Par Frank Steven Ruta
Depuis un quart-siècle, le Rwanda est gouverné dans le totalitarisme, un pays où la liberté d’expression et la liberté politique ont disparu pour de bon. Les politiciens, les journalistes, les militants des droits de l’homme et les leaders d’opinion sont progressivement réduits au silence.
Par définition, le totalitarisme est une forme de gouvernement qui tente d’exercer un contrôle total sur la vie de ses citoyens. Elle se caractérise par un pouvoir central fort qui tente de contrôler et de commander tous les aspects de la vie individuelle par la coercition et la répression. Il ne permet pas la liberté individuelle. C’est le Rwanda actuel.
Aujourd’hui, vendredi 03 septembre 2021, l’homme politique rwandais Abdul Rachid Hakuzimana pourrait être la prochaine voix à être réduite au silence. Il est attendu au RIB, L’Organe rwandais chargé d’Investigations, très connu pour ses actes de torturer aux personnes ciblées afin qu’ils plaident coupable des crimes qu’ils n’ont jamais commis.
Son crime n’est rien de plus que de parler haut et fort des violations des droits humains au Rwanda commises par le gouvernement rwandais contre ses citoyens.
Il est homme politique depuis 1992, car il est co-fondateur du parti politique PDI. Récemment, il a été emprisonné pour une période de huit ans pour des raisons politiques. Libéré de la prison il a continué à faire campagne pour l’instauration de l’état de droit au Rwanda.
Nous lançons un cri d’alarme pour que ce politicien ne s’éteigne pas lui aussi.