Félicien Kabuga: Justice pénale internationale ou une guerre par d’autres moyens

Le pied à Papineau, CKVL FM 100,1 – 31 oct 2022

Justice pénale internationale, on en parle. En même temps, il se déroule à La Haye un procès contre M. Félicien Kabuga, 87 ans, qui démontre le côté partial, inique, cruel et totalement injuste des tribunaux pénaux internationaux.

Donatien Kabuga, fils de l’accusé, dénonce le fait que son père, qui n’est pas en bonne santé, n’a pas droit à l’avocat de son choix, ce qui est une violation flagrante d’un principe fondamental de la justice pénale. Mais le procès se poursuit sans broncher.

Il explique que M. Kabuga a récusé il y 2 ans l’avocat que le tribunal reconnaît aujourd’hui, qu’il a tenté par deux fois de faire accepter un avocat de son choix, Peter Robinson en premier lieu, Philippe Larochelle (de Montréal) en deuxième. Qu’il a reçu une fin de non recevoir du tribunal (qu’on appelle aujourd’hui Mécanisme, sous des prétextes farfelus. De plus l’actuel avocat que le Mécanisme reconnaît n’a plus de lien, ni avec l’accusé, ni avec sa famille. Et l’accusé refuse d’assister au procès.

Donatien Kabuga décrit aussi les témoignages acceptés par le juge, dont celui de Monique Mujawamariya, une montréalaise qui vient de décrocher l’ordre de Montréal. Les témoins, par leurs témoignages, permettent de croire qu’ils ont des liens privilégiés avec le régime du Front patriotique rwandais au pouvoir depuis 1994.

Ce qui démontre qu’il ne s’agit pas de justice mais d’une guerre par d’autres moyens où on identifie les ennemis du pouvoir actuel, on les inculpe et on les condamne. En même temps, l’autre partie de la guerre, le FPR en l’occurrence jouit d’une impunité totale.
Voilà de la justice des vainqueurs.