LA CONSTITUTION RWANDAISE REFLÈTE LE COMMUNAUTALISME D’OBÉDIENCE TUTSI

Par Jean Uwizeye

Certaines personnes sont insondable, insaisissable pour ma part le sénateur Tito RUTAREMARA en est une de ces personnes. Sa petite phrase sur les œufs qu’il fallait casser ou encore ses révélations sur le nombre des cellules des INKOTANYI  durant la guerre civile rwandaise ; tout ces déballages gênants les uns que  les autres à qui ça a vraiment profité entre le FPR INKOTANYI et ses opposants ? On dirait  un agent double ou encore  un homme qui travaille pour une puissance étrangère. Après l’avoir vu blablater chez Étienne GATANAZI en compagnie d’un journaliste connu sous  le nom de Robert MUGABE en date du 11 novembre 2020, l’idée d’écrire cet article a jaillit pour l’interpeller à défaut d’appeler à sa sagesse. Monsieur le sénateur, vous siégez au sénat comme membre politique du FPR INKOTANYI et vous en êtes un de ses ténors s’il en reste encore. En 26 années de règne sans partage de votre famille politique INKOTANYI,  la politique menée jusqu’à ce jour consiste à cacher la misère, l’injustice pour sauver les apparences. Et le piège a fini par se refermer sur votre monde. En vous écoutant dire qu’il n’est plus possible de créer un parti politique sur des bases ethniques ou religieuses au Rwanda… Quelque chose lourde des conséquences a échappé votre entendement et peut-être diriez vous ça au vôtre sinon comment expliquer en tant que sénateur du FPR INKOTANYI l’appellation « génocide des tutsi ».

LES LIONS INKOTANYI CONSTRUISENT EUX-MÊMES LEUR MALHEUR EN  S’ENFERMANT  DANS UN  MONDE FAUX.

L’évolution politique du Rwanda de Paul KAGAME et les  siens sur les événements de 1994 a pris un tournant le moins que l’on  puisse dire très surprenant et très inquiétant pour la vie politique du régime en place à Kigali. En effet, Le Révisionnisme, Le Négationnisme et Le Divisionnisme du FPR  INKOTANYI imposé au reste du monde a introduit dans la constitution rwandaise une distinction entre  les rwandais sur base communautaire. Chose étonnante car le pouvoir du FPR INKOTANYI avait toujours affirmé combattre le communautarisme, le tribalisme… En 2008, la substitution des mots génocide des tutsi au mot génocide dans la constitution rwandaise actuelle véhicule une forme de discrimination criante basée sur la distinction des rwandais par leur communauté d’origine. Les articles en question sont de cette ordre  : « Article 50 : Le bien-être des nécessiteux rescapés du génocide perpétré contre les Tutsi »,  «  Article 52 : Préservation des sites mémoriaux du génocide perpétré contre les Tutsi », « Article 139: Commissions nationales, organes spécialisés, conseils nationaux et établissements publics : c) La Commission Nationale de Lutte contre le Génocide ».

La désignation des atrocités de la guerre civile rwandaise du 1er octobre 1990 au 31 décembre 1994 par le mot « génocide des tutsi » ; une appellation d’origine contrôlée FPR INKOTANYI a des conséquences juridiques et politiques irrémédiables néfastes pour le régime de Paul KAGAME et son parti politique. Étonnamment, la classe politique rwandaise a jusqu’à présent gardé un silence assourdissant au tour de la  transcription en droit de cette appellation. Depuis l’arrive  des lions INKOTANYI au pouvoir en 1994, la ligne politique des héritiers de l’aristocraties tutsi  consiste à nier l’existence des communautés ethniques au Rwanda. Et pourtant dans les actes et les fait  ces derniers ont toujours été pris en flagrant délit communautaire. Dans le passé proche par exemple, la formule « communauté tutsi » a été utilisé par le bureau  du FPR INKOTANYI représenté par Gérald GAHIMA et Claude DUSAIDI dans leur courrier du 30 avril 1994 adressé à l’ONU pour empêcher le déploiement des forces internationales au Rwanda qui chercha à venir en aide aux civils victimes des massacres interethniques,  dans sa page 2. : « 5. Although THE TUTSI COMMUNITY… ». Le courrier reconnaît explicitement l’existence des Ethnies au Rwanda. Sur la même page, le FPR INKOTANYI encore dans  le maquis reconnaissait également l’existence des Ethnies au Rwanda en ces Termes :  « 4.  … VIOLENCE AGAINST INNOCENT CITIZENS ON ACCOUNT OF THEIR perceived political beliefs or ETHINIC ORGINS. ».

Une fois au pouvoir, le FPR INKOTANYI s’est éloigné de ce constat historique alla même à nier la présence  des communautés et interdira l’utilisation des mansions désignant des noms des communautés ici en question (twa-hutu-tutsi). C’est un déni total de la réalité, une duplicité qui a du mal à dire son nom, grosso modo c’est la tactique de l’autruche qui consiste à cacher la tête tout en exposant le derrière (l’ignorance et incompétence). On ne peut pas dire que c’est la meilleure façon de se protéger. Voilà  ce qui devrait faire plus peur à Robert MUGABE plutôt que les gens qui parlent en des termes vrai et plein de franchise. Si vous voulez une nation unitaire et paisible défendent également les intérêts des hutu et twa. C’est la seule solution pour construire la confiance mutuelle entre les habitants du Rwanda. Avec cette nouvelle approche au sujet du carnage rwandais qualifiée de génocide des tutsi, un énième Révisionnisme des suprématistes tutsi pour l’intérêt  du FPR INKOTANYI. Cette  appellation est une consécration, un avènement d’une république communautaire institutionnalisant les privilèges pour les tutsi et discriminant le reste. C’est-à-dire une république qui ne défende que les intérêts des tutsi. En plus d’une armée mono ethnique, un pouvoir exécutif et législatif tutsi, d’un monopole tutsi sur le marché de l’emploi et dans les écoles.  Tous les institutions et associations qui se sont longtemps cachés derrière le mot génocide rwandais plus inclusif et trompeur en même temps ; en agissant pour l’intérêt de la communauté tutsi sont de facto aujourd’hui devenus des sous-marins naviguant à vue. En droit rwandais leur existence est devenue illégale. En vertu de l’Article 57 de la constitution rwandaise : « Il est interdit aux formations politiques de s’identifier à une race, une ethnie, une tribu, un clan, une région, un sexe, une religion ou à tout autre élément pouvant servir de base de discrimination ». Or tout observateur attentif de la vie politique rwandaise sait très bien que les organisations comme IBUKA et CNLG sont des sous-traitants de la politique du FPR INKOTANYI. IBUKA et CNLG sont toujours aux avant-postes du FPR INKOTANYI, aux prises régulièrement avec  les critiques de la politique du FPR INKOTANYI. Leur rôle politique est illégal dans l’esprit de cette article 57 et du préambule de la même constitution en ces termes :  «  DETERMINES à prévenir et réprimer le crime de génocide, combattre le négationnisme et le révisionnisme du génocide, éradiquer l’idéologie du génocide et toutes ses manifestations ainsi que les divisions et discriminations basées sur l’ethnie, la région ou autres; » l’existence même de ces organisations n’a plus lieu d’être à condition de permettre à la communauté hutu et twa à leur tour de s’organiser de façon identique. C’est dont le FPR INKOTANYI a toujours voulu éviter et combattu en discours et pratiquer dans les faits.

Ainsi l’appellation « génocide des tutsi » portée ouvertement atteinte à l’unité nationale. C’est un revers politique, un échec cuisante et un but contre son propre camp. C’est sans appel et sans alternance possible : Les organisations comme IBUKA en illégalité depuis l’appellation génocide des tutsi ; IBUKA est une organisation non gouvernementale qui œuvre pour la mémoire du génocide des tutsi du Rwanda. Ou encore le CNLG ( la commission nationale de lutte contre le génocide des tutsi) sont des institutions ouvertement œuvrant pour l’intérêt de la communauté tutsi  chose interdite par les articles suivantes de la constitution rwandaise sans contrepartie pour les autres communautés (twa et hutu)  autant victimes de la même guerre civile :  
Article 15: Egalité devant la loi
Article 16: Protection contre la Discrimination
Article 49: Respect de la Constitution et les autres lois

Il est urgent de fermer ses organisations qui violent ouvertement la constitution rwandaise par leur existence. Ou revenir sur cette appellation controversée ! Mais évidemment modifier cette appellation « génocide des tutsi » reviendrait à s’avouer vaincu et s’avouer la pure vérité.  Et s’y tenir et persévérer dans l’erreur revient à nier les causes avancées  du dit génocide des tutsi et en même temps  la ligne politique du FPR INKOTANYI continuera d’être rongée par ses propres contradictions.

Étant  donné que le Rwanda de Paul KAGAME et les siens ont des organisations qui travaillent ou instrumentalisent depuis un certain temps le communautarisme Ethnique ici en question Tutsi ; ainsi déconstruisant tout en contrariant le narratif du FPR INKOTANYI sur les origines du dit génocide des tutsi ; sa fausse politique d’unité nationale  sans oublier l’abominable NDIMUNYARWANDA  ; le mystère sur la cause du carnage rwandais reste entièrement intact tant que le rôle joué par  le  FPR INKOTANYI dans  la tragédie rwandaise reste inabordable et sans la prise en compte du point de vue des autres communautés hutu et twa. 

Les travaux de recherche du Dr Jean-Damascène BIZIMANA et les blancs menteurs (blancs perroquet à mon avis) ont fini par s’emmêlent et se contredire juridiquement et politiquement en empruntant l’appellation génocide des tutsi. Le public connaisseurs des enjeux politiques et historiques du Rwanda sont familiers des textes et discours de ce genre : 

C’est en 1957 que fut rédigé le célèbre « Manifeste des BAHUTU  » considéré de nos jours comme le texte fondateur de l’idéologie génocidaire au Rwanda dans la mesure où il inaugura une politique raciste basée sur l’exclusion de la minorité ethnique…

… À la suite de ce texte, un parti politique dénommé PARMEHUTU (parti pour l’émancipation du peuple hutu) fut créé avec un large soutien des Missionnaires. Comme son nom l’indique, ce parti consacre la suprématie du groupe ethnique majoritaire comme symbole de la démocratie…. LA NUIT RWANDAISE NUMÉRO 2 DU 07 AVRIL 208 Par Dr Jean Damascène Bizima

Ou encore ça : « Cette pratique du pouvoir fondée sur une idéologie raciale renforce la prégnance d’un imaginaire diffusé dans certains documents (le « Manifeste des BAHUTU  » en 1957), dans les discours de certains leaders politiques (notamment ceux du PARMEHUTU  sous KAYIBANDA , puis du Mouvement révolutionnaire national pour le développement) ou dans les manuels scolaires. »

Aux sources du génocide des tutsi : À propos de : J.-P. Chrétien, M. KABANDA, Rwanda. Racisme et génocide. L’idéologie hamitique, Belin ; H. Dumas, Le Génocide au village. Le massacre des Tutsi au Rwanda, Seuil
par François Robinet , le 23 mars 2015

L’ensemble de ces travaux et textes hypocrites sont devenus obsolètes avec l’ appellation génocide des tutsi, une appellation chargée des conséquences lourdes politiquement et juridiquement. La vérité est à trouver ailleurs désormais. La dignité devrait inviter les uns et les autres à jeter l’éponge au lieu de continuer à rependre la propagande du FPR INKOTANYI.

En matière  politique, Le président Grégoire KAYIBANDA et ses compagnons de la révolution de 1959 sortent vainqueurs de l’accusation infâme qui consiste à dire qu’ils sont à l’origine de la division de la société rwandaise et du carnage rwandais appelé génocide des tutsi. En effet, la connotation communautaire du mouvement social hutu, du PARMEHUTU n’est pas si différente du tout de la connotation communautaire du CNLG ou IBUKA et les mémoriaux tutsi. 

Cette appellation a remisé en cause toute l’enseignement dispensée dans les INGANDO, AMATORERO, NDIMUNYARWADA  tout est bon pour la poubelle est illégal au regard  de la loi. C’est aussi révélateur de l’ampleur du mensonge du régime du FPR INKOTANYI sur sa politique de réconciliation nationale entre les différentes communautés rwandaises en conflit. C’est aussi une nouvelle porte ouverte pour réviser les différents procès du TPIR et des autres tribunaux qui ont eu à juger pratiquement que des hutu à l’exception d’un européen. Il appartient aussi aux autres courants politiques issues du FPR INKOTANYI à se prendre en charge en méditant sur le déterminisme pour rompre totalement avec la maison mère. Votre raisonnement historique et politique est plein de mensonges hérités des monarchistes et du FPR INKOTANYI.

Proverbes 23 : 1-3

« Si tu es à table avec un grand, Fais attention à ce qui est devant toi; 2 Mets un couteau à ta gorge, Si tu as trop d’avidité. 3 Ne convoite pas ses friandises: C’est un aliment trompeur. »

Comment expliquer  ce fiasco et les travers de la politique de Paul KAGAME et les siens, lui qui avoue aimer les tables d’honneur (les aliments trompeurs), lui que les siens s’accordent volontiers  à dire qu’il a un longueur d’avance (un pas d’avance) sur eux. Selon ses bailleurs de  fonds (américains, anglais,  japonais…) qui sont les réellement des  fossoyeurs du peuple rwandais par leur soutien à la pure dictature et à un régime sanguinaire qui revendique sa cruauté pour être craint ; Paul KAGAME  pour obtenir son Label certifié par l’ONU a usé de ses relations louches et il y a eu ce qu’il a convoité avec avidité sans aucune considération quelconque pour cette facilité à tout obtenir. En outre,  à force de faire des purgés politique dans son propre camp, Paul KAGAME s’est retrouvé seul avec des paumés qui rivalisent à s’auto-flageller  et à applaudir ses sauts d’humeurs pour survivre à sa terreur. Sans personne à qui il peut se servir pour aiguiser son intelligence. Le guide des suprématistes tutsi a fini par se perdre et égarer les siens. Insolents et enfermés dans une pensée unique, prisonniers de la tradition politique de leurs ancêtres ; Paul KAGAME  et les siens favorisent leur communauté tutsi et ne défendent pas l’intérêt général du peuple rwandais. Ils sont obsédés par le pouvoir, la gloire et celle de leurs ancêtres tutsi. Ils n’ont pas vu le vis caché dans cette appellation et pourtant de coutume ils sont malins, malicieux. Le  régime de KIGALI s’est piégé tout seul et est mort politiquement,  son seul salut qui lui reste pour se maintenir au pouvoir comme dirait Nicolas Machiavel : c’est de se doter d’une armée forte. 

Proverbes 24 : 10

« 10 Si tu perds courage au jour du péril, ton courage est bien faible ! »  

Au bout  du compte la démocratie consensuelle chéré au sénat Tito RUTAREMARA manque du courage pour aborder l’autre problème majeur du Rwanda véritable indicateur de l’état de la réconciliation nationale qui est la prise en charge par l’état des victimes hutu à pied égal à ce qui a été fait pour les tutsi. En effet, l’état rwandais doit créer un CNLG HUTU et IBUKA HUTU pour remédier à la discrimination dont les hutu sont victimes. Malgré la puissance militaire, financière, médiatique et diplomatique du FPR INKOTANYI, le courage manqué pour faire la paix avec sa plus déterminée, faible et véritable opposition. Où est donc le consensus politique sur l’échiquier rwandais alors que l’immense majorité des défis majeurs du pays sont inabordable faute des interlocuteurs courageux et sincères sans oublier les disparitions et l’emprisonnement des nombreux opposants politiques ? Umushyikirano et Umwiherero (ubwiherero  bwa Paul KAGAME) ont plus servi à Paul KAGAME à se défausser sur ses collaborateurs ses propres échecs et à s’attribuer les succès. Les disfonctionnement des  institutions que les intervenants ne cessent pas de souligner trahissent le manque de concurrence sur le marché du travail des fonctionnaires alors que le chômage est au plus haut. La compétitivité en pâtit car l’incompétence du personnel choisit pour seul motif d’appartenance communautaire est privilégiée. La volonté d’exclure les hutu à l’aide des chantages et menaces sous forme d’accusations d’idéologie du génocide entrave le nombre des participants et la fluidité des idées. Ntimushaka umushyikirano mushaka gushyikira ababarokotse. L’insécurité au quotidien et le flux des réfugiés inviter le grand nombre des rwandais à se faire discrets. Les menaces de mort incessantes du président Paul KAGAME et ses collègues n’inspirent pas confiance à plus d’un d’autant plus que les meurtres sont légions. Voilà les raisons de l’absentéisme de tant de monde intéressant dans vos imishyikirano  et le  pourquoi de la pauvreté et stérilité de vos dialogues.

2 COMMENTS

  1. Les Rwandais qui ont lu intégralement la constitution rwandaise dite constitution Kagame car faite pour lui et uniquement pour lui et sa clique ont pu constater que c’est une constitution fourre-tout, qu’elle est truffée d’inepties qui n’ont pas été sanctionnée par les parlementaires.
    Cette constitution consacra l’apartheid dans notre pays contre des millions de Rwandais.

    1- Constitution fourre-tout: Kagame a intégré dans la constitution diverses institutions publiques dont l’objet est en réalité le partage du gâteau par les oligarques de son régime. Aussi, dans l’unique dessein de montrer au monde que son pays est un Etat de droit , il a inscrit dans la constitution diverses dispositions glanées ici et là dont certaines sont au surplus contradictoires.
    2- La constitution Kagame consacre l’apartheid caractérisé contre des millions de Rwandais.
    Diriger et partant présider c’est avoir la compassion à l’endroit des plus et oeuvrer pour ces derniers, le tout indifféremment de leur appartenance ethnique.
    L’apartheid contre des millions de Rwandais, Hutu, Tutsi que j’appelle de second rang ou exclusivement de nom est un fait établi dans ce pays. Il a été légalisé par la constitution de 2003 révisée en 2015, article 50.
    « Article 50: Le bien-être des nécessiteux rescapés du génocide perpétré contre les Tutsi
    L‟Etat, dans les limites de ses moyens et conformément à la loi, a le devoir d’entreprendre des actions spéciales visant le bien-être des nécessiteux rescapés du génocide perpétré contre les Tutsi. »

    La constitution 2003 révisée en 2015 établit une distinction entre les nécessiteux. Ceux-ci sont aussi bien Hutu que Tutsi et nombreux dans ce pays. L’Etat a le devoir envers non pas tous les nécessiteux rwandais mais exclusivement à l’endroit des nécessiteux tutsi, rescapés du génocide dit des Tutsi . Autrement dit, pour bénéficier des aides de l’Etat, le nécessiteux doit être 1- Tutsi et 2- rescapés du génocide dit des Tutsi. La constitution exclut les nécessiteux Hutu en raison de leur appartenance ethnique. Aussi, pour Kagame, les nécessiteux Tutsi de nom ou les Tutsi de l’intérieur qui n’ont pas apporté une contribution à l’effort de guerre de Kagame contre le Rwanda sont des Hutu et conséquemment exclus des aides des l’Etats.
    Par cette disposition d’un autre âge, Kagame a légalisé la division du Rwanda en trois strates ethniques: strate Tutsi (les vrais), strate Hutu et Tutside nom et strate Twa ou les oubliés.
    La légalisation des ethnies au Rwanda alliée à un apartheid flagrant est inévitablement lourde de conséquence à moyen ou à long terme. Le caractère de nécessiteux ainsi que Etre Tutsi et rescapé du génocide sont discrétionnairement appréciés par les autorités rwandaises du régime Kagame. La constitution reste muette sur la définition des mots Tutsi et rescapé. Il n’existé aucune loi qui précise clairement ces deux mots.
    Plusieurs dispositions de la constitution consacrent la division ethnique de la société rwandaise. Je peux citer le préambule de celle-ci.
    « LA CONSTITUTION DE LA REPUBLIQUE DU RWANDA DE 2003 RÉVISÉE EN 2015
    PREAMBULE
    Nous, Peuple Rwandais,
    CONSCIENTS du génocide perpétré contre les Tutsi qui a décimé plus d’un million de fils et filles du Rwanda et conscients du passé tragique qu’a connu notre pays; »
    Seuls les Tutsi ont été victimes du génocide en tant que membres de l’ethnie tutsi. La constitution précise qu’il s’agit des Tutsi victimes du génocides et nullement quiconque autre Hutu ou Twa. C’est parce que le Rwanda a plusieurs ethnies, plus précisément trois (au vu des dispositions de la constitution) que le constitution dit » Tutsi » par opposition aux Hutu et Twa.
    La question posée est de savoir s’il était utile pour les Rwandais de légaliser la division ethnique au Rwanda d’une part et l’apartheid ci-dessus évoqué d’autre part. Il convient de rappeler que le Rwandais est l’unique pays en Afrique où l’apartheid est légal. L’apartheid est flagrant dans plusieurs secteurs; école, emploi, habitat (existence de Tutsiland au Rwanda surtout dans les villes), direction du pays, droits et devoirs des Rwandais envers l’ Etat ou la société. Il convient de préciser qu’il existe ici à Kigali des restaurants interdits aux Hutu peu importe le contenu de leur porte feuille. Le cas de Bannyahe ou Kangondo est la parfaite illustration. La destruction des habitations des Rwandais très majoritairement Hutu vise à élargir les Tutsiland. Le gouvernement est en train de construire des logements dans de bons quartiers pour certains Tutsi de Kangondo. Pour être éligible à ces logement, le Gouvernement a établi les critères: être Tutsi, rescapé du génocide dit des Tutsi et anciennement domicilié à Bannyahe etc. Il y aura peut-être des exceptions. A ce jour, aucun Hutu et Tutsi de nom n’a pu bénéficier d’un logement parmi des milliers de logements qui ont été construits pour les Rwandais de conditions modestes, dit la loi. Certains Tutsi burundais, dits réfugiés vautrés au chaud ici au Rwanda ont bénéficié de ces logements.
    Conformément à la constitution rwandaise en vigueur, Kagame entend renforcer la ségrégation spatiale ethnique au Rwanda. Les Hutu et Tutsi de second rand, dans les campagnes mais sous l’autorité de vrais Tutsi et les vrais Tutsi dans les villes.
    Toute recherche et toute étude sur ce sujet sont interdites au Rwanda. C’est pourquoi, il est, pour l’instant, impossible de trouver une documentation sur cette politique de Kagame. Mes affirmations sont fondées sur le constat flagrant des faits de la part des Rwandais, victimes de la politique ségrégationniste de Kagame. Celle-ci n’est pas dénoncée par les dirigeants des partis d’opposition extérieure.

  2. Que montrent aux Rwandais la création de différents postes dans les services publics et leur répartition à tous les niveaux prévues par la constitution Kagame et les lois rwandaises (votées par le Parlement rwandais)?
    Elles montrent la répartition du gâteau qu’est le Rwanda entre les oligarques du régime Kagame. Chacun a droit de recevoir un morceau. La taille du gâteux à recevoir est proportionnelle au rang occupé par chacun au sein de l’oligarchie mangécratique ou ploutocratique consacrée par la constitution Kagame.
    Tout pour le FPR c’est-à-dire pour les Tutsi dignes de ce nom comme en témoignent les faits et la biographie des titulaires de ces postes.
    Les Tutsi de nom de l’intérieur ou Tutsi qui n’ont pas apporté une contribution effective à l’effort de guerre du FPR contre le Rwanda dont certains ont, au surplus, condamné publiquement la guerre contre leur pays sont logés à la même enseigne que les Hutu. Ils sont conséquemment exclus de la mangécratie.
    La tutsisation ne concerne pas uniquement les services publics. Tous les secteurs de notre pays sont concernés y compris les secteurs religieux, en particulier l’Eglise catholique. Les faits parlent d’eux-mêmes. Le pouvoirs politique, le pouvoir religieux et le pouvoir économique doivent rester ethniquement homogène. L’intrus constitue Ugupfobya ubutegetsi.
    Cette homogénéisation n’épargne pas l’habitat rwandais. Habiter dans un tel ou tel quartier de Kigali est fonction du rang ci-dessus évoqué et corrélativement du contenu quantitatif du portefeuille d’un Rwandais.
    Dès lors que la constitution Kagame a consacré l’apartheid et la ségrégation spatiale contre des millions de Hutu et Tutsi de nom susmentionnés, il est interdit à ceux-ci d’habiter dans un quartier de leur choix. Ce sont des quartiers réservés aux fils et filles rwandais dignes de ce nom. Les faits ne sont pas à prouver quant à leur existence.
    Même les Hutu qui ont suffisamment de quoi vivre ou des portefeuilles bien garnis, tout est mis en œuvre par les autorités de la ville de Kigali pour que cette homogénéisation soit respectée. Bien entendu quelques cas exceptionnels existent mais pas gratuitement. L’intéressé doit acheter le bénéfice de cette exception.
    Les Hutu qui avaient des portefeuilles dont le contenu était suffisant ont été débarqués ou chassés par jeu d’accusations à savoir participation au génocide des Tutsi, vols de biens des Tutsi etc. suivies de jugements et emprisonnements pour certains et par conséquent de la vente aux enchères de leurs habitations. Les acquéreurs sont les vendeurs des biens.
    Les Tutsiland sont une réalité ici au Rwanda. Kagame a décidé de l’amplifier dans les villes sur l’ensemble du Rwanda : les Tutsi dignes de ce nom, les villes et les Hutu, Tutsi de nom et Twa , la campagne ou loin de la ville.
    Le développement des villes va de pair avec l’installation des services publics de qualité dans ces villes. Puisqu’au vu du rang des habitants de ces villes, Kagame devra accompagner sa politique de Tutsisation des villes par la création et l’installation des services publics idoines dont les écoles pour leurs progénitures.
    La conception de ces services a été confiée aux experts étrangers moyennant plusieurs millions de dollars US. Il s’ensuit qu’il existe dans not
    Les destructions des habitations de plusieurs milliers de familles rwandaises dans Kigali et les autres villes de notre pays s’inscrivent dans le doit fil de la politique de Kagame dont la légalité est consacrée sa la constitution de 2003 révisée en 2015.
    Par ces destructions et conséquemment la réduction à l’échelle infra-animale des milliers de Rwandais, femmes, enfants et hommes de tous âges, Kagame a entendu montrer aux étrangers que sa ville est la plus propre au monde et que les investisseurs étrangers peuvent venir construire les immeubles cossus et s’installent paisiblement au Rwanda. Sachant que la nationalité rwandaise est devenue un patrimoine de Kagame qu’il accorde à qui il veut et comment il l’entend, surtout s’il est investisseur.
    Conséquent avec lui-même, il a opté pour la cession du Rwanda aux USA (voir acte de cession de notre pays aux USA signé entre l’ambassadeur des USA à Kigali et Vincent Biruta, Ministre des affaires étrangères sur la toile). Le Rwanda n’appartient plus aux Rwandais mais aux étrangers, en particulier les associés anglo-saxons de Kagame.
    Des milliers de Rwandais dont en particulier ceux qui ont été spoliés de leurs biens meubles et immeubles par Kagame sont devenus des étrangers de dernière catégorie dans leur propre pays.
    Kagame a décidé d’installer les étrangers et les Tutsi à bon portefeuille dans leur quartier ancestral. Il convient de préciser que notamment, des milliers de Rwandais de Kangondo vivent sur la terre de leurs ancêtres depuis des siècles, que des milliers de Rwandais de ce quartier sont des retraités qui s’étaient construits des toits pour passer agréablement les dernières années de leur existence ici-bas.
    Le toit conditionnel l’existence humaine. En détruisant les toits des Rwandais, Kagame leur a dénié l’appartenance à l’humanité. Ce fait est constitutif de crime contre l’humanité, tel qu’il est défini par la loi rwandaise en vigueur.
    Une autre singularité du régime Kagame, si celui-ci ou son FPR ne trouve pas un Tutsi apte à diriger tel ou tel service ou telle ou telle entreprise tant publique que privée, il fait appel aux étrangers. Ce qui signifie que les Hutu ou Tutsi de second rang sont totalement exclus de la gestion du pays non pas parce qu’ils sont incapables mais en raison de ce qu’ils sont effectivement à savoir Hutu et/ou Tutsi de nom.
    Ainsi, certaines entreprises privées dans lesquelles le FPR est actionnaire majoritaire sont dirigées par les étrangers. Entreprises privées car au Rwanda de Kagame, il n’existe pratiquement plus une entreprise publique rwandaise. Kagame a vidé les actifs de tous les entreprises publiques y compris les banques commerciales ou les a mises en faillite. Avec une valeur liquidative de baguette, Kagame les a ensuite cédées aux multinationales anglosaxonnes ou mafia anglosaxonne. Kagame et le FPR restant actionnaires majeurs voire même majoritaires dans certaines entreprises telles que la Banque de Kigali ou BK (Banque Kagame), l’ex-Banque Commerciale du Rwanda etc.
    Aucun Rwandais honnête ne peut nier l’existence de Tutsiland dans les villes du Rwanda.
    Dans le Rwanda de Kagame, les relations sociales sont essentiellement fondées sur deux éléments principaux et cumulatifs.
    1/ Le contenu quantitatif du portefeuille ou la situation financière des intéressés ; d’où la course effrénée des Tutsi pour intégrer le club des ploutocrates de la place, les détournements massifs de deniers publics et la corruption généralisée à tous les échelons de la technostructure administrative du régime Kagame : s’enrichir en temps utile et l’afficher est une qualité d’un bon serviteur de celui-ci. C’est Kagame qui note le service fait par ses collaborateurs. Par l’impunité dont ceux-ci bénéficient, il entend dire à ses serviteurs de continuer dans ce sens ;
    2/ L’appartenance incontestable dans l’ethnie Tutsi ; la qualité de Tutsi digne de ce nom étant appréciée discrétionnairement par les oligarques du FPR, parti-Etat et société commerciale cotée à la bourse de Kigali et opérant dans tous les secteurs de la vie économique et sociale du Rwanda y compris les situations personnelles des Rwandais.
    Il ne peut y avoir de Tutsiland dans la compagne rwandaise car celle-ci est habitée par la majorité écrasante des Hutu et Tutsi dits de nom. De même, il ne peut y avoir de communautarisme dans la campagne rwandaise.
    Les méfaits de Kagame ci-dessus indiqués frappent indifféremment aussi bien des Hutu que des Tutsi de nom ou les Tutsi de l’intérieur. Les Hutu et les Tutsi de second rang forment un tout ethnique : les Hutu car de deux chose l’une soit un Rwandais est Hutu, soit il est Tutsi digne de ce nom. Pour Kagame et les siens, un Tutsi de nom n’est pas et ne sera jamais un Tutsi digne de ce nom. Par conséquent, il doit être mis dans le premier panier : Hutu. Tous les nouveaux arrivants Tutsi qu’ils soient de villes ou de campagnes sont tous les Tutsi dignes de ce nom. Il en est de même de ceux de l’intérieur qui ont apporté leur contribution à l’effort de guerre du FPR contre le Rwanda. Ne pas les considérer comme tels serait constitutif d’ingratitude à leur égard. Par ailleurs, ce sont eux qui sont bénéficiaires du dispositif prévu par l’article 50 de la constitution de 2003 révisée en 2015 et ce, de père en fils c’est-à-dire de génération en génération ou aussi longtemps que le FPR dirigera le Rwanda.

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