La vérité sur l’affaire Félicien Kabuga

Félicien Kabuga

Félicien Kabuga est un homme qui est victime d’un complot pour des raisons géopolitiques et économiques au Rwanda.

Cette courte vidéo résume les raisons qui ont conduit le FPR à le désigner comme l’homme qui a organisé et financé le génocide des Tutsis au Rwanda.

https://youtu.be/jjc6sde1v-w

1 COMMENT

  1. La petite fille de Kabuga a exposé clairement les raisons pour lesquelles son grand-père est devenu une proie à broyer par les nouveaux maîtres du Rwanda.
    Elle n’était pas encore née en 1994. Les intello rwandais n’ont pas expliqué à nos jeunes que le Rwanda était un Etat de droit écrit avec des institutions et autorités légales. D’où la reprise par eux des assertions infondées tel que l’existence du gouvernement Habyarimana qui a négocié avec le FPR aux fins de mettre fin à la guerre.
    Kagame et les siens ont colporté à grande échelle l’existence du gouvernement imaginaire de Habyarimana avant 6 avril 1994 dans l’unique dessein de prouver au monde que le Président Habyarimana et les dirigeants de son parti confondu avec le gouvernement imaginaire sont directement impliqués dans le génocide dit des Tutsi.
    Le 10 juin 1991, le Rwandais s’est dotée d’une nouvelle constitution qui prévoyait le pluralisme politique.
    Les partis d’opposition ont alors négocié avec le parti du Président Habyarimana MRNDD aux fins de mettre en place un gouvernement de coalition dirigé par un premier ministre issu de l’opposition. Ce fait est de notoriété publique et conséquemment établi.
    Ce qui a été fait le 2 avril 1992 par la nomination du premier ministre Nsengiyaremye Dismas, issu du parti MDR.
    En application de l’article 50 de la constitution du 10 juin 1991, le Premier Ministre était le véritable chef de l’Exécutif et nullement le Président. Cette constitution est sur la toile et conséquemment accessible à toute personne qui s’intéresse au drame rwandais.
    Il s’ensuit qu’à compter du 2 avril 1992, le régime Habyarimana a définitivement cessé d’exister. Toute affirmation constitue une spéculation.
    Les compétences du Président Habyarimana ont été réduites au seul contreseing des actes du gouvernement, le tout sans pouvoir s’opposer aux actes pris par le Premier Ministre contraires à l’intérêt de la Nation et donc du Peuple Rwandais.
    Conformément aux pouvoirs qui lui étaient conférés par la constitution rwandaise du 10 juin 1991 d’une part et en application du pacte d’alliance signé le 3 juin 1992 à Bruxelles-Belgique entre l’opposition et le FPR contre le Président Habyarimana et son parti MRNDD d’autre part, le Premier ministre Nsengiyaremye Dismas a mené des négociations avec le FPR. Ces négociations ont abouti au fameux accord de paix d’Arusha. C’est donc bel et bien le Gouvernement d’opposition, alliée du FPR qui a négocié avec celui-ci et nullement avec le gouvernement inexistant du Président Habyarimana, le tout sans même en informer préalablement ce dernier quant au contenu des négociations.
    Du 2 avril 1991 au 06 avril 1994, le Rwanda était dirigé par l’opposition sous la direction d’abord de Nsengiyaremye Dismas puis d’Uwilingiyimana Agathe, anti-Habyarimana notoires comme en témoignent les insultes et vulgarités en tout genre proférées publiquement par cette dernière contre le Président de la République Habyarimana. Certains agissements du Premier Ministre Nsengiyaremye étaient contraires à l’intérêt national notamment la poursuite des négociations avec le FPR alors que celui-ci violait sans cesse les accords signés avec le Gouvernement et dont il était tenu de respecter.
    Exemples: les attaques généralisées dans la partie nord du Rwanda le 5 juin 1992 et le 8 mars 1993, les massacres de masse contre des Rwandais de cette partie, la chasse contre près de deux millions de Rwandais de leurs biens et leur réduction à l’échelle infra-huimaine et le nettoyage ethnique soigneusement planifiés et exécutés, le tout sans réaction du Premier Ministre Nsengiyaremye Dismas qui était nourri et logé par les Rwandais. Il convient de citer également la décapitation de l’opposition par les assassinats de Gapyisi Emmanuel, alors vice-président de son parti, MDR et de Gatabazi, dirigeant du PSD. Aucune enquête n’a été menée par le Procureur Nsanzuwera F-X, pro-FPR notoire. Enfin, alors qu’il était de notoriété publique que le Directeur Général du service de renseignement intérieur, Iyamuremye Augustin, était pro-FPR et qu’il agissait au sein du Gouvernement pour le compte du FPR et qu’il rendait compte de ses actions à Kagame, Nsengiyaremye l’a maintenu dans es fonctions. Le service de renseignement intérieur était donc dirigé indirectement par Kagame, espion de profession. Ce service étant les yeux et les oreilles du gouvernement dans tout pays. Sans en informer le Président Habyarimana et sans passer en conseil des ministres, Nsengiyaremye Dismas a décidé unilatéralement de chasser les militaires français du Rwanda, le tout sur demande de Kagame, quelques jours après l’attaque du 8 mars 1993 qui a ébranlé tous les Rwandais, indifféremment de leurs partis politiques , sauf bien entendu les pro-FPR. Cette attaque s’est soldée par une victoire sans appel du FPR sur les FAR a permis à celui-ci de conquérir toute la partie nord. C’était le début de la défaite totale programmée des FAR et de l’effondrement des institutions de la République Rwandaise. L’acte final à savoir l’assassinat du Président Habyarimana programmé était une question de temps. Il convient les renseignements rwandais étaient entre les mains de Nsengiyaremye et de Kagame. Nsengiyaremye ne lui rendait pas compte des renseignements récoltés sur l’ensemble du Rwanda. Iyamuremye était parfaitement au courant de l’assassinat programmé du Président Habyarimana mais il n’a pas informé celui-ci. Le Président Habyarimana était un monarque qui régnait mais ne gouvernait pas. S’il gouvernait, Kagame ne l’aurait sûrement pas pognardé mortellement dans le dos.

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