"Paul Kagame peut être mis en accusation à tout moment”, dit le procureur en chef de la CPI Fatou Bensouda.

Pretoria – D’après une discussion récente entre le secrétaire général sur le continent africain du Rwanda National Congress, M. Kennedy Gihana et le Procureur en chef de la CPI Madame Fatou Bensouda, il est clair que la violation flagrante des droits de l’homme commises en RDC avec le soutien du dictateur rwandais (Paul Kagame) est l’une des priorités de la CPI.

« Nous n’avons qu’une enquête à la fois, Nous avons terminé les enquêtes et inculper le général Bosco Ntaganda après que nous ayons condamnés Lubanga. Nous allons enquêter n’importe où et sur n’importe qui, quelle que soit sa position. À ce stade, je ne peux pas dire sur qui nous enquêtons ou envisageons d’enquêter «  a déclaré Fatou Bensouda

Lorsqu’on lui a demandé pourquoi la CPI n’a pas utilisé les mêmes principes que ceux utilisés pour poursuivre avec succès l’ancien président libérien (Charles Taylor), elle a rappelé que «si le tribunal pour les crimes de la RDC devait être créée aujourd’hui, nous pourrions arrêter Kagame».

«Je suis réellement troublé par le rapport d’Amnesty International et d’autres rapports publiés sur le Rwanda à propos des crimes contre l’humanité, y compris la torture, les exécutions extrajudiciaires, les détentions secrètes de civils dans les mains des institutions militaires» a déclaré Fatou Bensouda.

Le gouvernement du Rwanda, dirigé par Paul Kagame, continue à nier son implication dans les conflits en RDC malgré plusieurs rapports de groupes d’experts de l’ONU et de nombreux groupes de défense de droits. Pendant ce temps d’innocents Congolais, hommes et jeunes du Rwanda sont poussés à lutter pour des causes inconnues.

La direction de RNC lui a assuré de son appui aux travaux de la CPI pour aider à apporter la justice aux peuples du Rwanda et de la RDC.

B.M Rwalinda

Traduit par Marc Matabaro