RESOLUTIONS:REUNION Comité de Coordination Initiative DIRHI et Partis Politiques de l’opposition Rwandaise.

Les participants dénoncent les multiples contraintes et intimidations dont font l’objet les partis politiques non inféodés au FPR, placés de facto dans l’impossibilité d’être agréés ou d’exercer librement leurs activités sur le territoire national.

Les participants s’indignent des actes d’assassinat, d’emprisonnement et d’intimidation dirigés contre des opposants politiques et des journalistes indépendants ainsi que toutes les autres manœuvres du pouvoir en place au Rwanda visant à étouffer la liberté d’expression et la liberté d’association.

Les participants restent convaincus que le déni de libertés fondamentales consacré par une constitution et des lois « taillées sur mesure » est destiné à écarter toute concurrence politique et à garantir durablement l’hégémonie et le pouvoir sans partage du FPR.

Les participants à la réunion considèrent que l’ouverture de l’espace politique implique au préalable l’arrêt du harcèlement des réfugiés et notamment la non mise en application de la clause de cessation du statut de réfugié envisagée par la stratégie globale du HCR. Les participants font leurs, les recommandations émises par la conférence internationale sur les réfugiés rwandais organisée à Bruxelles les 19 et 20/04/2013 par les organisations de la Société Civile et des partis politiques de la diaspora rwandaise.

Les participants sont tous d’accord que la tenue du DIRHI implique aussi la libération sans conditions de tous les prisonniers politiques et leaders d’opinion et que ce point est un élément crucial pour la mise  en chantier du DIRHI. Il s’agit notamment de Madame Victoire Ingabire, Présidente des FDU-INKIGI, des Messieurs Déo Mushayidi, Président du PDP-IMANZI, Bernard Ntaganda, Président du PS-IMBERAKURI, Dr Niyitegeka Théoneste, et autres prisonniers d’opinion.

La tenue du DIRHI implique nécessairement l’esprit des valeurs démocratiques, de tolérance, de respect du droit d’opinion et de la liberté d’expression.  Les partis présents ont adhéré au principe du code d’éthique et ont souhaité que le texte proposé soit discuté au sein des partis politiques pour être adopté ultérieurement dans un cadre élargi au plus grand nombre de partis et organisations politiques existants. Il a été aussi souhaité que ce code d’éthique s’élargisse également à la Société Civile  Rwandaise (SOCIRWA).

Les participants recommandent une réunion regroupant les Partis Politiques et la SOCIRWA pour évaluer et déterminer la part de chacun dans notre lutte pour le DIRHI et l’instauration d’une démocratie pluraliste au Rwanda.

Concernant les interactions entre les partis qui sont au Rwanda, ceux qui y vont et ceux qui restent à l’extérieur, ce point a été abordé dans un cadre informatif. Les partis concernés se rencontreront pour approfondir le contenu en vue de prendre des engagements conséquents y relatifs.

Enfin, compte tenu du départ de Mr Gérard Karangwa Semushi au Rwanda, qui a assuré le secrétariat Exécutif du CCI-DIRHI jusqu’à présent, Mr Pierre Claver Nkinamubanzi a été unanimement désigné comme SE- provisoire jusqu’à la tenue de la prochaine réunion des Partis Politiques et de la Société Civile  Rwandaise, réunion qui renouvellera le CCI-DIRHI.

Fait à Bruxelles  le 21/04/2013

LES PARTICIPANTS 

  1. Représentants des partis politiques

1.1. FDU-Inkingi : Niyibizi Michel

1.2. PDP-Imanzi : J. Damascène  Munyampeta

1.3. PDR-Ihumure : Jean Bapiste Ngarambe

1.4. RDI : Faustin Twagiramungu

1.5.  RNC : Gervais Condo

  1. Les observateurs/facilitateurs

2.1.Juan Carrero

2.2.Jordi  Palou

2.3.Susanne Carrerro

  1. Les membres du CCI-DIRHI

3.1.Président a.i: Pascal Kalinganire

3.2.Secrétaire Exécutif : Gérard Karangwa Semushi

3.3.Task-forces

3.3.1.    Charles Ndereyehe

3.3.2.    Elysée Ndayisaba

3.3.3.    Pierre-Claver Nkinamubanzi

3.3.4.    Victor Makuza