L’Opposition Rwandaise condamne une campagne d’invectives et de calomnies contre Mme Laure UWASE

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 12 AOUT 2020

« LE PARLEMENT RWANDAIS JOUE SON VA -TOUT POUR DISQUALIFIER Mme LAURE UWASE FRAICHEMENT NOMMEE AU SEIN DE LA COMMISSION PARLEMENTAIRE BELGE CHARGEE D’EXAMINER LE PASSE COLONIAL DE CE PAYS »

En date du 06 Août 2020,Mme Laure UWASE a été nommée au sein de la Commission Parlementaire Belge chargée d’examiner le passé colonial de ce pays souvent décrié à tort ou à raison par les citoyens respectifs de pays qui étaient sous la colonie belge.

A peine nommée, le Gouvernement Rwandais a été pris au dépourvue et a dès lors déclenché une campagne d’invectives et de calomnies contre Mme Laure UWASE l’accusant toute honte bue de négationiste contre le génocide et ce, à travers les réseaux sociaux entretenus par ses courtisans zelés payés pour leurs soutien.

Après cette compagne entretenue par les médias fantasques proches du Gouvernement Rwandais, le Parlement Rwandais ne s’est pas privé d’attaquer bille en tête Mme Laure UWASE et ce, d’après le communiqué adressé au Parlement Belge.

L’Opposition Interne Rwandaise condamne sans la langue de bois le Parlement Rwandais qui encourage et emboite le pas à tous ceux qui calomnient Mme Laure UWASE au lieu de saluer sa nomination qui honore les Rwandais à merveille.

De même, L’Opposition Interne Rwandaise saisit cette occasion pour informer le Parlement Belge que l’attitude du Parlement Rwandais n’est qu’une hypocrisie de haut vol. En conséquence, il n’a aucune autorité morale pour mettre en cause cette nomination d’autant plus que ce même Parlement n’a montré aucune compassion en condanmant les exactions contre les survivants du Genocide dont leurs assassinats dans les circonstances mystérieuses non suivis d’arrestation de coupables.

L’Opposition Interne Rwandaise réaffirme qu’il est à présent grand temps que le Gouverment Rwandais arrête de traiter les exilés rwandais d’ennemis du pays. Cette prise de position n’a pour conséquence que de torpiller tout effort de réconciliation nationale et à plus forte raison que la grande majorité de ces exilés sont accusés à tort d’idéologie de génocide alors que beaucoup à l’instar de Laure UWASE ont quitté le Rwanda étant tout petits.

Tout compte fait, l’Opposition Interne Rwandaise salue la nommination de Laure UWASE, une mère brillante d’origine Rwandaise dont l’expertise de la Région des Grands Lacs et plus spécialement du Rwanda aidera la Commission adhoc à remplir sa mission noble.

Fait à Kigali, le 12 Août 2020

Mme Victoire INGABIRE UMUHOZA

Présidente du Parti DALFA UMURINZI (Sé) 

Me NTAGANDA Bernard 

Président Fondateur du Parti PS Imberakuri (Sé)

2 COMMENTS

  1. Les faits tels qu’ils sont précisés par les deux dirigeants des partis d’opposition interne rwandais sont constitutifs de propagation de la haine, de diffamation, de calomnies et d’injures contre Madame Laure Uwase.
    Elle est violemment attaquée par les dirigeants d’Ibuka Belgique au seul motif qu’elle est Umuhutukazi. Il faut dire les choses telles qu’elles sont.
    Ils ont vomi toute la haine qui les ronge comme une leucémie qui ronge le corps humain contre cette jeune femme.
    Pour les dirigeants d’Ibuka, Abahutu sont génétiquement génocidaires. Il s’ensuit que Madame Laure Uwase est génétiquement génocidaire. En tant que Umuhutukazi génocidaire, elle ne mérite conséquemment pas de faire partie de la Commission mise en place par l’Etat Belge avec pour mission d’étudier son passé colonial au Congo, au Burundi et au Rwanda.
    Tous les Rwandais qui ont lu quelques extraits des dires des dirigeants d’iBuka Belgique ont pu constater qu’il n’existe aucun rapport entre leurs infamies misérables et les missions de cette commission. Par ailleurs, sous peine de tomber dans le caniveau de ridicules, ils n’ont aucune opinion directe ou indirecte à donner sur les membres de cette commission dont la désignation relève de la compétence exclusive de l’Etat Belge.
    En colportant à grande échelle de tels méfaits contre Laure Uwase exclusivement en raison de son appartenance « ethnique Hutu », les dirigeants d’ibuka Belgique ont entre autres propagé la haine. En droit français, ces faits sont constitutifs de délit pénalement sanctionné. Les associations qui permettent aux malfrats de commettre de telles infractions sont généralement interdites en France ou dissoutes, en application de la loi française. Qu’en est-il de la loi belge ?
    Au regard de la gravité des faits, les dirigeants de tous les partis politiques d’opposition interne et externe doivent agir de concert et en temps utile aux fins de demander à la Belgique d’Interdire Ibuka sur son territoire, le tout en application de la loi. A défaut, elle sera alors complice des méfaits d’Ibuka Belgique, bras d’Ibuka Maison Mère, elle-même branche du FPR.
    Cette propagation de la haine contre Abahutu et Abatutsi de nom aussi bien au Rwanda qu’à l’extérieur de celui-ci et autres méfaits ont été amplifiés par la déclaration misérable et pitoyable des obligés de Kagame dits députés, adressé aux Parlementaires Belges.
    Par leur déclaration, les soi-disant députés rwandais sont la honte du Peuple Rwanda et des Africains.
    En effet, la Belgique a librement désigné Laure Uwase en qualité de membre de la Commission ci-dessus évoquée, le tout selon les critères établis par elle. La Belgique a également désigné d’autres membres, Belges, Burundais et Congolais. Si le génocide dit des Tutsi est devenu un outil de chantage, d’oppression et de discrimination à l’endroit une partie des Rwandais, chercher à mettre en œuvre cet outil contre Laure Uwase uniquement parce qu’elle est Umuhutukazi est la preuve irréfutable que tous les oligarques du régime Kagame sont frappés d’insanité d’esprit caractérisée qui a gravement altéré leur sens de jugement, de dignité, d’honneur et honnêteté intellectuelle élémentaire. Pour eux, ses mots sont dépourvus de sens. Aucun homme pourvu de discernement ne peut concevoir comment des individus qui prétendent être représentants du Peuple Rwandais peuvent tomber aussi bas. Ils sont l’image même du régime dont ils sont serviteurs.
    Ibuka et ces soi-disant députés ont agi au nom du régime Kagame et de celui-ci. Leur déclaration et les méfaits des dirigeants d’Ibuka opérant en Belgique, en France et ailleurs sont très intéressants à plus d’un égal.
    Ibuka Belgique et Ibuka France en l’occurrence ont le statut d’associations d’utilité publique. En cette qualité, elles perçoivent des subventions financières de la part de la Belgique, des collectivités locales et divers bienfaiteurs. En France, Ibuka France reçoit annuellement des subventions des mairies et de l’Etat Français. Autrement dits, elles sont financées par les contribuables belges et français.
    Or, il est de notoriété publique que le FPR est à la fois un parti-Etat et société commerciale cotée à la bourse de Kigali, que celui-ci est le cadre juridique du régime Kagame, que ce régime est un régime dictatorial et sanguinaire qui a à son actif des millions de cadavres de Rwandais, Congolais et autres et des milliers de prisonniers politiques et disparus, qu’Ibuka est le branche du FPR et conséquemment un instrument du régime Kagame dans l’oppression, chantages, racket, apartheid flagrant, diffusion de la haine contre les Hutu et Tutsi de nom Rwandais y compris ceux qui résident à l’étranger comme en témoignent le cas présent, que par conséquent, IBUKA France et Ibuka Belgique sont des branches du FPR et partant les services du régime Kagame opérant en France et en Belgique. Par ailleurs, les dirigeants d’Ibuka sont directement impliqués dans les détournements de plusieurs millions de dollars US de cette prétendue association en toute impunité.
    Au regard de ces faits pris dans leur ensemble, en finançant Ibuka France et Ibuka Belgique, la France et la Belgique financent les outils d’oppression du régime Kagame contre des millions de Rwandais et de la propagation de la haine contre les Rwandais listés résidant en France et en Belgique dont Madame Laure Uwase. Les missions d’Ibuka sont définies par le FPR, Maison Mère. C’est celui-ci qui finance l’ensemble de ces opérations en France et en Belgique, le tout en sus des subventions susmentionnées. In fine, ces deux Etats dit de droit, financent notoirement le FPR.
    Sur le fondement de ces faits de notoriété publique, une action concertée, ordonnée et rapide des partis d’opposition interne et externe aux fins d’appeler l’attention des autorités françaises et belges sur le financement du FPR via ses branches que sont l’Ibuka France et Ibuka Belgique me semble utile.
    Alors que les liens directs entre le FPR et Ibuka Maison Mère et ses branches que sont Ibuka France et Ibuka Belgique sont établis, ils n’ont cependant pas fait l’objet d’étude approfondie et objective de la part des partis d’opposition et associations rwandaises de défense des droits de l’homme. En somme, les dirigeants de ces deux associations n’ont jamais été démasqués.
    C’est la passivité ou l’inertie des partis d’opposition et associations rwandaises de défense des droits de l’homme opérant en France et en Belgique qui encouragent les dirigeants d’Ibuka Belgique et Ibuka France. Le moment est venu de les déshabiller.
    Il convient de rappeler aux lecteurs de The Rwandan que, ayant cru pouvoir agir en toute impunité contre les Rwandais listés, les dirigeants d’Ibuka France, sur ordre du FPR, font une campagne à grande échelle contre la publication du livre de Judi Rever en français par un éditeur français. Le livre de Judi Rever est une bombe contre le régime Kagame. Il a dénudé Kagame et son régime de sorte que quand ce livre sera lu par les Français et Africains francophones, les dirigeants d’Ibuka marcheront tête baissée et ce sera la liquidation irrémédiable de leur fonds de commerce, à savoir le génocide dit des Tutsi. Leur manÅ“uvre est en tout état de cause vouée à l’échec. L’action négative de Kouchner Bernard a été inopérante. La Belgique et la France sont des Etats de droit. Les dirigeants d’Ibuka France mènent également une campagne à grande échelle de dénigrement, de calomnie et de diffamation et d’injures contre un Rwanda, Aloys Ntiwiragabo, qui vit légalement en France. Pour mener à bien leur mission, ils ont à mis à contribution un certain Englebert Théo, qui s’est illustré dans la publication d’obscénités et infamies dans le journal Médiapart, devenu un journal d’information mais de la désinformation contre ce Rwandais.
    Tout agissement des dirigeants d’Ibuka constitutif d’infraction contre un Rwandais ou des Rwandais nommément désigné(s) devra entraîner une réponse judiciaire idoine. C’est par la voie judiciaire que ceux-ci comprendront que dans un Etat de droit, il existe des lois qui s’imposent à tous, que l’impunité dont ils ont cru ou croient pourvoir jouir jusqu’à présent n’existe que dans les régimes comme le leur. Dès lors qu’ils n’ont jamais été renvoyés à la barre, ils ne sont pas en état de sentir les effets de la force de la loi, de comprendre que la barre n’est pas un jardin public où ils pourront se balader en toute liberté.
    Parler c’est bien mais agir c’est encore mieux. L’unité fait la force. Il est incompréhensible qu’une poignée d’individus, malfrats notoires, puissent impunément semer la terreur contre des centaines de Rwandais et perturber leur tranquillité dans les Etats dits de droit. Ils sont même gonflés de sorte qu’ils se permettent de contester les décisions prises par un Etat de droit qui ne les concernent pas, sans provoquer aucune réaction de la part des Belges qui financent une association de malfaiteurs qu’est Ibuka Belgique.

  2. Pourquoi Kagame et certains oligarques de son régime ont la trouille ventrale de la Jeunesse Rwandaise, missionnaire de la Vérité, d’une part et de la publication en français du livre de Judi Rever : Rwanda, l’Eloge du sang d’autre part?
    Ils font des tapages en désordre et profèrent des infamies contre les jeunes rwandais dont Laure Uwase et Judi Rever. Plus ils se livrent à ce genre d’agissements négatifs, plus ils ruinent la crédibilité de la thèse qu’ils prétendent défendre. In fine, leurs manoeuvres sont inéluctablement vouées à l’échec. Les jeunes rwandais de l’intérieur et de l’extérieur ont amplifié leur détermination pour éradiquer définitivement l’étiquetage Hutu, Tutsi et Twa collé à tout Rwanda, au mépris du bon sens élémentaire, de l’histoire et de la sociologie du Rwanda, des lois Rwandaises et des conventions internationales auxquelles le Rwanda est partie. Aussil le livre de Judi Rever est en cours de publication et sortira dans quelques jours. Il sera lu par des millions de lecteurs rwandais et étrangers. Par leurs bruits, il lui ont fait grandement une publicité.

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