Neoline Isimbi brise le silence pour lutter contre le traite des jeunes fille et la prostitution forcée

Par Lucie Umukundwa Rwakana

Les photos nues que Neoline qualifie d' »artistique » pour lancer sa carrière dans le mannequinat et sa nouvelle carrière d’activiste de droit de l’homme, lui a coûté l’interpellation par la police rwandaise, bureau chargé d’investigation.

Et pourtant cette jeune fille âgé de 19 ans et qui se lance dans la lutte contre le trafic humain, plus particulièrement de jeunes filles africaines ne se laisse pas faire. A la sortie d’interrogatoire, elle affirme continuer son combat. 

Malgré son jeune âge, Isimbi Neoline a déjà connu les cachots, les centre de détention de mineurs depuis 9 ans. Née d’un père ex-militaire traumatisé par la guerre selon son témoignage et d’une très jeune mère de 16 ans, elle est abandonnée par ses parents et sa grand-mère la prend en charge avant de mourir 6 ans plus tard. Depuis, la jeune fille est livrée sur elle-même et vit dans les rue de la capitale Rwandaise avant de prendre le chemin d’exile à 14 ans.

Isimbi passe par l’Ouganda, réussi à obtenir l’asile politique en se faisant passer pour une congolaise rwandophone du Nord-Kivu, elle réussit à obtenir le statut de réfugiée et reste quelques temp dans un camp des réfugiés avant de continuer son chemin par la route, vers l’Afrique du Sud. Avant de revenir au Rwanda en 2018, elle était striptiseuse en A frique du Sud.

D’après le témoignage avec les youtubeurs rwandais et la radio « Voice Of America » très populaire dans le pays, au cours de son chemin d’exile elle acroisé plusieurs jeunes filles victimes du trafic humain.

Dans un pays comme le Rwanda très attaché aux traditions, ke choix de passer par les photos nues pour exprimer ses idées et faire attendre sa voix est un risque que nul ne peut prendre, sauf une personne désespérée. Et si la jeune fille est attaqué sur les réseaux sociaux par plusieurs personnes, elle reçois quelques soutiens de la diaspora rwandaise. 

Je dois rappeler que les jeune filles rwandaises et celles du continent les plus suivies sur les réseaux sociaux, nombreuses sont celles-là qui exhibent leurs corps de rêve en tenue légère. 

Et si on se focalisait plutôt sur son combat de lutter contre l’esclavagisme que sur ses photos ?