“Ntabwo byananira gushyira icya kabiri cy’abari aha mu buroko”: Kagame

Yanditswe na Ben Barugahare

Mu nama ya Komite Nyobozi yaguye ya FPR Inkotanyi yabereye ku cyicaro cyayo giherereye muri Intare Arena i Rusororo mu Karere ka Gasabo kuri uyu wa gatanu tariki ya 26 Kamena 2020, Perezida Kagame yatangaje ko nta kibazo byamutera gushyira ibya kabiri cy’abari muri iyo nama muri Gereza! N’uburakari bwinshi yongeyeho ati: “Ntabwo mwananira”.

Kagame yavuzu ko ibyo kwangiza umutungo w’igihugu bigomba guhagarara.

Umwe mu bari mu kaga cyane ni Ministre w’ubutabera, Johnson Busingye ushinjwa na Perezida Kagame gukingira ikibaba abo yita abajura bari muri Guverinoma!

Ruswa ikaba ikomeje kuvugwa kuri Ministre Busingye wakunze kuvugwaho gukingira ikibaba abo Leta yikomye baba ari abanyereza umutungo baba ari n’abo leta y’u Rwanda ishaka kwikiza yitwaje ibyaha bitandukanye birimo na Genocide.

Perezida Kagame yashinje Ministre Busingye n’abacamanza kudakora akazi kabo neza ngo abo yita abajura bashobore gufatwa.

Perezida Kagame yabajije Obadiah Biraro umugenzuzi w’imali ya Leta ati: Abo bajura bari hehe? Umwe muri bo niwe ugiye kubakurikirana? Mbwira?

Perezida Kagame yashyize ku karubanda bamwe mu bayobozi ashinja ubujura barimo Ministre w’ibikorwa-Remezo Claver Gatete, mwene nyina Emmanuel Gasana (wahoze ategeka polisi n’intara y’amajyepfo) na Jean Marie Vianney Gatabazi wahoze ayobora intara y’amajyaruguru bivugwa ko bimwe mu byo ashinjwa harimo kujya mu byo kugura imirima y’icyayi akoresheje amanyanga.

Amakuru The Rwandan ifite ikura ahantu hizewe ni uko Ministre Busingye azwi mu bikorwa byo kurya ruswa mu rwego rwo hejuru ku buryo abayobozi b’abakene bo hasi ari bo bafungwa gusa ariko abayobozi bo hejuru bo ntibakorwego n’abakurikiranwe bakemererwa kuburana bari hanze.

Ministre Busingye avugwaho cyane gusangira ruswa n’abacamanza n’abahesha b’inkiko mu kurangiza imanza zimwe na zimwe zirimo amafaranga menshi.

Imikoranire ya Alain Mukurarinda wahoze ari umushinjacyaha na Ministre Busingye ndetse n’abandi bayobozi mu kurya ruswa no kugurisha imitungo y’abakekwaho Genocide baba mu mahanga nayo yamaze kuba ikimenya bose.

Ministre Busingye nk’umuntu witwa ko akora mu butabera yagombye kuba yarabaye urugero rwiza rw’ubutabera ntagerageze gushaka gutorokesha umwana we ngo atabazwa ibyaha akekwaho muri Amerika.

Amakuru The Rwandan yakuye mu bakurikiranira hafi ibijyanye n’ubukungu mu rwego mpuzamahanga avuga ko muri iyi minsi ubukungu bw’u Rwanda bwifashe nabi igihugu kikaba gikeneye inguzanyo n’inkunga Perezida Kagame twavuga ko ari we wa mbere unyereza umutungo w’igihugu arimo akina ikinamico ari nako anikiza abo ubutegetsi bwe buhaze kugira ngo yereke amahanga n’abaterankunga ko ari umwe mu bayobozi barwanya ruswa muri Afrika.

Mu gusoza twakwibaza niba Ministre Busingye nawe yaba yerekeza ku gatebe, kandi niba ingaruka zizagera kuri bene nabo ba hafi nka Denis Karera (umwe mu bashumba ba Kagame).

1 COMMENT

  1. Il s’agit d’une mise en scène misérable et folklorique de la part d’un Président.
    En effet, sans entrer en détail, il y a moins de deux mois, Kagame a nommé quelques ministres. Ceux-ci ont prêté serment devant lui. Des millions de Rwandais de l’intérieur et de l’extérieur ont suivi la mise en scène du jour.
    Qu’a dit publiquement et limpidement Kagame à ses nouveaux ministres?
    Il a dit ce qui suit. ” Votre mission est de vous servir d’abord puis de servir le Rwanda”.
    Tout mot qui sort de la bouche d’un homme vient du cœur. Tout mot qui sort de la bouche d’un homme politique a une importance. Il s’ensuit que celui-ci doit contrôler son langage et les mots utilisés.
    Lorsqu’il se rend compte qu’il a commis ou vient de commettre un lapsus linguae, il le corrige immédiatement. A défaut, un ministre le corrige autrement.
    En l’espèce si, en demandant à ses ministres de se servir d’abord avant de servir les Rwandais qui les logent et les nourrissent, Kagame a commis un lapsus linguae, il l’aurait immédiatement corrigé ou un de ses ministres aurait dû le corriger.
    L’absence de correction de la part de Kagame ou de ses ministres signifie que la parole de Kagame venait du cœur et qu’il faut subséquemment le tenir comme telle.
    Il en ressort que Kagame a demandé à ses ministres de vider les caisses publiques d’abord puis donner ensuite les miettes au Peuple Rwandais. Autrement dit, il leur a demandé de faire ce qu’il fait et ce qu’il dit.
    Il s’est permis de sermonner ses ministres alors que c’est bien lui qui leur a demandé de se servir dans les caisses de l’Etat par tout moyen, bref de s’enrichir par tout moyen notamment par la corruption notoirement généralisée dans tous les secteurs publics du Rwanda. Le détournement de deniers publics et la corruption à grande échelle sont des outils de gestion du Rwanda et ce, depuis plusieurs années. L’expert dans ces domaines n’est autre que Kagame. J’ai maintes fois évoqué, avec preuves sans équivoque, plusieurs millions de dollars US que Kagame a détournés et planqués dans les paradis fiscaux. Ce qui a permis aux médias anglo-saxons de le classer parmi les meilleurs clients des paradis fiscaux et des présidents africains multimillionnaires.
    Les Rwandais se rappellent les déclarations effrayantes de l’ex-Président du Sénat, Bernard Makuza, sur les détournements massifs de plusieurs milliards de nos francs par les oligarques du régime Kagame en toute impunité. Kagame était présent et a observé le silence de tombeau. Aucun des malfrats n’a été inquiété outre mesure par la justice.
    Il convient de préciser que la singularité du régime Kagame est qu’il s’agit d’un régime mafieux, de gangsters et charognards et les juges et dirigeants de diverses associations comme Ibuka en font partie. D’où l’impunité totale dont jouissent les malfrats.
    Il y a quelques années, j’ai évoqué un élément connu de peu de Rwandais. Il s’agit des extorsions de fonds à grande échelle, les chantages et les kidnappings des Rwandais ou des enfants des Rwandais qui disposent d’un portefeuille bien garni. Le montant de la rançon est de plusieurs milliers voire millions de francs rwandais.
    Les proches des victimes des enlèvements payent et s’engagent à observer le silence, à défaut de faire subir les leurs le châtiment suprême à savoir l’assassinat. Feu Rwigara Assinapol avait été maintes fois victimes d’extorsions de fonds en répétition. Il en avait assez de payer des millions de nos francs aux mafioso du régime. Il a alors refusé de payer et piqué une crise de nerf devant ses employés. La réaction de la mafia de Kigali n’a pas tardé. Il a été broyé.
    Par l’assassinat de Rwigara au surplus un de grands financiers du FPR dans les années 90, les mafioso ont voulu mettre en garde ceux qui tenteraient de refuser d’exécuter leurs injonctions ou de dénoncer leurs méfaits.
    Depuis 1994, Mironko F.X a payé plusieurs millions de dollars US au titre de prix de la tranquillité. Les membres de la mafia changent et ne sont jamais rassasiés. Ils viennent de kidnapper son fils et lui ont demandé une rançon de plus dix millions de francs rwandais.
    Le numéro deux des gangsters mafioso rwandais est Johnston Busingye, ougandais de naissance et détenteur du passeport ougandais, à la fois ministre de la justice et Procureur Général de la République Rwandaise c’est-à-dire patron de tous les procureurs du Rwanda.
    Ils se partagent les montants des rançons en fonction de leur rang. C’est ainsi que concernant le kidnapping du fils de Mironko, ils ont trouvé un motif : vol d’électricité.
    Quel est le monde opératoire des malfrats ? Ils ont techniquement saboté le compteur de l’entreprise Mironko et les indexes affichés étaient conséquemment erronés.
    Le problème afférent aux rapports entre deux sociétés commerciales en l’espèce REG et l’entreprise Mironko (qui a sa propre personnalité juridique) est réglé d’abord à l’amiable. C’est en cas de désaccord sur le règlement de ce problème que celui-ci devient contentieux et corrélativement porté au tribunal.
    Au lieu de contacter expressément son client qui, au surplus lui paye plusieurs millions de nos francs pour la consommation d’électricité, pour faire état du prétendu problème d’index et trouver une solution idoine, le directeur Général du REG, société rwandaise qui commercialise la distribution d’énergie électrique, sûrement de connivence avec Kagame, le Procureur Général et le RIB, a demandé celui-ci d’arrêter le fils de Mironko pour vol d’électricité, le tout au mépris des règles qui gouvernement les relations contractuelles civiles.
    Il a ensuite demandé au père de la victime de l’enlèvement à savoir Mironko une somme de dix millions de nos francs (au titre de rançon), selon les médias rwandais et étrangers. Pour épargner son fils le sort du feu Kizito Mihigo, il a payé. Le malfrat est ensuite revenu pour demander un complément de cinq millions de francs rwandais, soit un tout quinze millions de nos francs, le tout pour que son fils soit libéré. Ce qui est certain est qu’il n’a pas été libéré.
    Ces faits prouvent à suffisance qu’outre les détournements massifs de deniers publics, la corruption généralisée, la surfacturation des marchés publics, la mafia rwandaise a une haute expertise dans les extorsions de fonds et le kidnapping des Rwandais qui ont des portefeuilles bien garnis moyennant les paiements de rançons de plusieurs millions de dollars US.
    Au regard de la place de Mironko dans notre pays et l’économie rwandaise (des milliers d’employés et plusieurs milliards d’impôt sur la société payés à l’Etat Rwandais), Kagame ne peut prétendre ignorer ce cas. Son silence est la preuve qu’il est donneur d’ordre de la rançon comme il l’est dans l’assassinat de Rwigara Assinapol.
    Enfin, des bienfaiteurs étrangers privés et publics ont alloué au Rwanda plusieurs millions de dollars US aux seules fins d’affronter efficacement la pandémie qui fait mondialement des dégâts sur tous les plans.
    Depuis l’annonce de l’arrivée officielle du coronavirus au Rwanda, Kagame s’est planqué dans un de ses bunkers dans Kigali. Aucun mot d’un Président à l’endroit des Rwandais qui l’ont prétendument élu, alors que tous les chefs d’Etat digne de ce nom ont adressé et adressent régulièrement les mots d’encouragement et de compassion à l’endroit des victimes de cette pandémie qui sont très nombreuses (nombre exact de morts sciemment caché).
    Ce qui est encore particulièrement, il a gardé le silence de tombeau sur le montant exact des fonds reçus et leur utilisation. Le constat est que les déshérités n’ont reçu que des miettes, voire rien du tout et les vivres donnés par les commerçants sur ordre de Kagame, n’ont bénéficié qu’à un petit groupe d’individus affilés au régime en place et aux rescapés du génocide dit des Batutsi qui ont légalement droit à tout. Les jeunes Rwandais nés sous le régime Kagame ont demandé à celui-ci de venir expliquer pourquoi a-t-il menti au Peuple. La réaction de Kagame a été immédiate. Au lieu de venir répondre aux questions des Rwandais, il a ordonné les arrestations et emprisonnements des journalistes qui ont donné la parole à ces Rwandais, le tout pour violation de l’Etat d’urgence et atteinte à la sécurité publique. Où sont ces millions de dollars US qui ont été alloués aux Rwandais par les bienfaiteurs étrangers privés et publics ? Cette mise en scène de Kagame est comme les précédentes. En sermonnant ses ministres avec mépris, Kagame entend maladroitement et malhonnêtement montrer aux Rwandais qu’il gère le Rwanda en bon père de famille et que par conséquent, tout méfait d’un ministre ne peut rester impuni. Il prend les Rwandais pour des zébus. Il donne une leçon d’hygiène buccale à ses ministres sans préalablement prouver qu’il s’est bien brossé les dents. Le ridicule ne tue pas.

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