La position de Jean Paul Samputu sur la chanson: RWANDA DOHORA

COMMUNIQUÉ DE PRESSE.


Ces derniers jours, différentes plateformes de médias sociaux ont commenté des conversations divulguées sur ma personne, ma participation à un certain nombre d’activités différentes liées à mon pays et mon travail sur la paix, l’amour, la réconciliation et le pardon. Suite à ces débats, Jean Baptiste Byumvuhore, mon ami compatriote et collègue artiste a sorti la chanson: RWANDA DOHORA, le 04/08/2020, dans laquelle mon nom est également mentionné.

Je voudrais saisir cette occasion pour souligner que mon travail sur la réconciliation de la paix et le pardon, et en particulier mon engagement pour la guérison du Rwanda, consiste sans aucun doute à rassembler les gens indépendamment de leur foi, de leurs affiliations politiques ou de leur histoire personnelle.

En ce qui concerne les conversations audio divulguées où mon engagement envers le Rwanda est injustement remis en question, je voudrais me distancer du fait de porter des conversations privées dans le domaine public sans l’approbation préalable des personnes qui ont fait ces commentaires. Peu importe à quel point je désapprouve la nature dégradante de ce qui a été dit à mon sujet dans ces conversations, je ne trouve pas utile que ces messages audio privés soient tombés dans le domaine public. Les rendre publics a enlevé l’occasion nécessaire et bien nécessaire de poursuivre le dialogue pour résoudre pacifiquement les malentendus.

En ce qui concerne la chanson RWANDA DOHORA qui m’est dédiée, entre autres artistes rwandais, je voudrais préciser que l’auteur ne m’a pas demandé à l’avance d’être mentionné dans sa chanson. Les vues de cette chanson restent donc la seule responsabilité de l’artiste.

Cela dit, je reste engagé dans l’œuvre de paix, d’amour, d’unité, de réconciliation et de pardon. Plus important encore, je salue les efforts déployés dans notre pays et dans les différentes communautés de notre diaspora afin de combler les différends et d’apporter la guérison indispensable au lendemain du génocide contre les Tutsi. Je continue de travailler sans relâche pour m’assurer que ma voix est une contribution positive à ces efforts.

Dieu te bénisse,

Jean Paul Samputu