Dans la même démarche que le rapport Jean de Dieu Mucyo, de la commission Jean Mutsinzi et de l’enquête des juges français Marc Trévedic et Nathalie Poux sur l’attentat de l’avion du feu président Juvénal HABYARIMANA et son retournement judiciaire plus que surprenant, à son tour le rapport Mapping est entre de prendre les poux et de subir une greffe de mensonge et de doute sur sa véracité. Le journaliste français Patrick de Saint-Exupéry a-t-il reçu une commande pour escamoter ce rapport de l’ONU qui retrace les exploits génocidaire des militaires tutsi du FPR INKOTANYI à travers l’ex Zaïre (RDC) ? Ou c’est un homme téméraire, un journaliste free-lance qui nage à contre-courant qui cherche son avantage personnel en s’attaquant à un plus faible sans défenseur ? Couramment, le régime de Paul KAGAME et les siens font appel à des organismes et personnalités étrangères de renommées pour allumer des contres feux face à des dossiers judiciaire brûlants qui mettent en cause l’existentielle même de leur régime. C’est dans cet esprit-là, ici et là les journaux et médias dominants inondent quotidiennement l’actualité par les statistiques économiques favorable à Paul KAGAME et les siens. Et en outre, pour le compte des maîtres de cette planète Terre, véritable complices invétérés de l’une de tragédie qui perdure au Rwanda comme en RDC, à l’aide du génocide dit des tutsi, ils distillent savamment une intimidation à la voix discordante pour avoir les coudées franches pour se dégager de leur responsabilité en matière de répression du génocide. En face des réfugiés hutu les puissances étrangères comme les États-Unis d’Amérique et leurs pays satellites, l’Afrique du Sud de Nelson Mandela sont impliqués jusqu’au cœur du drame Rwanda. Torpiller ce dossier est devenu très délicat et l’enjeu politique d’aujourd’hui est d’étouffer le mot « génocide » tout en éloignant le plus loin possible l’échéance judiciaire. Maintenir coûte que coûte Paul KAGAME à son poste est un gage d’impunité. Les tueurs à gages sous un déguisement judiciaire sévissent à travers la France et ailleurs pour réduire en silence les rescapés hutu rwandais au nom du génocide dit des tutsi.
AMALGAME DE THÉORIES
Depuis le début, pour décimer les réfugiés hutu rwandais au Zaïre d’alors, une campagne médiatique battant pavillon FPR Inkotanyi & Compagnie parsemait et parsème le monde en faisant des amalgames entre les réfugiés et les soit disant génocidaire hutu voué à être exterminés. Les médias dominants jusqu’à ce jour continuent d’utiliser les photos des réfugiés hutu sous des gros titres à leur défaveur une façon de légitimer le nettoyage des camps de réfugiés hutu et la furie sanguinaire des tueurs Inkotanyi. Le dernier quotidien français à se livrer à cette macabre exercice est l’Ouest France du 15 février 2021 : https://www.ouest-france.fr/monde/rwanda/rwanda-la-france-aurait-laisse-partir-les-genocidaires-en-1994-selon-un-document-diplomatique-7155696. Tandis que le journal le Monde en date du 11 mars 2021 qualifie les camps des réfugiés comme « LE PLUS GRAND RASSEMBLEMENT DE MEURTRIERS QUE LE MONDE AIT CONNU » https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/03/11/patrick-de-saint-exupery-considerer-qu-il-y-a-eu-un-genocide-en-rdc-c-est-reecrire-l-histoire 6072800 3212.html. Voilà donc un génocide qui perdure sous la couverture médiatique savamment orchestrée, car les réfugiés hutu sont tant bien que mal encore présents sur le territoire de la RDC.
UNE GREFFE DE MENSONGE ET DE DOUTE
De toute évidence, il est devenu impossible de nier les massacres des hutu Rwandais et en général et l’ampleur démesurée de cette tragédie. La dernière énergie du désespoir s’acharne à dénaturer le caractère génocidaire des événements : « Je ne conteste pas le fait qu’il y ait eu des massacres en RDC dans les camps de réfugiés hutu. Mais un massacre plus un massacre plus DES TAS DE MASSACRE NE FONT PAS UN GÉNOCIDE…. Un génocide, c’est une extermination.
C’est la destruction méthodique d’un groupe d’hommes et c’est différent de ce qui s’est produit ». Propos mensongers du journaliste français Patrick de Saint-Exupéry en ce qui s’agit de la définition du génocide dans le journal le Monde du 21 mars 2021. La lecture attentive de cet article ne manquerait pas de remarquer la définition partielle du crime de génocide. Une manière de semer le doute dans l’esprit des paisibles citoyens français pour soutirer les subventions pour le compte des associations au service des pays étrangers contre la France. En droit international, https://books.openedition.org/iheid/3999 : le génocide est un Crime contre l’Humanité tendant à la destruction totale ou partielle d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux ; sont qualifiées de génocide les atteintes volontaires à la vie, à l’intégrité physique ou psychique, la soumission à des conditions d’existence mettant en péril la vie du groupe, les entraves aux naissances et les transferts forcés d’enfants qui visent à un tel but ». Actuellement en RDC, on y dénombre plus 280 000 réfugiés hutu rwandais rescapés de ce génocide rapport à +2 000 000 en juillet 1994. Les auteurs de ses massacres sur massacres sur une étendue géographique de 2000 kilomètres sont aujourd’hui les acteurs clés du dispositif de sécurité de la RDC. Que croyait Patrick de Saint-Exupéry obtenir comme renseignements en compagnie de tels individus sur son passage dans des circonstances pareille ?
AU RWANDA LA MAJORITÉ DES RESCAPÉS TUTSI DOIVENT LEUR VIE AU HUTU
La plupart du temps, la plupart des gens ignorent la bravoure des hutu Rwandais pour leur rôle de sauveur des tutsi. Sur les 600 000 tutsi en avril 1994, la moitié a survécu. Dans l’anonymat, de la même sorte qu’est traitée Paul RUSESABAGINA ou l’opération turquoise, ainsi, croupissent dans les prisons ou condamnés en exilés et à l’exilé les centaines de milliers de hutu. Les médias dominants qui parlent couramment le langage mensonge des Inkotanyi doivent sérieusement se rappeler que le crime de génocide est imprescriptible. Quant à l’état français qui dispense ses largesses sous forme de subvention aux médias via son ministère de la Culture doit également envisager un jour à son encontre des procès en rapport à cette éventualité.
Jean Uwizeye