Rwanda et génocides : L’embarras des «chercheurs»

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Les sciences sociales ont-elles pour raison d’être d’occulter les enquêtes judiciaires?

Il y a quelques années circulait une pétition[1] de chercheurs visant à protéger leur liberté d’expression soi-disant menacée par la procédure intentée par un acteur qui s’estimait diffamé dans un de leurs écrits. Ils avaient finalement été relaxés au motif que la diffamation, pourtant bien réelle, n’avait pas été publique.

Aujourd’hui, un peu dans la même idée visant à revaloriser le travail des chercheurs mis en difficultés par les dernières publications, un intéressant débat est ouvert par Claudine VIDAL dans une publication où elle oppose enquête judiciaire et investigation de chercheurs.

Le livre de Judi Rever, « In Praise of Blood », récemment paru, n’a pas encore suscité beaucoup de commentaires en France. Cependant Claudine Vidal, Directrice de recherches émérite au CNRS, École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), publie un billet étrangement intitulé « Rwanda : Judi Rever et la recherche à tout prix d’un deuxième génocide[2] ».

Je dis « étrangement » car le titre choisi par Claudine VIDAL induit inévitablement une question : au prix de quoi se mènerait cette recherche de Judi Rever ? Je ne trouve qu’une seule réponse: le travail de Judi Rever n’a d’autre prix que la vacuité de la grande majorité des travaux de soi-disant recherches effectués en France dont il fait litière.

La réalité des crimes commis par l’APR et leur déni

Claudine VIDAL ne remet pas en cause les faits dénoncés par Judi REVER. Elle affirme, bien au contraire, que les crimes commis par l’APR de Kagame n’étaient pas ignorés, sous-entendant probablement qu’il était inutile d’en faire un livre.

Mais ces crimes étaient tellement minorés et occultés qu’il a fallu attendre le travail de Judi REVER pour qu’ils viennent enfin sur la place publique dans toute leur dimension et d’une manière difficilement contestable. Un des rares travaux de chercheurs et universitaires, un article de CRASH[3] du début des années 2000 signé Vidal, Brauman et Bradol se révélait extrêmement sévère à l’égard du régime de Kagame mais a run peu etenu sa plume pour ne voir que des crimes de guerre là où les auteurs du rapport de l’ONU qu’ils citent voyaient de possibles actes de génocide. Ils écrivent en effet que « Le rapport d’une commission d’enquête des Nations unies a conclu, le 29 juin 1998, à des « crimes contre l’humanité » en citant nommément l’Armée patriotique rwandaise (APR), dont le commandant en chef était Paul Kagame » alors que le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan écrivait au Conseil de sécurité, 29 juin 1998 : « Il est profondément regrettable que, entre la date où elle a été déployée pour la première fois, en août 1997, et son retrait en 1998, l’équipe n’ait pas été autorisée à accomplir sa mission pleinement et sans entrave. Néanmoins, en dépit des difficultés décrites dans le rapport, l’équipe a pu parvenir à un certain nombre de conclusions qui sont étayées par de solides preuves. Deux de ces conclusions retiennent l’attention. La première est que toutes les parties aux violences qui ont déchiré le Zaïre, en particulier ses provinces orientales, durant la période de l’examen, ont commis de graves violations des droits de l’homme ou du droit international humanitaire. La seconde est que les tueries auxquelles se sont livrés l’AFDL et ses alliés, y compris les éléments de l’Armée patriotique rwandaise, constituent des crimes contre l’humanité, tout comme un déni d’assistance humanitaire aux réfugiés Hutus. Les membres de l’équipe pensent que certains de ces meurtres peuvent constituer des actes de génocide[4]. »

Cette réticence à qualifier de génocide les crimes contre l’humanité commis par les troupes de Kagame semble donc aussi ancienne que ces crimes eux-mêmes. C’est une manière d’empêcher toute intervention (militaire, diplomatique ou judiciaire, peu importe) contre ceux qui commettent ces crimes et de perpétuer ainsi l’impunité de leurs auteurs. Kagame et les Etats Unis n’en ont pas usé autrement en 1994 pour empêcher toute intervention de l’ONU au Rwanda, avant de céder enfin lorsqu’il a été acquis qu’aucune action ne pourrait empêcher la victoire du FPR.

Dans la presse, si on excepte quelques publications de Stephen Smith parues dans Libération dans les années quatre-vingt-dix et reprenant très partiellement ces faits, on cherchera encore plus vainement les articles de la presse française les relatant. Et pourtant, ces crimes n’étaient pas inattendus en 1994 puisque des enquêtes judiciaires conduites sur le terrain les ont dénoncés dès 1993. Elles valurent à Kagame et son APR l’appellation de « khmers noirs »[5].

Le livre de Judi REVER est donc plus que bienvenu pour combattre une omerta que Kagame a réussi à imposer à la Justice Internationale[6] , aux justices nationales et aux chercheurs et journalistes français.

Parmi les agents de Kagame qui furent à la manœuvre pour imposer sa doxa, on ne peut oublier José Kagabo, Maître de conférences à l’EHESS, « spécialiste » de l’histoire du génocide et père spirituel de nombre de « chercheurs » de cette école dont j’ai déjà dit quelque part que, par l’autorité morale qu’elle s’est attribuée et par la confiance aveugle que lui ont accordée certains magistrats ignorant tout du Rwanda, elle était au cœur de la désinformation régnant en France sur ce dossier.

Spécialiste de l’histoire du génocide, José Kagabo l’était véritablement au point d’être nommé sénateur rwandais par Kagame en récompense des services rendus à Paris, tant à l’EHESS que par le biais de diverses publications dont plusieurs numéros des « Temps modernes[7] » datés de 1995 puis de 2014, consacrés au génocide et largement présentés sur les ondes de RFI. On accordait alors à Kagabo l’autorité morale du chercheur, l’intégrité et l’indépendance inhérente à l’universitaire alors qu’il venait ou allait commettre aux ordres de Kagame le Rapport Mucyo dont il est établi aujourd’hui qu’il est truffé de faux documents et d’affirmations mensongères[8]. L’impartialité n’a jamais été une vertu cardinale des « spécialistes », voire des experts.

Il me parait étrange que, dès lors que Claudine VIDAL a constaté que les faits dénoncés par Judi REVER étaient connus et jamais condamnés, elle ne s’attache pas à rechercher les causes de cette curieuse impunité mais bien plutôt à l’excuser, voire à juger inutile de la dénoncer. Plus habilement qu’elle l’avait fait en compagnie de Rony BRAUMAN[9] et de JH BRADOL en 2012, elle se refuse à reprendre l’antienne bien connue consistant à prétendre que « dénoncer les crimes de Kagame revient à minorer le génocide des tutsi ».

Selon elle, il suffirait de ne pas donner aux crimes la même qualification juridique pour que ceux-ci ne revêtent pas la même importance. Or, c’est précisément la démarche inverse qui serait œuvre de justice : un principe de base d’égalité devant la loi veut que, lorsque les faits sont semblables , la qualification juridique doit être la même.

On a fait de ceux qui dénoncent les crimes de Kagame et de l’APR des révisionnistes, des génocidaires, complices du génocide des tutsi, alors qu’ils n’ont jamais réclamé d’impunité pour les génocidaires. Que dire aujourd’hui de ceux qui refusent au génocide des hutu la qualification que ces actes méritent ?

A ce sujet, lors du colloque du 1er Avril 2014 « Le drame Rwandais, la vérité des acteurs », le Professeur Reyntjens avait répliqué à José Kagabo, représentant à la fois l’EHESS et l’ambassade du Rwanda à Paris : »…Vous n’avez peut-être pas reconnu le Rwanda dans ce que moi ou d’autres ont dit mais lorsque je dis que le FPR a commis les crimes que j’ai évoqués, alors vous devez me dire que le FPR n’a pas commis ces crimes et, si vous le faites, vous vous rendez coupable de négationnisme qui consiste à nier des faits qui sont établis au-delà de tout doute raisonnable. Le révisionnisme est permis, c’est même un devoir d’Histoire. Quand les faits sont largement documentés, ceux qui les nient se rendent, à mon sens, coupables de négationnisme. »

Il paraitrait assez logique de constater que cette insupportable impunité accordée à kagame et à ses troupes exige et justifie « l’’activité des publicistes, des chercheurs, des militants ». Elle incite inévitablement à revêtir « l’habit du procureur » réclamant justice. On a d’ailleurs vu apparaitre une certaine radicalité dans les expressions, que ce soit pour vendre la doxa auto-justificative pondue par Kigali ou que ce soit pour réclamer jugements et justice pour toutes les victimes. Je n’irai pas à associer ce texte de madame VIDAL au cri de Dominique SOPO poussé à la barre de la XVII° Chambre Correctionnelle lorsqu’il a été très justement débouté de sa plainte portée contre Pierre PEAN pour « Incitation à la haine raciale » : « Evoquer le sang des hutu c’est salir le sang des tutsi » s’est-il permis de dire§ Ce genre d’excès montre assez bien vers quels égarements ce dossier peut conduire.

Quoi qu’il en soit, nous sommes en présence de deux crimes imprescriptibles, l’un commis contre les tutsi et l’autre commis contre les hutu. Quel que soit celui de ces deux crimes qui devrait être considéré comme étant le plus grave, voire le seul digne d’être qualifié de génocide, Kagame s’est placé au carrefour de ces deux horreurs, ayant choisi de sacrifier les tutsi[10] pour mieux réduire les hutu, ayant déclenché en toute connaissance de cause le génocide des tutsi et ordonné des crimes semblables contre les hutu.

Une forme de déni par occultation ou minoration des crimes commis par Kagame

Il me parait très gênant de lire sous une plume d’ordinaire plus équilibrée que les crimes de l’APR et de Kagame ne pourraient être qualifiés de génocide (c’est du moins ce que je comprends) au seul motif que la République rwandaise n’aurait « pas réellement reconnu les Rwandais tutsis comme faisant partie du peuple politique. Ces derniers n’avaient pas les mêmes droits que les autres citoyens, ils en ont même été déchus à bien des égards »,.

Madame VIDAL a-t-elle conscience qu’en disant cela, elle ne fait que reprendre une des antiennes des génocidaires qui expliquent l’élimination des tutsi par le régime quasi féodal imposé aux hutu pendant des siècles et jusqu’en 1960 ?

Expliquer les crimes de Kagame par le statut social imposé aux tutsi jusqu’en 1994, pour autant que cela soit vérifié, revient à accepter l’explication donnée par les génocidaires desdits tutsi qui se trouvent des excuses dans le statut social accordé jusqu’en 1960 par les tutsi aux hutu.

Ce raisonnement dangereux peut-être appliqué de manière symétrique aux crimes des uns commis par les autres ou aux crimes des autres commis par les uns.

Aujourd’hui, tout l’effort de Kagame et de ses courroies de transmission agissant en France – au rang desquelles je ne place pas Claudine VIDAL- vise aujourd’hui à justifier l’agression d’octobre 1990. Refusant de reconnaitre que la guerre dite d’octobre a été conduite dans le seul but de prendre à Kigali un pouvoir auquel il s’accroche depuis 24 ans et pour de longues années encore, Kagame tente de justifier sa façon de conduire ce conflit en prétendant qu’il s’agissait d’une guerre de libération des tutsi de l’intérieur injustement opprimés, les crimes commis contre les hutu n’étant que peccadilles et de justes représailles. .

A quoi il est aisé de répondre que, sans cette guerre de près de quatre années aucun génocide , aucun crime de masse n’aurait été commis au Rwanda en 1994, ni au Congo dans les années qui ont suivi.

Le génocide des tutsi a été une des conséquences de la guerre conduite par Kagame et non pas sa cause, encore moins sa justification.

Claudine VIDAL nous conforte dans l’idée que n’est pas indispensable « l’existence d’un génocide pour justifier des enquêtes sur ces massacres ». Et nous convenons bien volontiers avec elle que « Celles-ci n’impliquent en aucune manière une contestation du génocide tutsi. Les interrogations de presse et de sciences sociales sur cette période et sur ces crimes, plutôt qu’à valider ou invalider l’application d’une catégorie juridique, plutôt qu’à se substituer aux juges, devraient inciter à conduire des enquêtes de même qualité que celles menées sur le génocide des Tutsis. » . Bien ! Mais, on aimerait comprendre pourquoi cela n’a pas été fait plus tôt , pourquoi les investigations sociales se sont concentrées et se concentrent encore aujourd’hui sur le seul génocide des tutsi.

Pour leur part, les enquêtes judiciaires concernant les crimes de Kagame avaient été menées, en particulier par le TPIR dont on découvre aujourd’hui certaines procédures grâce à Judi REVER. Elles ont ensuite été occultées par la justice internationale mais aussi, comme on l’a vu, par les « interrogations de presse et de sciences sociales ». Et madame VIDAL franchit un pas dans la justification de cette omerta des « chercheurs » en tentant de minorer l’importance de l’enquête judiciaire et en tentant d’imposer la supériorité de ce qu’elle appelle « des démarches des sciences sociales ».

Enquête judiciaire et recherche

Si, comme l‘affirme Claudine VIDAL, on peut considérer qu’il est « nécessaire de ne pas faire de l’enquête judiciaire (ou de police) le modèle universel d’investigation, car elle est limitée aux seuls éléments sur lesquels les verdicts prennent appui. », il apparait immédiatement comme elle le reconnait que «  Les démarches des sciences sociales ne s’imposent pas de telles restrictions et n’ont pas pour guide les catégories juridiques. ». Force est donc d’observer que les enquêtes judiciaires, lorsqu’elles sont faites correctement, s’imposant l’impartialité du factuel et du vécu, instruisent normalement à charge et à décharge, sont beaucoup plus rigoureuses que d’autres investigations qui n’obéissent pas aux mêmes règles. Ces dernières reposent trop souvent – et c’est tout particulièrement le cas dans le dossier rwandais- sur des récits reconstitués avec un grand parti-pris et beaucoup d’a priori à partir de témoignages de seconde ou troisième mains voire à partir d’écrits antérieurs dont on ne vérifie pas suffisamment la véracité.

Trop souvent, le chercheur se livre à des investigations asymétriques qui le réduisent au rang de simple militant. Dès lors, il n’est plus fondé, me semble-t-il, à prétendre au statut de chercheur et réclamer je ne sais quelle impunité[11].

On pourrait s’étonner de voir certains « chercheurs en sciences sociales » aller à la barre des Cour d’Assises obtenir de lourdes condamnations judiciaires en témoignant sur des faits étudiés a posteriori et dont ils ne furent pas témoins. D’ailleurs madame VIDAL n’a pas manqué en d’autres temps de fustiger l’imposture de certains[12] d’entre eux.

Compte tenu de ces différences d’exigence et de déontologie, je ne peux que déplorer, alors que Claudine VIDAL s’en félicite aujourd’hui dans sa conclusion, que, pour renforcer leurs propres investigations, les acteurs de justice empruntent trop rapidement et sans un esprit critique suffisant des connaissances acquise par investigations en sciences sociales . J’aurais tendance, moi, à inciter les chercheurs et autres universitaires à s’inspirer plus largement des enquêtes judiciaires, comme cela se fait au demeurant dans beaucoup de dossiers autres que ceux du Rwanda.

Les travaux paraissant en France sur ce dossier souffrent manifestement d’un manque d’échanges entre les différents modes d’investigation. On peut y voir l’effet de l’arrogance de certains et du mépris qu’ils nourrissent à l’égard de tout ce qui ne « pense[13] » pas comme eux.

Si on compare les apports de la recherche française à ceux des travaux étrangers, et curieusement en regard des publications anglo-saxonne, on est surpris de la pauvreté et de la partialité de la première. Engagés très tôt, pour des raisons généralement de basse politique intérieure (il fallait, entre autres, tuer le soldat Mitterrand et sa mémoire) beaucoup de « chercheurs » ont trouvé là une occasion de se mettre en valeur à défaut de présenter des arguments solides. D’autres se sont fait les porte-parole des vainqueurs qui, par tous moyens, leur ont dicté leur doxa depuis Kigali. Confrontés aujourd’hui à une réalité judiciaire difficilement contestable, ils tentent de trouver une porte de sortie en arguant de différences de méthodologie et de finalité. Ils tentent, selon une forme de dialectique trop répandue en France et qui surprend toujours au dehors, d’installer l’idée qu’il n’y aurait pas une seule Vérité mais des vérités. La meilleure façon de porter atteinte à une vertu ou à un concept est, comme on le sait bien, de lui enlever sa majuscule et de lui infliger un pluriel.

Les universitaires ont pour raison d’être de donner des leçons, ils ne supportent pas d’en recevoir. Ils ne supportent pas d’apprendre autre chose que ce qu’ils ont décidé d’apprendre. Ils n’apprécient pas que les procureurs leur montrent qu’ils se sont trompés.

Madame VIDAL nous avait habitués à mieux lorsqu’elle a fustigé[14] le comportement d’Audoin-Rouzeau, voire même celui de Kagabo, lui aussi de l’EHESS, dont elle disait, si ma mémoire est bonne, qu’il ne détenait pas la vérité et que sa parole n’était pas d’évangile.

Aujourd’hui Audoin-Rouzeau, instruit par Kagabo est devenu avec le sieur St Exupéry, un des maîtres à penser d’un Guillaume ANCEL dont il préface les ouvrages en qualifiant des livres précédemment écrits par d’autres d’ « indécents pour ne pas dire ignobles[15] ». Serait-ce devenu une spécialité de l’EHESS, pour mieux occulter la faiblesse de son propre discours, que de procéder par insultes et/ou dénigrement du travail d’autrui, alors même et peut-être parce que cet autrui est beaucoup mieux informé?

L’attaque du livre de Judi Rever, telle qu’elle est menée par Claudine VIDAL, s’apparente beaucoup à la défense maladroite des Sciences Sociales et confine à la défense de l’Ecole des Hautes Etudes des Sciences Sociales qui a pourtant beaucoup pêché sur ce sujet,

La distinction faite, au point de les opposer l’une à l’autre, entre enquêtes judiciaires et travaux des sciences sociales me confirme dans la suspicion, qui est la mienne depuis longtemps, selon laquelle les secondes – ou une part importante des secondes telles qu’elles ont été conduites en France et particulièrement à l’EHESS – ont été menées ou instrumentalisées dans le but principal d’occulter les premières.

On ne peut dès lors que penser à Charles Peguy , républicain et patriote (1873 – 1914), qui, en d’autres circonstances estimait que « ils ont les mains pures ; par malheur, ils n’ont pas de mains »

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[1] https://www.ldh-france.org/IMG/pdf/Pour_la_liberte_d_expression_des_chercheurs.pdf

[2] https://theconversation.com/rwanda-judi-rever-et-la-recherche-a-tout-prix-dun-deuxieme-genocide-97508

[3] https://www.msf-crash.org/fr/publications/guerre-et-humanitaire/rwanda-politique-de-terreur-privilege-dimpunite

[4] Carnages de Pierre Péan page  492 et http://www.veritasrwandaforum.org/publicaciones/Noires_fureurs_CONCLUSION_FR.pdf

[5] Cette  appellation visait à rappeler qu’un génocide s’annonçait ainsi que  l’avait déjà fait en 1990 la Mission d’Assistance Militaire française à Kigali. 

[6] Relire à ce sujet les déclarations de Carla del Ponte et même, pus récentes, celles de louise Arbour

[7] Dès 1995, à chaud, juste un an après les événements, Les Temps Modernes avaient déjà consacré un numéro spécial, aujourd’hui épuisé, à la tragédie rwandaise [1]

[1] « Les Temps Moderne s» 1995 numéro épuisé : « Rwanda, Burundi, 1994-1995 : les politiques de la haine ». repris dans « Les Temps Modernes » 2014/4 (n° 680-681) : » Notre Directeur, dans sa « Présentation », invitait alors le lecteur à méditer les « Notes de voyage » de José Kagabo, enquête et quête d’un exilé rwandais revenant sur les lieux de l’événement, sur les traces de proches assassinés ».

[8] Lorsque, avec d’autres officiers français injustement accusés par ce rapport, nous avons porté plainte devant les tribunaux français, le gouvernement rwandais a réclamé l’immunité diplomatique pour les personnages attaquès.

[9]   « Doit-on pour autant présenter comme équivalents le génocide des Rwandais tutsis et les crimes commis par le FPR ? Absolument pas. Pour cela il faudrait oublier la différence entre deux types d’ordres : « Exterminez les tous » ou « Massacrez une partie d’entre eux ». https://www.marianne.net/monde/rwanda-les-idiots-utiles-de-kagame

[10] Paul Kagame a sacrifié les Tutsi, Editions la Pagaie 2009 – http://www.france-rwanda.info/article-p  et

paul-kagame-a-sacrifie-les-tutsi-116936349.html

[11] https://www.ldh-france.org/IMG/pdf/Pour_la_liberte_d_expression_des_chercheurs.pdf

[12] « Les voyages de Stéphane Audoin-Rouzeau au Rwanda » – par Claudine Vidal https://journals.openedition.org/lectures/24102et nous comprenons que les écrits du dauphin de celui-ci, les romans transformés en témoignage de Guillaume ANCEL, ne méritent pas qu’elle prenne la plume pour dénoncer  l’extraordinaire campagne médiatique qu’elle semble reprocher à Judi REVER., bien que celle-ci fut infiniment moindre

[13] On a ainsi entendu, lors du procès en appel de Simbikangwa devant la cour d’Assises de Bobigny, l’ avocat d’une importante ONG récuser  un témoin au prétexte que celui-ci aurait été royaliste !

[14] « Les voyages de Stéphane Audoin-Rouzeau au Rwanda » Op. cité

[15] Préface par Audoin–Rouzeau de « Rwanda-La fin du Silence ». Après cet anathème condamnant des ouvrages qui ne disent pas exactement ce que souhaite  Audoin-Rouzeau , il est pour le moins surprenant de voir ce même Audoin-Rouzeau pétitionner  pour « La liberté d’expression », rél réservant sans doute celle-ci aux seuls «chercheurs », les témoins et acteurs n’ayant qu’à se taire.

https://www.ldh-france.org/IMG/pdf/Pour_la_liberte_d_expression_des_chercheurs.pdf