Si le ridicule tuait, notre gars serait déjà mort et enterré, moi aussi et toi aussi.

Olivier Nduhungirehe

Connaissez-vous la personne qui aime citer cette phrase ? « Heureusement que le ridicule ne tue pas! »

Voici mes impressions, rien que des impressions !

Dans ses écrits, on sent une sorte de revanche, une certaine souffrance, une sorte d’agressivité souvent mal dissimulée et aussi une volonté de reconnaissance.
Je ne la connais pas, donc loin de moi d’être catégorique.

Ce que je crois tout simplement, peut-être à tord, ce qu’il doit souffrir d’une certaine injustice. Il semble être habité par des remords, ou se sent coupable ou redevable de quelque chose.

Toutes ces souffrances et frustrations cumulées, l’amènent souvent à être ridicule et quelques fois violent. Il se croit maître des vertus, mais en même temps défend l’indéfendable, avec un talent forcé certes, dont on décèle facilement les limites, surtout quand il devient arrogant et prétentieux.

Je pense que dans sa nature, qu’il est quelqu’un de gentil, de serviable, un bon copain ! Malheureusement, il ne peut pas l’exprimer, sa varie nature. Il semble avoir enfoui au plus profond de lui-même, ce qu’il y a de mieux chez l’homme, l’humanité. Pourquoi ? Allez savoir!

On sent chez lui la peur, la soumission et quelques fois des pleurs qui grondent sans pouvoir couler.

Ecoutez-moi! Vous qui connaissez la personne, vous qui réagissez souvent à ses mails, ne le secouez pas trop, car ses larmes peuvent couler à l’extérieur alors que chez l’homme rwandais c’est une honte n’est-ce pas?

Mais si tel est votre objectif, allez-y! Vous aurez tiré sur une ambulance, ce sera votre choix.

En conclusion, si le ridicule tuait, notre gars serait déjà mort et enterré, moi aussi et toi aussi.

Salut les amis

Julien Ngango