Rwanda:un régime déicide et fauteur de troubles

8000 temples et églises et l’opération de fermeture continue! On ne peut rien attendre de Kagame en matière de sauvegarde du culte. Le régime de Kigali dominé par les anciens réfugiés venus d’Ouganda est tristement célèbre pour son aversion contre les religieux surtout le clergé catholique qu’il décapita entre 1994 et 1996. En 1994, les soldats du FPR assassinaient trois evêques et une dizaine de prêtres à Gakurazo et des centaines d’autres partout ils sont passé en semant la désolation à Byumba où des pretres et une quarantaine de séminaristes en retraite au diocèse furent froidement massacrés; à Kageyo; Nyinawimana, Rwesero; Mugina, Ruhengeri, etc. En 1996, durant la première guerre du Congo,  au Sud Kivu  périrent Mgr MUNZIHIRWA Christophe alors archevêque de Bukavu et une dizaine de prêtres et soeurs rwandais à Kalima; Mgr NIKWIGIZE Phocas fut enlevé et torturé à mort quand il rentrait avec les réfugiés rwandais qui avaient trouvé asile au Nord-Kivu, la liste n’est pas exhaustive.Tout au plus,les agents de Kigali ne baissent jamais la garde, Pour cause, Axel Rudakubana massacre à l’arme blanche des petites filles britanniques et provoque la haine des nationaux contre les migrants exigeant leur expulsion comme le souhaitaient Rishi Sunak et Kagame dans leur deal qui a foiré. La présente analyse s’efforce de déterminer le mobile qui est derrière ces événements qui ternissent sans cesse l’image de la clique de Kigali qui malmène les rwandais depuis 1994.

1.Faits

1)Kigali (Agence Fides) – Suite à une directive gouvernementale, au cours de ces sept derniers mois, 8.000 églises ont été fermées. La décision de réduire le nombre des lieux de culte, tant chrétiens que musulmans, dans le pays prévoir la fermeture des églises ne disposant pas des caractéristiques d’hygiène et de sécurité suffisantes pour continuer à exercer leurs activités. C’est ce qu’indique l’agence progouvernementale Kigali Today Press. L’accusation qui est faite par les chrétiens rwandais – catholiques et protestants – qui représentent 90% de la population, est que le gouvernement utilise la nouvelle loi pour justifier la fermeture d’églises et de mosquées.« Fermer des églises, exiger des diplômes de théologie aux dirigeants d’églises, est- ce vraiment une solution adéquate au problème de la religion en Afrique ? » intervient le Père Donald Zagore, théologien de la Société des Missions africaines, qui explique que cela peut en être une solution, mais il faudra faire attention aux impacts qu’une telle décision pourrait avoir sur la nature fondamentale de la dynamique religieuse. « La religion a un mode de fonctionnement différent d’un parti politique ou d’une association quelconque. Vouloir mettre de l’ordre dans un désordre en est une chose, mais tuer consciemment ou inconsciemment  le caractère prophétique de la religion qui échappe à toute logique et impératif  académique, au nom d’une certaine mécanisation de la sphère religieuse, en vue de sa bonne gestion, en est une autre.
Il faut le dire haut et fort, on peut être bon théologien sans jamais être un homme ou une femme de foi. La formation académique et intellectuelle est certes nécessaire, mais en religion, elle n’est pas un préalable. L’unique préalable reste la foi. Dieu appelle à son service, pas des hommes et des femmes nécessairement intelligents ou diplômés, mais avant tout des hommes et des femmes convaincus de leur foi et prêts à vivre et a témoigner de cette foi jusqu’au péril de leurs vies. Aussi, ils convient de se demander sérieusement si quand ils auront fini leurs multiples diplômes en théologie comme le souhaite le gouvernement Rwandais, arrêteront-ils de faire de la religion leur business? Pour être clairs, commente le Père Zagore, « deux points majeurs peuvent être soulignés. Dans un premier temps, il faut reconnaître que nos populations se réfugient en masse derrière ces pasteurs « bon marché » parce qu’en quête d’espérance. Espérance dont ils sont privés à cause de leurs politiciens et de leur soif inétenchable du pouvoir qui fait que le peuple croupit toujours dans la misère ».« En outre – poursuit le prêtre – il existe la conception africaine de Dieu et de la religion qui n’est pas trop saine et qui mérite d’être purifiée. Dans la dynamique d’un spiritualisme parfois trop émotionnel, Dieu se retrouve dans le rôle exclusif de faiseur de miracles et de solutions. Ce qui fait que Dieu n’est pas loin d’être assimilé à un charlatan. 

2)Tout a commencé le 29 juillet à Southport, au nord de Liverpool, par le meurtre à l’arme blanche de trois fillettes participant à un cours de danse : Bebe King (6 ans), Elsie Dot Stancombe (7 ans) et Alice Dasilva Aguiar (9 ans).

Le suspect arrêté, Axel Rudakubana (17 ans) est né au pays de Galles de parents rwandais. Mais des rumeurs sur Internet l’ont désigné comme un réfugié syrien à peine arrivé en Angleterre, ou un islamiste, soulevant une colère profonde. Des manifestations ont réuni un grand nombre de personnes dans la rue, et certaines ont rapidement dégénéré. Dès le 30 juillet, après une veillée publique en hommage aux victimes, une centaine d’hommes blancs, venus des quartiers pauvres de la ville et issus de la classe ouvrière, attaquent une mosquée de Southport, aux cris de : « C’est notre pays, ici ! » et « Allah, Allah, qu’est-ce que ce putain d’Allah ? »

2.Analyse 

1)Ferméture des temples comme vengeance

Jusqu’à date, au Rwanda plus de 8000 temples ont fait l’objet de fermeture pour une série de conditions que ces confessions religieuses ne remplissent guère.Il y a lieu de se demander les vraies raisons de cette brusque suspension des prières au grand dam des fidèles.Selon les informations issues des gens proches du pouvoir les chefs de ces confessions religieuses ont ete invites à contribuer financierement à la campagne presidentielle du chef de l’Etat et ont boudé pour ne pas dire carrément refuser alors leurs comptes bancaires sont pleins d’argent et les services secrets du pays sont au courant des montants qu’ils y possèdent.Le comble,cet argent provient des offrandes de la population qu’ils savent bien mobiliser surpassant les autorités administratives locales. Alors, comme la population reste réticente à financer le FPR mais enrichit plutôt ces pasteurs, le FPR voulait récupérer cet argent indirectement à travers ces derniers. Face à un tel refus,le régime s’enrage et décide de se venger en bloquant la source de revenus de ces confessions religieuses.

2) Un régime déicide

La liberté religieuse est intégrée en tant que droit dans la Constitution rwandaise en son article 37 mais, selon ce qu’indique le World Monitor Watch, toute référence à la religion chrétienne a été éliminée du préambule de la Constitution ; au cours des commémorations du génocide, aucun prêtre ou pasteur ne peut intervenir – à moins que l’événement ne soit organisé par une église – et dans les bureaux de l’administration, il n’est pas permis d’organiser des rencontres de prière.Selon des sources gouvernementales, les autorités ont décidé de fermer les lieux de culte à la suite de la construction de trop d’églises et de temples chrétiens par habitant, sans cependant calculer la forte fragmentation des villages au Rwanda qui sont peuplés par un petit nombre de personnes. Très souvent, ces villages se trouvent à des kilomètres les uns des autres et, à cause de l’absence d’infrastructures reliant les centres habités, chacun d’entre eux construit sa propre église pour éviter que ses habitants doivent parcourir 20 Km voire plus à pieds pour participer à une liturgie.
Dernièrement, une église a même été fermée au cours d’un mariage, dénonce le site chrétien World Monitor Watch, les participants ayant été invités à abandonner la cérémonie en cours. Une communauté chrétienne s’est par ailleurs vue interdire de célébrer des liturgies sous le préau d’une école, choisi du fait du manque d’église dans les environs, dans la mesure où ce dernier disposait d’une porte d’entrée en bois et non en métal. 

3)La suspicion d’insécurité 

La guerre que mène le Rwanda à l’est de la RDC avec la menace qu’a exprimée le président Tshisekedi qu’il pourrait attaquer les agresseurs,le régime de Kigali craint que les wazalendos et surtout les rebelles du FDLR ne puissent s’infiltrer dans le pays et profiter des rassemblements religieux pour semer le désordre.Dans ce cadre, l’Etat exige que chaque temple et église se dote  des appareils qui contrôle les armes. 

4)Prévention des révoltes

A l’instar des émeutes qui ont secoué le Kenya et l’Ouganda,le Rwanda craint que la population affamée risqué un jour de se soulever.Comme les pasteus excellent dans la mobilisation des masses, il y a urgence qu’on puisse les former politiquement car ils peuvent facilement devier leurs fideles en exploitant leur misère et les appeler à la révolte.

5)Axel Rudakubana et le régime de Kigali

Sans nul doute,le pouvoir de Kigali est derrière les meurtres qu’a commis ce garcon de 17 ans.En effet, Axel Rudakubana est le neveu de Gasamagera Wellars,secrétaire général du FPR.D’après des sources proche du pouvoir, non content de l’échec du deal rwando-britannique qui allait apporter des millions de livre sterling au pays avec l’accueil de migrants venant du royaume-uni,les politiciens du FPR ont planifié le forfait et ont commandité ce jeune homme qui avait l’avantage d’etre migrant en Grande-Bretagne.En assassinant ces fillettes,ils s’attendaient à ce que cela attise la haine des anglais contre les migrants et que les autorités se rendent enfin compte des mefaits de l’immigration en termes de criminalité et se résolvent à ressusciter le projet de déportation qu’avaient concu Sunak et Kagame.

6)Une stratagème qui promet

Un sentiment anti-immigration bouillonne au Royaume-Uni depuis de nombreuses années. Il a incité des millions de personnes à voter pour le Brexit et a conduit le gouvernement conservateur précédent à proposer des plans d’immigration controversés. À la suite des émeutes d’extrême droite qui ont frappé le Royaume-Uni, le nouveau gouvernement de Keir Starmer a maintenant la lourde tâche de rassembler le peuple britannique après des années de rhétorique conservatrice anti-immigration.Les émeutes d’extrême droite ont été en grande partie provoquées par de fausses informations concernant le meurtre de trois jeunes filles qui participaient à un atelier de danse dans la ville anglaise de Southport. Les utilisateurs des réseaux sociaux ont incorrectement identifié l’agresseur comme étant un immigré musulman. Ces informations erronées ont entraîné une semaine d’émeutes que le Premier ministre britannique a qualifiées « d’acte de brutalité d’extrême droite ».

7)Histoire d’amour avec les conservateurs

L’histoire d’amour du parti conservateur britannique avec le Rwanda a commencé en 2007, alors qu’il était dans l’opposition, avec un projet appelé « Umubano », fondé par Andrew Mitchell.L’ancien ministre du développement a organisé un voyage en avion pour les députés chaque année au mois d’août afin de travailler sur des projets de développement – et pour entraîner les joueurs de cricket.Une association de cricket liée au projet a commencé à collecter des fonds et, il y a quelques années, le stade de cricket ultramoderne de Gahanga, également connu sous le nom d’ovale de Kicukiro, a été inauguré juste à l’extérieur de Kigali. Certains considèrent l’accord sur les demandeurs d’asile comme faisant partie d’une stratégie sophistiquée visant à améliorer l’image du Rwanda qui se ternit de plus en plus avec ses violations des droits de l’homme et l’aggression de la RDC qui lui est imputée avec des preuves irréfutables.

Conclusion: la montagne accouche d’une souris 

La ferméture de temples et églises ne résout rien mais éloigne la population de ses dirigeants; la révolte anti-immigration est matée et le gouvernement de Keir Starmer reste indéboulonnable dans sa politique. En effet, mercredi soir, la police britannique, qui s’attendait à de nouvelles émeutes de la part des manifestants d’extrême droite, s’est retrouvée face à des militants antiracistes pacifiques qui se sont présentés en nombre. Face à un fort sentiment anti-immigration qui a incité des millions de personnes à voter pour le Brexit et a conduit le gouvernement conservateur à proposer des plans controversés pour envoyer les immigrants par avion dans des camps au Rwanda, le nouveau gouvernement travailliste a maintenant abandonné ces politiques, les considérant comme un gaspillage de l’argent des contribuables.

Par ailleurs, la politique rwandaise très restrictive à l’égard des confessions religieuses risque de renforcer le mécontentement de la population déjà désespérée que les pasteurs tentaient de calmer en les confiant à Dieu dans une sorte de councelling psychologique.En exarcerbant leurs souffrances,le régime s’attire des ennemis et le sentiment anti-FPR qui couve dans leurs coueurs peut exploser un jour