Burundi: Perezida Ndayishimiye yabwije u Rwanda inani na rimwe

Evariste Ndayishimiye

Mu ijambo rya Perezida Evariste yavugiye ahitwa Busoni mu ntara ya Kirundo, yavuze ko u Burundi butazagirana imigenderanire n’igihugu cy’indyadya gifataho impunzi ingwate kikanacumbikira inkozi z’ibibi zahekuye u Burundi aho kuzohereza ngo zigezwe imbere y’ubutabera.

Ibi bije mu gihe hari impunzi z’abarundi zo mu nkambi ya Mahama mu Rwanda zandikiye Perezida Ndayishimiye zimusaba gutahuka.

Mwakumva ibyavuzwe na perezida Ndayishimiye hano hasi nk’uko bigaragara ku rubuga rwa twitter rw’ibiro by’umukuru w’igihugu mu Burundi.

1 COMMENT

  1. Kagame a cru que autorités burundaises ne connaissent pas son cynisme, ses fourberies, mesquineries et autres méfaits. Il s’est encore une fois gouré.
    Kagame mène une campagne à grande échelle et profère des fabulations contre le Burundi en fait contre ses dirigeants au motif qu’il n’a pas réglé régulièrement ses cotisations à l’EAC.
    Or, tous les Rwandais savent et doivent savoir que le Rwanda paye ses cotisations à l’EAC avec les aides financières internationales allouées au Rwanda par divers bailleurs de fonds et autres bienfaiteurs.
    Par rapport à son nombre d’habitants, le Rwanda de Kagame est le premier pays au monde qui a plus bénéficié des aides financières internationales de la part des bienfaiteurs et organisations internationales.
    Sans ses aides, Kagame ne peut même pas payer les soldes de ses soldats pendant deux mois comme ce fut le cas lorsque les bienfaiteurs ont fermé temporellement le robinet suite à ses mésaventures en RDC. Il s’est trouvé dans l’incapacité de payer les soldes de ses soldats pendant deux mois et les salaires des médecins du secteur public. Pour sauver la face, il a racketté les Rwandais: il les a enjoints à participer au paiement des soldes des militaires et salaires des fonctionnaires; il a réduit de moitié les salaires des médecins du secteur public de santé avec comme conséquence, les départs massif de bons médecins vers le secteur privé.
    La Burundi est sous sanctions misérablement prises à son endroit pas les bailleurs de fonds internationaux au seul motif exact que feu Président Nkurunziza avait refusé de céder son pays à la mafia internationale à l’instar de Kagame qui a cédé son pays à la mafia anglo-saxonne.
    Nonobstant la production de preuve que le feu Nkurunziza était un véritable chef d’Etat c’est-à-dire respectueux à l’endroit de son peuple, des droits fondamentaux des Burundais et de la parole donnée, bref qu’il était un véritable démocrate, ces sanctions n’ont pas été levées. Mais les dirigeants burundais ont démontré que le Peuple Burundais, Peuple qui vient du fond des âges, est capable de prendre destin à main. Il l’a prouvé en prenant en charge les élections générales et présidentielle au Burundi. Par ailleurs en matière de réalisations publiques notamment la construction des écoles et infrastructures publiques, la politique dans le domaine d’éducation, le Rwanda n’arrive même pas à la cheville du Burundi. L’école publique burundaise est globalement sans comparaison avec l’école publique poubelle rwandaise. L’école burundaise est une école d’enfants du Peuple Burundaise indistinctement de leurs origines sociales. L’école rwandaise est segmentée en deux: une école d’enfants d’oligarques du régime, formés pour prendre la relève de leurs parents et une école publique poubelle d’enfants du bas peuple, soit plus de 90% de la population rwandaise. C’est-à-dire, l’école rwandaise forme des élites, destinés à diriger le Rwanda et une grande masse d’abrutis destinés à être des obligés des élites ci-dessus évoqués. Les faits sont flagrants et inattaquables. Les enfants d’oligarques du premier cercle du régime font leurs études secondaires et supérieures dans les meilleurs universités américaines, britanniques ou des Etats anglophones et nullement dans l’université nationale du Rwanda
    Il convient de préciser que cette école des élites est financée par divers bailleurs de fonds internationaux dont la France qui a créé la fameuse Ecole Française de Kigali ou Ecole Kouchner ou Astrida de Kigali, que le fonds dit FARG dédiés aux seuls Tutsi dits rescapés du génocide des Tutsi, qualité qui se transmet de père en fils et donc héréditairement transmissible est abondé par les paysans à plus de 9% Hutu. Ce qui signifie que les enfants Hutu, par le fait être Hutu, ils sont d’office excluent de ce fonds alors qu’il est abondé grandement par leurs parents. C’est-à-dire pour humilier jusqu’aux os les Hutu, Kagame contraint les pères Hutu financer les études des enfants Tutsi.
    Ce fait d’une extrême gravité et inique en Afrique n’a jamais été dénoncé par les dirigeants des partis dites d’oppositions alors qu’ils en sont parfaitement au courant. Même un rescapé des massacres dont la mère était Hutu et le père Tutsi en est exclu du bénéfice d’une bourse de ce fonds.
    Dans l’école poubelle, les enfants sont agglutinés comme des pommes de terre dans un sac, les enseignants ont de prolégomènes en anglais et dispensent conséquemment les enseignements à la fois en kinyarwanda, en anglais et en swahili ou dans un mélange imbuvable de langues. Ce fait macabre a fait l’objet d’un rapport édifiant du parlement rwandais, mais ce rapport n’a jamais été suivi d’effet.
    Pour amplifier la création d’une masse d’abrutis, Kagame vient de décider que dès à présent, l’anglais est la seule langue qui doit être obligatoirement dispensée à tous les niveaux de l’école rwandaise c’est-à-dire de l’école primaire à l’université.
    Le constat est macabre pour le Président Français, Macron, qui a remis à Kagame les clefs de l’OIF. Non seulement Kagame n’a pas abrogé les lois interdisant l’usage du Français dans tous les services publics et para-publics rwandaise et l’enseignement du français à titre principal et nullement optionnel dans les écoles rwandaises , il vient également de prohiber l’enseignement du Français à l’école primaire au bénéfice de l’anglais , seule langue obligatoire au Rwanda y compris dans le vie de tous les jours. Ce qui est paradoxal et incompréhensible est que la France dépense des millions d’euros pour financer l’enseignement du Français inexistant au Rwanda. Il est vrai que c’est une constante historique que la France a toujours pro-tutsi. L’autre éléments paradoxal chez les dirigeants français, le Burundi a exigé et obtenu qu’usage du Français au sein de l’EAC alors que Kagame était contre. Le Président Français, au nom de son pays, au lieu de récompenser le Président Burundais et donc le Burundi pour ses actions pour la promotion et le rayonnement du Français au sein de l’EAC, il a récompensé celui qui était contre, maintenu les sanctions économiques et politiques contre le Burundi. Au surplus, il est entré le club des sponsors de Kagame soit celui anti-autorités burundaises. Ce paradoxe français s’explique par le fait que la France est et sera toujours pro-tutsi que le Rwanda soit anglophone ou pas, le tout indépendamment du mépris flagrant et de la haine intrinsèque de Kagame contre les dirigeants français d’une part et des assassinats de six citoyens français par les soldats du FPR sur ordre de Kagame d’autre part.
    Des milliers de réfugiés burundais qui sont ici au Rwanda sont une vache à lait pour Kagame. Outre que les fonds destinés à la prise en charge de ces réfugiés vont dans les caisses des sociétés de Kagame et autres oligarques de son régime, leur présence au Rwanda permet à Kagame d’obtenir des fonds des boites privées en tous genre pour prétendument prendre en charge ces réfugiés surtout les enfants qui constituent le gros bataillon. Or, le constat est que ces pauvres réfugiés ne reçoivent aucun centime des ces fonds qui s’évaluent annuellement à plusieurs millions de dollars.
    Par conséquent c’est à juste titre que le Président Burundais a dit que Kagame a pris et prend en otage ces réfugiés. Il leur interdit de retourner dans leur village, le tout avec les hors-la-loi évoqués par le Président Ndayishimiye Evariste.
    Comme, je l’ai maintes fois soutenu, Kagame est dépourvu d’humanité la plus élémentaire. Ces réfugiés sont dans des conditions infrahumaines ici au Rwanda. Leurs enfants ne vont pas à l’école alors que ceux des Burundais qui soutiennent leur détention vont dans de bonnes écoles ici au Rwanda avec les fonds publics rwandais.
    Le Gouvernement Burundais entend rapatrier ses enfants pour qu’ils aillent à l’école. Ils sont l’avenir du Burundi de demain. Kagame, appuyé avec le HCR, interdit à ces réfugiés de retourner dans leur pays. Force est de constater le silence des prédicateurs des droits de l’homme dont certains ont mené une campagne à grande échelle contre les autorités burundaises au motif qu’elles ont méconnu les droits fondamentaux des Burundais.
    Le Burundi doit tout faire pour rapatrier ses enfants qui sont des conditions infra-animales dans tous les pays voisins. Si Le travail du HCR est de s’occuper des réfugiés, les fonds dépensés dans des camps de concentration seront dépensés pour l’installation de ces réfugiés dans leur village. Le HCR devra participer activement à leur retour et installation dans leur pays.
    En cas de refus, ce sera la preuve que le HCR fait partie du groupe d’individus qui mène une campagne de dénigrement et d’infamies contre le Burundi et ses dirigeants dans l’unique dessein de créer le désordre au Burundi.

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