RÉFLEXION SUR LA CONDITION HUMAINE : LA PRÉSIDENCE FRANÇAISE, EST-ELLE COMPLICE DU NÉGATIONNISME DU PRÉSIDENT PAUL KAGAME?

Par Jean Uwizeye

Réflexion sur la condition humaine ; j’ai examiné avec soin tout ce qui se passe sur la terre, où l’être humain domine son semblable et le rend malheureux. Voilà encore une chose anormale. Celui qui agit mal n’est pas puni dans l’immédiat. C’est pourquoi les humains sont prêts à commettre tant de mauvaises actions. Un sanguinaire peut être l’auteur d’une centaine de méfaits et vivre très longtemps. Je sais bien qu’on affirme : « Seuls ceux qui respectent Dieu seront heureux, parce qu’ils reconnaissent son autorité. Le méchant, lui, ne sera pas heureux. Il passera comme une ombre et mourra jeune parce qu’il ne tient pas compte de Dieu ». Pourtant, il arrive sur la terre que les bons soient injustement traités, comme des méchants. Inversement, les méchants connaissent parfois la réussite que méritent les justes. J’affirme que cela aussi est absurde. Passage biblique livre 8 de l’Ecclésiaste.

VOILÀ ENCORE UNE CHOSE ANORMALE

Le champion d’Afrique en titre toutes catégories confondues (génocide, crimes contre l’humanité, crimes de guerre, terrorisme…), l’homme qui mérite une place dans le livre Guinness des records, lui qui a au moins à son compteur les meurtres de plus de 4 présidents africains (Melchior Ndadaye du Burundi, Juvénal HABYARIMANA du Rwanda, Cyprien Ntaryamira du Burundi, Laurent Désire Kabila de la RDC, à y voir de près la mort hâtive de Mobutu du Zaïre et Sindikubwabo du Rwanda) et des millions de citoyens rwandais et zaïrois ; cet homme a été honoré en date du 19 mai 2021 par L’Institut de Recherche contre les Cancers de l’Appareil Digestif (IRCAD) situé à Strasbourg en France. Le nouvel auditorium de cet institut a été baptisé « PRÉSIDENT PAUL KAGAME ». 

https://blogs.mediapart.fr/rwanda-podium/blog/190521/linstitut-francais-du-cancer-nomme-son-auditorium-en-lhonneur-du-president-kagame.

Comme nouvelle, il faut l’admettre, il y a plus terrible que le covid19. Bonjour les maladies incurables pour vous autres sans bled où se faire soigner. À Dar Es Salam ancienne capitale tanzanienne, un hôtel au nom du génocidaire rwandais existe depuis l’année 2006 et une route au Malawi depuis l’année 2007. Les suprémacistes blancs conscients de leur rôle  dans les génocides du Rwanda et en RDC ont érigé une stratégie de marketing politique et financière pour vendre l’image d’un Paul KAGAME sauveur pour bien mener la négation de leurs crimes au Rwanda et en RDC. C’est un piège que les nègres doivent bien savoir éviter surtout dans ces moments où les uns cherchent à démolir les statuts des esclavagistes et d’autres personnes à l’image de la suprématie blanche et Paul KAGAME. La suprématie blanche cherche à noyer le poisson en impliquant beaucoup de monde de couleur dans la cause de Paul KAGAME et les siens. 

TIR DE BARRAGE MÉDIATIQUE

La nouvelle offensive du président rwandais pour toiletter son image en hexagone a été précédée par un tir de barrage des médias dominants. Sous les feux des projecteurs des caméras, le rapport négationniste et diffamatoire de la commission Vincent Duclert ; un véritable rouleau de papier hygiénique pour torcher le sanguinaire tutsi rwandais et le livre d’un mercenaire français Patrick de Saint-Exupéry intitulé « la traversée » n’ont pas été en reste pour créer l’événement autour de l’hôte d’Emmanuel MACRON.  «  Un retour d’un assassin sur le lieu du crime » est le titre convenable pour le livre du négationniste français Patrick de Saint-Exupéry. Le journaliste De Saint-Exupéry est un des séides du président Rwandais Paul KAGAME et les siens qui nie le caractère génocidaire des massacres des hutu par les tutsi de l’Armée Patriotique Rwandaise (APR). Là où, le sanguinaire tutsi rwandais nie tout en bloc oubliant au passage ses autres discours inflammatoire plus choquants, vantards et revendicatif. 

PROVERBES 12 : 3 PERSONNE N’AFFERMIT SA POSITION PAR LA MÉCHANCETÉ,

L’invité VIP du président français Emmanuel MACRON pour deux sommets l’un sur le Soudan et l’autre sur les économies africaines à Paris a apparu moins fier de ses exploits au Rwanda comme en RDC, il a plutôt adopté une posture négationniste au risque de créer une crise diplomatique avec son voisin de l’ouest. Peut-on laisser perdure les pratiques négationniste des médias dominantes français en contradiction avec la loi française dans la matière ? Jean-Marie Le Pen a été condamné et mis à l’index pour des propos « similaires », le silence assourdissant de la présidence française n’est-il pas complice ? 

https://www.lexpress.fr/actualite/politique/les-chambre-a-gaz-detail-de-l-histoire-le-pen-definitivement-condamne_1995698.html.

La Licra et SOS Racisme doivent dénoncer le négationnisme du président rwandais Paul KAGAME sur le sol français. Est-il nécessaire de rappeler que le TPI ( Tribunal Pénal International) a déjà jugé et condamné les co-accusés du président rwandais ? En effet Paul KAGAME et les siens croient fermement avoir le monopole de la souffrance et oublier souvent le caractère universel des droits de l’homme en peu comme les suprémacistes blancs à leur côté. La loi Gayssot n° 90-615 du 13 juillet 1990 réprime la contestation de l’existence des crimes contre l’humanité qui furent définis dans le statut du Tribunal militaire international de Nuremberg. La classe politique française doit aider le président Macron à se désolidariser avec son homologue rwandais. Le gamin d’Amiens élu président des Français n’est pas en marche, il est en perdition car entouré par des gens qui lorgne la richesse de la France.  

QUOI FAIRE ?

Il est salutaire la volonté du président de France de régulariser les relations de son pays avec le Rwanda. La question est à quel prix ? Les instincts sanguinaires du chef d’état rwandais invitent à la prudence et à des mesures efficaces pour les distraire. Par exemple, KAGAME peut être décoré. Son armée peut être invitée au défilé du 14 juillet. Ça serait une occasion pour les Parisiens et le grand public d’apprécier les soldats tutsi qui auraient tenu en respect l’armée française. L’inacceptable pour nous autres victimes de son règne, c’est être complice en gardant le silence sur ses crimes et ceux des siens. C’est qu’il faut faire en France dans ces cas de figure ci-dessous pour lutter contre la haine aveugle contre les hutu et la négation du génocide des hutu véhiculée par Paul KAGAME, l’association IBUKA France, les médias dominants et leurs amis des associations de la Shoah : 

1. Le génocide dit tutsi a fait essentiellement des victimes en majorité tutsi. C’est une affirmation archi-faux, les chiffres officiels prouvent le contre.

2. « La théorie du double génocide » est une négation du génocide dit des tutsi. C’est plutôt une stratégie (théorie) mise en place pour nier le génocide des hutu. C’est une contrainte pour quiconque veut parler des crimes du FPR Inkotanyi, et de Paul KAGAME et les siens.

3. Le génocide des réfugiés hutu Rwandais, Burundais et les hutu Zaïrois est une théorie. C’est une nouvelle théorie fausse inventée et mise en place par Patrick de Saint-Exupéry pour alimenter le négationnisme et la haine contre les hutu.

Sur la plate-forme internet, les articles et vidéos de cette nature doivent être signalés comme : offensant, haineux et dangereux. En France, il est aussi possible de porter plainte sans pour autant donner sa propre identification pour se protéger des séides de Paul KAGAME et les siens. Une association des hutu Rwandais pour défendre et promouvoir l’entraide, les intérêts divers et variés et l’image de la communauté hutu à travers le monde est un besoin criant pour lutter contre la falsification de l’histoire. Une telle association est à même de mener les actions judiciaires en question. C’est une façon de lutter aussi contre la pauvreté intellectuelle des uns et les autres.

PAUL KAGAME À LA TÊTE D’UN PAYS PAUVRE ET MENDIANT

Le président rwandais Paul KAGAME est à la tête d’un pays pauvre et mendiants depuis plus de 27 ans. Le Rwanda des lions Inkotanyi a bénéficié l’effacement de ses dettes en 2006 et des aides financières massives de tous genres en milliards de dollars continuent d’affluer. Pour quel résultat ? Le Rwanda reste toujours un pays dépendant de l’aide extérieur au lieu de prendre le chemin d’une économie de marché prospère, le pays vit de l’assistanat et du pillage de la RDC. Sa capitale Kigali a une façade d’un cache-misère. L’urbanisation et la politique d’habitant sont un problème majeur face à une démographique croissante et la raréfaction de la terre agricole par habitant. Paul KAGAME et les siens sont comme une femme qui cache sa grossesse sans tenir compte qu’au bout de 9 mois l’enfant nous apparaîtra. Où va l’argent du peuple rwandais ? La réponse est toute simple : le Rwanda a une armée d’une taille démesurée pour boucler ses frontières et envahir ses voisins. Le gaspillage, la corruption et placement dans les paradis fiscaux ne sont pas en reste. Cependant, la dette du Rwanda est à nouveau insupportable, 80 % du PIB. La population est assujettie à une fiscalité lourde et abusive qui en reste est un piège de paupérisation de la masse sociale rwandaise. La main généreuse et complice des bailleurs de fond du régime FPR Inkotanyi cherche visiblement à effacer cette dette sous des prétextes du covid19 et alloue des nouveaux crédits à l’entreprise génocidaire des suprémacistes tutsi au pouvoir à Kigali. Cette main intéressée n’est pas invisible. Paul KAGAME et les siens savent se rendre indispensables à la suprématie blanche : l’armée rwandaise est au service de l’ONU au Soudan, Haïti, Mali, Centrafrique où elle travaille main à main avec l’armée française qu’il accuse de génocidaire. Le Rwanda depuis 2015 a été une base arrière pour déstabiliser et renverser le régime du FDD CNDD au Burundi de connivence avec les occidentaux dont la France. De ce qui précède, il paraît normal que les partenaires du régime des suprémacistes tutsi sont en obligation de produire des tissus de mensonges pour torcher l’image publique d’un génocidaire adulé et « utile ». L’humiliation des nègres est un must ; Kigali sera toujours une tape nécessaire pour les chefs d’état Africains pour être reçus par les Américains et Européens tant que le régime des Inkotanyi régnera. Pour annoncer la déchéance ou la rupture de la ligne rouge d’un pays au regard des occidentaux tendent bien l’oreille : Paul KAGAME est le porte-parole en titre des menaces à peine voilées à l’endroit des chefs d’État Africains qui déroge à la soumission.