Ubushakashatsi bwa Rugomboka bwerekana ko mu Rwanda hapfuye Abahutu benshi kurusha Abatutsi

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  1. “Isesengura Ubushakashatsi bwa Rugomboka bwerekana ko mu Rwanda hapfuye Abahutu benshi kurusha Abatutsi”
    Rugomboka n’apporte rien de nouveau comparativement de ce que les Rwandais savent.
    Selon, les résultats du recensement de la population rwandaise effectué en 2002 par le Gouvernement Kagame, le nombre de morts Tutsi est entre 150000 à 200000. C’est pour éviter que les publics rwandais et international ne puisse connaître la vérité que Kagame a interdit la publication des résultats de ce recensement.
    Exemple: la population de plusieurs communes de Kigali rurale comme Ngenda et de l’Ouest du Rwanda, comme Karago, Mutura, Rwerere, Rubavu à été décimée à plus 70% de sorte que pour les peupler, Kagame a déporté des milliers voir des millions de Rwandais d’autres communes. Le nombre de 12 millions de Rwandais colporté à grande échelle par Kagame est une supercherie. Il a été fabriqué de toute pièce aux seules fins de pouvoirs bénéficier des aides financières internationales. Si le nombre de victimes Tutsi est de plus d’un million sur une population de moins de 600000 en 1994 (voir la constitution de 2003) et que le nombre de morts Hutu et Twa à l’intérieur du Rwanda et en ex-Zaïre est de plus de 3 millions, en 2020, le nombre de Rwandais ne peut mathématiquement pas être de 12 millions.
    Intérêt des recherches de Rugomboka est que ses assertions sont étayées par des éléments probatoires dont il a vérifié la solidité. A ceux qui affirment le contraire de produire les preuves de leurs dires.

  2. Rugomboka a posé la question de savoir comment et pourquoi le FPR a-t-il pris le pouvoir dans un temps court en 1994 alors qu’il avait échoué depuis octobre 1990?

    Il le semble qu’un élément capital pour éclairer les Rwandais sur l’effondrement du régime rwandais et la défaite des FAR dans moins de trois mois a été et est gommé par les chercheurs. Il s’agit de caractère international de la guerre de 94 au Rwanda.
    En effet, c’est un fait établi que les armées ougandaise, tanzanienne et burundaise sont intervenues au Rwanda respectivement via le nord, l’est et le sud du Rwanda. Le monde entier a vu des milliers de soldats ougandais mettre à sac le MAGERWA, les soldats burundais piller l’universités, l’hôpital universitaire de Butare, l’université de Butare et les magasins à Butare et les soldats tanzaniens et les mercenaires massacrer les Rwandais , Hutu, Tutsi et Twa à l’est du Rwanda. Les mercenaires étaient de plusieurs nationalités dont les burkinabais, somaliens, érythréens etc.
    A mains nues, le chef d’Etat major de l’armée rwandaise, Augustin Bizimungu a tenu le fort jusqu’à début juillet. Selon les dires des ex-soldats du FPR, le président ougandais Museveni a dit à Kagame qu’il ne pourra pas prendre Kigali et qu’il est serait judicieux de se replier sous peine de subir de lourdes pertes. C’est Général Gatsinzi Marcel, précédemment chef d’Etat major de l’armée rwandaise par intérim, membre notoire du FPR a dit à Kagame que les FAR sont à mains nues. Kagame et Museveni ont amplifié les bombardement de la capitale. Le nord a été pris par l’armée ougandaise, le sud par l’armée burundaise et l’est par l’armée tanzanienne. Le chef d’Etat major actuel de l’armée de Kagame, Kazura Jean Bosco, ex-officier de l’armée burundaise en faisait partie et il est un des bouchers des milliers de Rwandais, Hutu, Tutsi et Twa de la préfecture de Butare ainsi que des réfugiés Hutu burundais. Ce fait a été confirmé par les ex-soldats burundais qui ont fait la guerre de 94 au Rwanda vautrés au chaud ici à Kigali après l’échec cuisant du coup d’Etat contre le Président Nkurunziza. Leur objectif est de reprendre le pouvoir perdu avec l’appui de Kagame. Celui-ci a pris le pouvoir au Rwanda avec l’appui de ces soldats burundais. Kagame a une dette à leur égard. Il doit leur renvoyer l’ascenseur, disent-ils haut et fort.
    A mon sens, l’une des erreurs majeures et qui fut lourde de conséquences a été la nomination de Gatsinzi au poste de chef d’Etat major de l’armée rwandaise par intérim alors qu’il était un agent notoire du FPR opérant au sein des FAR. Une autre erreur a été d’avoir laissé à son poste un autre membre du FPR à savoir Iyamuremye Augustin, directeur général du service de renseignement intérieur et enfin de n’avoir pas détruit le nid du FPR à Kigali, soit l’Immeuble de l’Assemblée nationale, le tout en sus d’autres erreurs qui ont été évoquées par d’autres dont Emmanuel Neretse. Sans les interventions de ces trois armées, Kagame n’avait aucune chance de mettre ses pieds à Kigali. Il serait actuellement l’ombre de lui-même. Le caractère international de la guerre de 94 au Rwanda n’a pas fait fait l’objet d’études et de recherches approfondies. Il a été et est encore gommé alors que c’est un des faits majeurs relativement au drame qui a endeuillé notre pays (voir détail chez l’ex-Premier Ministre Kambanda Jean).

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