Coup de théâtre à Kigali: un extrémiste notoire nommé ministre de l’Unité Nationale!

Jean Damascène Bizimana

Par Erasme Rugemintwaza

Ce soir du 31 Août 2021, exerçant de plein droit les prérogatives lui sont investies par la Constitution, le Président Paul Kagame a procédé à un petit remaniement du gouvernement par quelques nominations. Parlons de deux figures seulement, l’une réintégrant le gouvernement tandis que l’autre le quitte.

Parlons d’abord de Dr. Bizimana Jean Damascène. Ce politique de carrière a rejoint le gouvernement comme Ministre de l’Unité Nationale, et Engagements civiques. Ce nouveau ministère est une combinaison de trois institutions publiques dont l’une, la Commission de Lutte Contre le Génocide (CNLG), était sous la direction de ce Tutsi extrémiste qu’est Bizimana Jean Damascène. Même si Bizimana Jean Damascène a un profile bien garni, et peut être jouissant d’une expertise au travail, il n’était pas un candidat favori ni l’homme qu’il faut pour ce ministère dont la mission est de recoudre le tissu social rwandais. Dr. Bizimana Jean Damascène est réputé pour ses positions extrêmement ethniques, choquant quelques fois le public auquel il n’a pas peur de déclarer que tous les Hutus sont des tueurs, et de dire sans vergogne que pour lui, les Inkotanyi sont au-dessus de Dieu. Voici l’homme à qui l’on confie la difficile responsabilité de réconcilier les Rwandais! 

L’autre c’est Johnston Busingye, qui a été nommé Ambassadeur du Rwanda au Royaume-Uni. Le poste d’ambassadeur n’est pas moindre spécialement pour Busingye qui semblait être en disgrâce, il peut s’estimer heureux et même danser ! Comme rappel, Johnston Busingye a été totalement confus par l’affaire Paul Rusesabagina de par les procédures du procès, et même l’interception de documents de défense, il n’a pu garder  le mensonge de son Chef Kagame, qui clamait que Rusesabagina est venu à Kigali de son propre gré. Busignye a finalement admis que l’enlèvement de Rusesabagina, est un complot bien ourdi par le gouvernement. A ce moment là les amis de Busingye ont tremblé pensant et entrevoyait dans ces déclarations  la fin de sa carrière, un autre côté se  réjouissait et se moquer de lui. Et pas seulement pour ce procès de Rusesabagina qui défie le régime de Kagame, mais tout le système judiciaire rwandais est pourri. Etre ambassadeur après tout ce cafouillage, c’est comme aller au ciel. il en aura le cœur net, une fois au Royaume-Uni.

1 COMMENT

  1. Bizinama Jean-Damascène est connu au Rwanda en qualité d’expert de renom dans différents domaines:
    1/ Délations contre certains Rwandais;
    2/ Chantages contre certains Rwandais;
    3/ Courbettes devant Jeannette Nyiramongi, son mentor qui l’a injecté dans le système Kagame et à qui il doit tout ce qu’il est actuellement à savoir Ministre car c’est la première dame qui l’a sûrement positionné à ce poste;
    4/ Infamies contre la France qui l’a nourri, logé durant des années et formé et à qui il doit ce qu’il est actuellement à savoir docteur en droit pénal international (voire commentaires sur sa thèse de doctorat par Professeur des universités, Uwizeyimana Laurien) et ministre d’un ministère sans contenu; Etant précisé que Bizimana Jean-Damascène est un ex-instituteur dans sa préfecture natale de Gikongoro, niveau D5 et qui, je subodore, pour intégrer la faculté de droit à Toulouse, a dû faire deux années de pré-université car en France, pour intégrer l’université, il faut impérativement être détenteur d’un Baccalauréat ou équivalent (niveau secondaire au Rwanda); Aussi, le même Bizimana a la nationalité française par naturalisation ; Il a pourtant organisé une campagne d’infamies et de dénigrements contre les dirigeants français aussi bien civils que militaires de son pays sachant que la reconnaissance de la prétendue responsabilité de la France mais exclusivement pour n’avoir rien vu relativement à la planification du génocide dit des Tutsi n’a rien changé quant à la position de Bizimana sur la pseudo responsabilité pénale des dirigeants français d’alors listés, à l’exception de Sarkozy car Kagame a ordonné de le rayer de la liste.
    5/ Infamies en tous genres contre les opposants politiques au régime Kagame et les missionnaires de la VERITE dont Karasira Aimable, Ivonne Idamange qui croupissent dans les geôles de Kagame;
    6/ Etablissement des listes des Hutu qualifiés par lui de génocidaires et non pas présumés génocidaires des Tutsi. Ces listes ont été adressées à certains Etats européens dont la France, curieusement son pays; Il en est l’auteur en chef; Il s’est même maintes fois venté de faire tout ce qui est à son pouvoir pour que les Hutu listés soient jugés pour ce qu’ils ont fait contre les Tutsi ou expédiés au Rwanda par les Etats dans lesquels ils résident; Il a cité les funestes exploits de certains Etats du Nord de l’Europe et des USA; Selon ses dires, lors de sa visite au Rwanda, le Président Français, Macron, lui a promis de faire tout ce qui est à son pouvoir pour que les Hutu mentionnés sur les listes qu’il a remises à la France soient jugés et condamnés pour génocide des Tutsi; Sont principalement visés: Veuve Habyarimana, Bucyibaruta Laurent, ex-préfet de Gikongoro, Laurent Serubuga , ex-chef d’Etat-major de l’armée rwandaise. Concernant ce dernier, il est retraité de l’armée rwandaise depuis juin 1992; Son épouse a été empoisonnée par une infirmière opérant pour le compte du FPR au Centre Hospitalier de Kigali; Elle est décédée en exil dans une souffrance atroce; Il convient de préciser que Surubuga n’a été inquiété outre mesure par le TPIR car les enquêtes diligentées par le procureur de celui-ci ont abouti à l’inexistence des faits qui lui avaient été imputés par les nouveaux maîtres du Rwanda; Un certain Gauthier Alain et son épouse, native de Gokongoro comme Bizimana Jean-Damascène, employés du gouvernement rwandais opérant en France ont déposé plusieurs plaintes auprès des tribunaux français contre Serubuga Laurent. Certains ont été classées sans suite par les procureurs français ; Ils sont parvenus à fabriquer des faits dits nouveaux afin de pouvoir déposer de nouvelles plaintes contre Serubuga, mais en réalité pour les mêmes faits quelque peu saupoudrés (voir les plaintes sur le site internet du CPCR, association de Gauthier et son épouse, Dafroza s’elles y sont encore) ;
    Parmi les exploits de Gauthier Alain et son épouse, il y a la condamnation d’un handicapé à vie depuis 1986 qu’est Simbikangwa Pascal pour avoir planifié et exécuté le génocide des Tutsi, ont décidé les juges français, le tout en sa qualité de membre d’une organisation criminelles appelée Akazu dont les membres ont planifié et font exécuter le génocide des Tutsi ; Depuis la décision d’acquittement du TPIR en faveur de Zigiranyirazo, frère de le Veuve Habyarimana, créateur d’Akazu qui avait été invoquée par les nouveaux maîtres du Rwanda via le procureur du TPIR contrôlé par Kagame, le vocable Akazu a été rayé du vocabulaire des juges du TPIR, des chercheurs et journalistes rigoureux et intellectuellement honnêtes ; Il n’existe donc que dans l’imaginaire de Bizimana, Gauthier, son épouse et autres et des juges français. Cette Akazu est l’élément saillant dans les plaintes du couple Gauthier contre Veuve Habyarimana et Serubuga Laurent en l’occurrence. Bizimana a fait les tours de tout le Rwanda pour prétendument trouver les preuves de la pseudo-planification du génocide dit des Tutsi. Selon lui, le génocide des Tutsi a été planifié et commencé en 1959. C’est Kagame qui l’a mis fin en juillet 1994.
    Or, le comble est qu’il n’a jamais apporté la moindre preuve de l’existence d’Akazu, de ses membres, des liens entre ceux-ci, des dates et des lieux de planification. Il sèche lorsqu’il s’agit de répondre à la question suivante. Dès lors que selon lui, pour recevoir la qualification juridique de génocide, la commission des crimes évoqués contre ces Rwandais doit impérativement avoir été planifiée, ce qui signifie que la planification doit nécessairement être antérieure à la commission des crimes. En ‘espèce, si les crimes commis contre les Tutsi d’octobre 1990 à début juillet 1994, selon Bizimana Jean-Damascène, ont été planifiés par les autorités rwandaises d’alors, Habyarimana, Nsengiyaremye et Uwingiyimana et leurs collaborateurs directs dont Iyamuremye Augustin, alors Directeur Général du Service de Renseignement Intérieur et alors pro-FPR notoire opérant au sien du Gouvernement Rwandais pour le compte du FPR sous la supervision de Kagame avec lequel il était en contact permanent en sont-ils les auteurs?
    Dans sa litanie d’accusations, Bizimana Jean-Damascène, expert en génocide des Tutsi (car sa thèse de doctorat a porté sur le génocide des Tutsi), il s’es fourvoyé dans les contradictions, affirmations parcellaires, approximatives et subjectives ou partisanes, alliées à sa haine intrinsèque contre généralement les Hutu. Les Rwandais ont constaté qu’il a concentré ses accusations contre le Président Habyarimana et sa veuve ainsi que certains Rwandais natifs de Bushiru et qu’il n’a jamais évoqué Iyamuremye Augustin, Président du Sénat et numéro deux du régime rwandais qui a nécessairement participé à la planification du génocide des Tutsi évoquée par lui. Selon ses dires, un handicapé à vie, incapable de décendre de son véhicule de handicapé sans aide d’un tiers et les membres d’Akazu ont planifié et font exécuter le génocide des Tutsi à l’insu du patron du service de renseignement intérieur, des premiers ministres ci-dessus cités et de Kagame. Car celui-ci avait injecté des milliers d’infiltrés et des centaines d’agents du DMI sur l’ensemble du Rwanda et dans toutes les structures du pays y compris à la Présidence de la République Rwandaise et nécessairement dans l’Akazu (voir les déclarations sans équivoque de Rutaremara Tito à la télévision rwandaise devant des millions de Rwandais).
    Ce dernier a infirmé les dires gagne-pain de Bizimana Jean-damascène : les dirigeants du FPR étaient parfaitement au courant de tout ce qui se passait sur l’ensemble du Rwanda et conséquemment si la planification des massacres des Tutsi a existé, ils en étaient en tout état de cause au courant.
    Aucun Rwandais n’a entendu Bizimana accusé Rutaremara de négationniste du génocide des Tutsi pour avoir reconnu publiquement la participation des membres du FPR à la commission des massacres des Tutsi.
    A son actif, il y a – la mort de Kizito Mihigo et autres, – plusieurs prisonniers dont les journalistes et
    disparus, des plaintes pénales qui ont été et sont déposées régulièrement auprès des tribunaux de divers Etats étrangers par les officines opérant pour le compte du régime Kagame, moyennant finances, contre les Hutu listés résidant à l’étranger dont Veuve Habyarimana, les infractions pénales sui generis dans les annales du droit rwandais : l’évocation des crimes de masse contre les Hutu et les Tutsi de second rang est constitutive de crime de divisionnisme, de négationnisme et de minimisation du génocide des Tutsi, l’évocation d’inexistence des Tutsi en tant que race au Rwanda est constitutive de crime de divisionnisme et de négation du génocide des Tutsi. Il est également l’auteur d’une proposition portant ségrégation spatiale ou d’habitations séparées entre les Hutu et les Tutsi, les Twa étant les sous hommes qui n’appartiennent pas à l’humanité ou tout simplement de l’apartheid contre les Hutu et Tutsi de nom au Rwanda d’une part du paiement des impôts par les Hutu aux fins de réparations financières des préjudices qu’ont subi les membres des victimes Tutsi d’autre part. En effet, le FALG es alimenté entre autres par les impôts payés obligatoirement par les Hutu, majoritaires au Rwanda. Les membres des familles de victimes Tutsi en sont dispensés et ce, de père en fils.
    En sa qualité de Ministre, Bizimana Jean-Damascène, logé et véhiculé par les contribuables rwandais.
    Il est extrémiste, divisionniste, opportuniste, criminel notoire et chantre éclairé du régime en phase terminale de Kagame.
    Au vu de sa situation personnelle et de l’ensemble des faits le concernant, sa place n’est pas dans ce ministère mais à Mageragere. Il est malsain qu’un criminel soit nourri, logé et véhiculé par les membres des familles de ses victimes.
    Sa nomination à ce poste est une insulte à l’endroit des Rwandais. Il est vrai que pou lui et son maître à savoir Madame Nyiramongi Jeannette et nullement Kagame, les Rwandais qu ne sont pas membres du FPR sont des animaux sans maître comme en témoignent les méfaits et les humiliations d’une particulière gravité dont ils sont quotidiennement l’objet de la part des chiens du régime et des étrangers (voir les images macabres d’un Rwandais gravement et publiquement frappé dans son propre pays en toute impunité par un immigré chinois).
    Il serait judicieux d’ajouter Bizimana JD à la liste des criminels du FPR et la diffuser à grande échelle. Par ailleurs, il semble intéressant de consulter les experts en droit pénal quant à la possibilité d’actionner judiciairement celui-ci a-auprès des tribunaux français, belges, américains, canadiens et allemands. Les Rwandais ne peuvent pas entretenir l’assassin des leurs dont le plus connu est Kizito Mihigo qui a été éviscéré et vendu par morceaux à la mafia de la place par les bouchers du régime Kagame.

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