Par Frank Steven Ruta
Le président rwandais Paul Kagame, considéré comme un des grands fans d’Arsenal a utilisé un langage dur, car mécontent de la façon dont l’équipe d’ARSENAL ne gagne pas non plus comme il fallait. « Nous ne devons pas accepter cette lâcheté… Le changement a trop tardé », a-t-il déclaré.
Paul Kagame s’est indigné lorsque ARSENAL a perdu 2-0 contre Brentford, lors de leur dernier match.
Dans son message, il a commencé: « C’est quoi ça? C’est du football !! C’est la défaite d’Arsenal. Brentford méritait de gagner et ils l’ont réalisé. Mis à part le jeu, Arsenal et les fans ne méritent pas de s’y habituer… NON !!! Je dis cela comme l’un des grands fans d’Arsenal. Le changement a trop tardé!
Le président Kagame ne s’est pas arrêté là, il a aussi critique les engagements hasardeux de l’équipe. Il declare: “Cela a été une lutte d’environ une / des décennie (s) – …Ne pouvons-nous pas avoir un plan qui fonctionne vraiment ?? Nous devrons considerer le marché et revoir le choix de joueurs qui exécuteront le plan. La mentalité de laisser-aller n’apporte pas de changement”
En conclusion il dit: » Nous ne devons ni excuser ni accepter cette lâcheté. L’équipe doit être construite dans le but de gagner, gagner, gagner… donc même si nous perdons … il ne fallait pas s’y attendre ! Je suis sûr que nous savons tous sur les épaules de qui repose le plus lourd fardeau. J’espère qu’ils le savent aussi, j’espère qu’ils me croient !!!”
Le fait que le président Paul Kagame ait écrit des mots aussi durs n’était pas seulement un signe de mécontentement en tant que fan, mais aussi signe d’une fin probable du contrat en faveur d’Arsenal.
Dans le cadre du programme touristique, le Rwanda a versé à Arsenal environ 41 milliards de FRW (plus de 30 millions de Pounds), afin que l’équipe puisse porter le logo « Visit Rwanda» .
Jusqu’ici, il n’y a pas de relation claire entre les revenues touristiques vis-à-vis du contrat avec Arsenal. Certains analystes à Kigali disent que ce projet aurait été une affaire personnelle du Général Kagame motivé par son ego. Ce qui en déduit que s’il en est dégoutté, le projet tend vers sa fin.
Malgré l’investissement du Rwanda, le programme a continué d’être critiqué à la fois au niveau national et à l’étranger, car depuis 25 ans, le Rwanda a toujours fait partie des 20 pays les plus pauvres du monde.