés de dire publiquement ce qu’ils en ont fait car les résultats de l’utilisation de ces fonds sont inexistants. Le comble est qu’après avoir constaté les détournements massifs de deniers publics par les fonctionnaires de son gouvernement, il n’en a pas tiré les conséquences.
    Les propres déclarations publiques de Kagame devant ses fonctionnaires et des millions de Rwandais confirment le bien-fondé des assertions du Financial Times.
    La réaction négative de Kagame à l’information de ce journal dont la rigueur et l’honnêteté intellectuelle ne sont pas à prouver est surprenante. Pour contester efficacement l’information donnée par le Financial Times, il aurait dû cacher l’existence de pauvreté extrême qui frappe des millions de Rwandais d’une part et celle des milliers de mendiants ou les nécessiteux sur l’ensemble du Rwanda surtout dans les villes. Or, il peut cacher tout, sauf la misère et les maladies ou les enfants de rue.
    Au regard des faits, Kagame aurait dû avoir l’outrecuidance de se taire c’est-à-die avoir la curage d’affronter la Vérité dont lui-même a, au demeurant, reconnu son effectivité devant des millions de Rwandais et étrangers. Par sa réaction négative à la réalité, il confirme lui-même la véracité de l’information donnée par le Financial Times. Il opère une fuite en avant. S’il disposait de moyens, il aurait accusé l’auteur de l’article de Financial Times de négationniste du génocide des Tutsi et d’atteinte à la sécurité de l’Etat Rwandais, confondu avec lui.

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