COMMUNIQUE DE PRESSE N° 013/PS.IMB/NB/2022:
Samedi le 25 Juin 2022, la conférence de presse organisée juste après le Sommet de Chefs d’Etat et de Gouvernements, communément appelé CHOGM, a pris fin dans une ambiance électrique.
A cette conférence de presse tenue après ce sommet, combien important pour l’Etat Rwandais, vu que le Président Rwandais a été élu à la tête du Commonwealth et qu’il lui revient de l’animer, tous les journalistes venant de quatre coins du monde ont répondu présents, y compris celle de la BBC.
Cette journaliste de la BBC a posé plusieurs questions, qui fâchent, au Chef de l’Etat Rwandais que beaucoup de ses collègues n’ont pas osé poser dont celle ayant trait aux droits de l’homme que le Gouvernement Rwandais foule au pied à plusieurs reprises.
Cette question a mis en porte à faux le Chef de l’Etat Rwandais, surtout que le Rwanda est accusé de plusieurs actes portant atteinte aux droits de la personne humaine et beaucoup d’entre eux sont avérés. La journaliste a été prise à partie par le Chef de l’Etat Rwandais et ce, sous le regard passif et pusillanime de leaders du Commonwealth. Cette sortie a été interprétée comme une menace à peine voile contre la journaliste et d’autres qui pouvaient poser les questions pareilles. Cet incident qui a jeté l’émoi parmi les participants illustre à merveille la violation grave de droit à la liberté de la presse qui est pourtant partie intégrante des valeurs du Commonwealth.
Pour le Parti PS Imberakuri, le Chef de l’Etat Rwandais ne devrait pas avoir agi de la sorte. Ce tempérament jugé impulsif est une preuve irréfutable que le Gouvernement Rwandais n’est pas prêt à respecter la liberté de la presse et cela prête le franc aux critiques selon lesquelles l’Etat Rwandais remplit tous les éléments constitutifs d’un régime dictatorial.
Pour le Parti PS Imberakuri, le masque est tombé. C’est sur le créneau de la promotion de la femme que le Gouvernement Rwandais construit son image partout à l’étranger; il s’en est même targué au cours du sommet CHOGM et voilà qu’il a malmené publiquement une femme journaliste, peut-être parce qu’elle est Noire. S’il en est ainsi pour une femme étrangère, qu’en est-il pour une Rwandaise? Le Gouvernement Rwandais et ses réseaux des obligés dont des éloges sur la promotion de la femme au Rwanda ne tarissent pas, doivent avoir le courage de se taire et faire amende honorable après cet incident choquant et révoltant.
Fait à Kigali, le 27 Juin2022
Me NTAGANDA Bernard
Président Fondateur du Parti Social Imberakuri Candidat aux élections Présidentielles de 2024 (Sé)
