INJUTICE ET TERRORISME D’ETAT À KANGONDO ET KIBIRARO :  LE RÉGIME DICTATORIAL DU FPR  S’ENFONCE DANS LA BROUILLE  ET LA FAILLITE VIS-À-VIS DE  LA POPULATION.

Les FDU-Inkingi, parti d’opposition au régime dictatorial du FPR, suivent avec tristesse les péripéties violentes que vivent les habitants des quartiers Kangondo I & II et Kibiraro (quartiers dits ’’Bannyahe’’) depuis au moins 5 ans. Ces habitants sont victimes d’un État qui, au lieu de les protéger, s’attaque à eux et veut les expulser de force de leurs domiciles et propriétés sans compensation équitable ni convenue. Il leur prive ainsi de leurs droits économiques reconnus par la déclaration universelle des droits de l’homme en ses article 17 et 22. Or La loi sur l’expropriation au Rwanda s’aligne sur le droit international et les meilleures pratiques, qui stipulent essentiellement que : 

  1. une indemnisation  » équitable  » ou  » juste  » doit être versée à la fois aux nationaux et aux non-nationaux qui sont expropriés ; et 
  2. les États doivent établir et suivre des procédures claires et transparentes qui s’appliquent de la même manière à tous…

La loi rwandaise est donc claire en ce qui concerne l’expropriation, mais le régime rwandais se moque des lois et préfère des expulsions manu militari.

Ce forcing s’accompagne de mensonges et autres attitudes méprisantes de la part des agents de l’État, de violences venant de la police et des autres forces de sécurité, de l’absence d’explications et/ou de considérations humaines à l’égard des familles concernées.

Le discours des autorités rwandaises dans cette affaire est très incohérent et à géométrie variable. Tantôt les autorités rwandaises prennent prétexte sur une prétendue dangerosité des lieux en cas de catastrophes climatiques pour justifier ces pratiques d’extorsion de biens, pratiques dignes d’un autre âge. En effet, cette zone est habitée depuis plusieurs dizaines d’années sans qu’elle n’ait jamais été inondée.

Tantôt les mêmes autorités rwandaises prennent prétexte sur la notion d’intérêt public, qui  reste très vaguement interprétée dans cette affaire, puisque le terrain concerné serait destiné à un investisseur privé proche du cercle du pouvoir. Il s’agit notamment de M. Denis Karera, frère de l’ancien ministre de la justice  et actuel ambassadeur du Rwanda au Royaume-Uni, M. Johnston Busingye, impliqué dans le Kidnapping de Paul Rusesabagina, ce qui explique l’impuissance et/ou la complicité de toutes les structures de l’État, y compris le système judiciaire.

D’autres sources crédibles évoquent le fait que le terrain serait destiné à l‘extension de l’établissement « Green Hills » dont sont propriétaires les dignitaires du FPR. La première dame Mme Jeannette Kagame est cofondatrice de la Green Hills Academy. L’implication de ces personnalités laisse supposer que l’État se comporte comme un commissionnaire en faveur des intérêts privés.

Tout ceci, combiné à un déni évident de justice qui va jusqu’à ignorer les décisions judiciaires déjà prononcées ou attendues, a conduit au pourrissement de cette affaire et au désespoir des familles concernées.

Les FDU-Inkingi condamnent cette situation d‘oppression et de pourrissement dont le gouvernement est responsable depuis plus de 5 ans. Il condamne également l’attitude désinvolte, méchante et cynique qui a caractérisé certains officiels appelés à gérer la situation et à communiquer avec les habitants de Kangondo I & II et Kibiraro.

Les FDU-Inkingi demandent à toutes les instances publiques concernées de cesser et faire cesser toutes les violences physiques, verbales et psychologiques qui pèsent sur la population de Kangondo I & II et Kibiraro. Tous les propriétaires doivent être indemnisés conformément aux lois en vigueur. Les personnes arrêtées dans cette affaire doivent remises en liberté.

Les FDU-Inkingi se placent du côté de la population qui souffre et demandent à la population rwandaise de rester solidaire des quartiers Kangondo I & II et Kibiraro et de leur apporter appui et réconfort. Les FDU-Inkingi soutiennent les habitants de ces quartiers qui se battent pour leurs droits, ils méritent notre soutien et notre concours.

Les FDU-Inkingi appellent la communauté internationale en particulier les pays amis, les bailleurs de fonds, les pays de la sous-région, à faire pression sur le président Kagame et son parti-Etat – le FPR – pour qu’ils agissent dans l’intérêt du peuple dont ils ont la charge, qu’ils cessent et fassent cesser les violences terroristes dont la population est victime dans tout le pays à l’exemple des quartiers  Kangondo I & II et Kibiraro.

Les FDU-Inkingi considèrent que le régime du FPR a failli à sa mission de protection de sa population, qu’il est entièrement responsable du système des violences et des peurs permanentes qu’il fait subir à la population rwandaise et qu’il devra en assumer toutes les conséquences. 

Fait à Toulouse, le 18 septembre 2022

Pierre Célestin RWALINDA, 

Secrétaire Général des FDU-Inkingi

1 COMMENT

  1. Même une personne qui, dans sa vie a, eu un minimum d’humanité ne peut faire ce que Kagame a fait contre ces Rwandais, le tout dans l’unique dessein de montrer à ses maîtres qu’il est et reste un bon serviteur.
    La question posée est la suivante: où vivaient et où ont vécu Kagame et les siens c’est-à-dire ses coauteurs des méfaits de gravité innommable?
    Au regard du droit interne rwandais et du droit international, les agissements de Kagame et autres constituent un crime contre l’humanité relevant de la Cour Pénale Internationale même si Kagame a refusé de ratifier le statut de Rome. Aussi, ils sont contraires aux statuts du Commonwealth et de l’OIF
    Ce qui est gravissime et étonnant , il est crié sur les toits que le Rwanda c’est-à-dire les Rwandais est membre du Commonwealth et de l’OIF. Or, force est de constater qu’alors que les crimes qui ont été commis par Kagame et ses obligés contre les Rwandais de Kangondo et ailleurs sont d’une particulière gravité et contraires à la charte et aux valeurs que ces organisation prétendent incarner, ni les dirigeants britanniques, nie le Secrétaire Général du Commonwealth, ni aucun des chefs des Etats membres de celui-ci n’a réagi sur les crimes flagrants de Kagame contre des milliers de Rwandais, femmes, enfants et hommes de tous âges, réduits à l’échelle infra-animale. Il en est de même de l’OIF. Mushikiwabo , Secrétaire Générale de celle-ci a observé le silence de tombeau. Le contraire aurait été surprenant car elle été positionnée à la tête de cette organisation sur décision unilatérale de Macron, Président Français, non pas pour servir les intérêts des citoyens des Etats membres mais pour servi ceux de son patron, Kagame. La parfaite illustration est qu’elle passe plus de la moitié de son temps non pas au travail à l’OIF mais ici au Rwanda. Elle est devenue conseillère en chef de son patron à savoir Kagame. En somme c’est Kagame qui pilote l’OIF. C’est pourquoi, aucun dirigeant francophone, chef d’un Etat membre de celle-ci n’a condamné l’agression armée de Kagame((confondu avec le Rwanda, devenu son patrimoine personnel qu’il a ensuite cédé aux USA) contre la RDC, elle aussi, membre historique de l’OIF. Au vue de l’apathie des dirigeants du Commonwealth et de l’OIF, relativement aux crimes flagrants innommables contre des milliers de Rwandais , se pose la question de savoir si ce sont les Rwandais qui sont membres de l’OIF et du Commonwealth ou c’est exclusivement Kagame et les siens.

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