Au cours de sa visite au Rwanda le jeudi 27 mai, Emmanuel Macron n’aura pas prononcé un seul mot au sujet de l’attentat du 6 avril 1994. Ce jour-là, 12 personnes, dont deux chefs d’État africains en exercice, disparaissent à bord d’un Falcon 50 abattu par un tir de missile au-dessus de l’aéroport de Kigali.
Après 27 ans d’enquête et cinq instructions internationales, dont deux françaises, la vérité est toujours tue. Retour avec Charles Onana, auteur d’une vingtaine d’ouvrages sur l’Afrique des Grands Lacs, sur ce que l’Onu a qualifié d’événement «déclencheur» du génocide rwandais.