Rwanda : Note de situation des droits de l’homme, 10 Décembre 2018

RAPPORT DU CADRE DE CONCERTATION DE LA SOCIÉTÉ CIVILE RWANDAISE – CCSCR

1. Introduction

Le monde célèbre le 70ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH). C’est un important moment dans le combat pour la dignité humaine et la sécurité mondiale dans son ensemble. Les principes de la DUDH constituent une avancée majeure pour les peuples et la sécurité de la terre entière.

En Afrique, la DUDH a été adoptée comme instrument de bonne gouvernance des pays et des organisations régionales dans leurs missions d’assurer la sécurité et de garantir le respect des droits de l’homme à leurs peuples. Mais leur mise en pratique reste un défi. Elle se heurte aux foyers de tensions localisés dans certains pays et à leur extension au niveau régional à l’instar du conflit rwandais qui a embrasé la Région des grands lacs. Cela contribue à l’insécurité sur le continent. Leur mise en pratique est aussi rendue difficile par la mauvaise gouvernance caractérisée par la corruption, le manque de transparence dans la gestion de la chose publique, la négation de la démocratie dans la désignation des personnes souhaitant participer à la direction du Pays, et le refus des alternances politiques pacifiques.

L’Etat Rwandais, à l’instar d’autres Etats africains, a adhéré à la DUDH, aux Pactes relatifs aux droits civils et politiques et aux droits économiques et socioculturels et à leurs protocoles.  Il a adhéré aussi aux chartes des Nations Unies et de l’Union Africaine qui ont fait de la DUDH un de leurs objectifs primordiaux.

Cependant depuis la prise du pouvoir par le Front Patriotique Rwandais (FPR), même si les constitutions successives insèrent ces principes dans ses dispositions, ils passent malheureusement au second plan. Ils sont régulièrement bafoués, tant sur le plan politique, civil, économique, socio-économique que sécuritaire, au lieu d’en faire le moteur de développement du peuple rwandais et de la sécurité régionale.

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