Selon Paul Kagame, l’Afrique a moins besoin de «médiations extérieures»

Le Président rwandais, Paul Kagame

1 COMMENT

  1. Tout homme a ses défauts et qualités. Si Kagame a des milles défauts, il a aussi des qualités
    Ses qualités
    1- Il dit ce qu’il pense que ça choque ou ne choque pas les intéressés , et peu importe qui ils sont. Ainsi devant l’Assemblée Générale de l’ONU, Kagame a dit que les dirigeants africains n’ont pas besoins de donneurs de leçon de quelque nature que ce soit. C’est chefs d’Etats Africains de régler leurs problèmes internes comme ils l’entendent. Par ses déclarations, il a dit aux prédicateurs du respect des droits de l’homme que la méconnaissance de ces droits contre leurs concitoyens ne les regarde pas. Ainsi il a dit à Macron que même si les droits de l’homme et leur respect par les Etats membre de l’OIF sont prévus par la charte de l’OIF et que ceux-ci sont tenus les respecter, il n’est tenu de les faire respecter dans son pays. Sa ministre, candidate de Macron et donc de la France a été explicite sur ce point lors de l’entretien avec un journaliste de l’AFP: il n’existe de droits de l’homme universel. Chaque pays a sa propre définition et conception des droits de l’homme. Dans cet esprit, son pays, le Rwanda ou son président a sa propre définition des droits de l’homme qui n’est pas celle stipulée dans la charte de l’OIF dont elle sera censée porter s’elle est élu Secrétaire Général de l’OIF. Il s’ensuit que ceux qui n’ont pas dénoncé ou condamné ses déclarations y compris seront mal fondés pour lui demander de réagir face aux violations massives des droits de l’homme au Rwanda ou ailleurs.
    2/ Il dément toujours tous ceux qui l’encensent. Ainsi dans l’affaire Ingabire, il a été chanté sur les toits que ce sont les juges qui l’ont condamnée pour des crimes précis colportés à grande échelle par les médias affiliés au régime Kagame. Or, Kagame vient de déclarer publiquement devant des millions de Rwandais que c’est bien lui qui l’a condamné, qui vient de la libérée et l’assigner à résidence d’une part qu’il peut revenir à sa décision à tout moment c’est-à-dire la renvoyer en prison s’elle se permette de critiquer ou ne reconnaît qu’elle lui a demandé pardon pour les crimes qu’il lui a imputés. Kagame reconnaît donc qu’il est à la fois loi, justice et juge.
    3/ Lorsqu’il profère des menaces, peu importe leur nature ou leur gravité contre ses opposants politiques, il faut le reprendre au sérieux. Il met en exécution ses menaces.
    4/ Il adore le duel ou les rapports de force.
    5/ Il est insensible aux flatteries de qui que ce soit. C’est ainsi que nonobstant sa récompense par le Président Français à son endroit à savoir la création et le soutien de la candidature de sa MINAFET à la tête de l’OIF, Kagame a immédiatement mis les points sur les i: il a publiquement dit qu’il n’a rien demandé à la France et qu’il ne demandera rien à celle-ci. Sa déclaration a été confirmée par sa ministre lors d’un entretien avec Jeune Afrique. Ainsi, il a rejeté les flatteries du ministre français à charge de la Francophonie, Jean-Baptiste Lemoyne proférées sur RFI, une radio écoutée par des millions d’Africains et des Rwandais.
    6- Kagame a détourné plusieurs millions de dollars US de deniers publics pour notamment acquérir deux jets dont un a été mis à la disposition de sa ministre pour mener la campagne sur les cinq continents. Il n’a jamais nié son méfait et pour preuve, ses avions sont immatriculés à l’étranger au vu et aussi des Rwandais dont les ses opposants en particuliers. Ces derniers n’ont pas dénoncé l’implication directe de Mushikiwabo dans ce détournement de plusieurs millions US deniers publics alors que cet élément entache gravement sa candidature à la tête de l’Homme. Tout candidat au poste de SG de l’OIF doit être au-dessus de tout soupçon. Tel n’est manifestement pas le cas de la ministre de Kagame, la candidate de Macron.

Comments are closed.