Ingabire Marie-Immaculée est la représentante de l’organisation Transparency International au Rwanda. A ce titre, elle a voix au chapitre. Ses positions et ses prises de paroles sont très suivies. Elle est présente dans les médias et a fait partie de nombreux conseils d’administration des organisations des journalistes au Rwanda dont l’Association Rwandaise des Femmes des Médias (ARFEM), l’Association Rwandaise des Journalistes (ARJ) ainsi que la Maison de la presse du Rwanda… Elle a été un haut cadre de bon nombre d’associations féminines qu’elle a représentées à plusieurs reprises dans des conférences internationales. Comme toute femme moderne, elle utilise beaucoup Tweeter. Sur son compte, elle affiche fièrement qu’elle est « féministe, défenseur des droits de l’homme et promotrice du genre ».
Mais à y voir de très près, Ingabire Marie- Immaculée, loin de lutter pour la promotion féminine, a versé plutôt dans un fanatisme aveugle au régime du président Paul Kagame et semble imperméable même aux principes démocratiques.
La croisade qu’elle fait contre l’opposante politique, Victoire Ingabire Umuhoza, en est une illustration parfaite.
Tenez. Florilège !
En septembre 2019, parlant des opposants politiques en général et de Victoire Ingabire en particulier, Ingabire Marie-Immaculée les traite de « vauriens ». Elle reprend à son compte une insulte lancée par le président Paul Kagame le 20/12/2010 dans son discours d’ouverture aux Assises du Dialogue national à Kigali. Il avait traité ses anciens compagnons d’armes que sont le général Kayumba Nyamwasa et le colonel Patrick Karegeya d’« Ibigarasha » c’est-à-dire des « vauriens ». Ils étaient en exil et la suite, Patrick Karegeya fut assassiné et le général Nyamwasa fut mortellement blessé avec une arme par un tueur à gage.
Le 07/02/2020, alors que Victoire Ingabire, dans une vidéo postée sur Youtube, se plaignait des tortures psychologiques que lui font subir les enquêteurs de Rwanda Investigation Bureau (RIB), Ingabire Marie-Immaculée est montée au créneau et a écrit sur compte Tweeter : « Madame, tu veux que les enquêteurs du RIB mettent à côté leurs occupations pour venir s’occuper de toi. Tu parles de tortures ? Vas demander à ta maman car elle a torturé beaucoup de gens ». Méchamment, Ingabire Marie-Immaculée ressasse une histoire montée de toutes pièces par les services rwandais de propagande selon laquelle la maman de Victoire Ingabire serait une « génocidaire » et le gouvernement rwandais a même lancé un mandat d’arrêt contre cette maman. Cette campagne visait à décourager Victoire Ingabire qui venait d’arriver au Rwanda et qui voulait se présenter aux élections présidentielles 2010. Comme cette campagne n’a pas été suffisante pour la dissuader, elle a été jetée en prison pendant 8 ans.
Pour revenir à son message mettant en cause le RIB, Victoire Ingabire montrait comment les enquêteurs de ce service la convoquent intempestivement, la font asseoir dans une salle de puis le matin jusqu’à la fin de la journée, sans boire, ni manger. C’est quand elle n’en pouvait plus de ce traitement inhumain et régulier que Victoire Ingabire a décidé de dénoncer ces agissements indignes d’un service chargé de la recherche de la vérité et de l’équité. Le RIB n’a pas réagi mais Ingabire Marie-Immaculée a pris les devants et a lancé des insultes à Victoire Ingabire.
Le 19 mars 2020, Victoire Ingabire a donné une interview à bon nombre de TV rwandaises opérant en ligne. Elle dénonçait entre autres la destruction sauvage des maisons des quartiers pauvres de la capitale, sans aucune compensation pour les propriétaires. Ingabire Marie-Immaculée est revenue à la charge et répondant à un tweet d’une autre personne de son acabit qui se demandait quelle était la relation entre Umubavu TV Online et Ishema TV et Victoire Ingabire, elle a repris son insulte favorite : « Ce qui les unit, ce sont toutes des « vauriens » (ibigarasha) ».
Le 02 avril, en bonne opposante politique, Victoire Ingabire a rappelé aux gouvernements la catastrophe causée par le confinement à la tranche de population vivant de l’économie informelle et dont les activités quotidiennes étaient arrêtées à cause des mesures contre le corona virus. La question méritait bien d’être soulignée car c’était une réalité. De sa bulle, Ingabire Marie-Immaculée, au lieu de critiquer les idées de Victoire Ingabire, s’attaque plutôt à sa personne. Elle ressasse encore : « Qu’elle aille demander à Butamwa où sa maman a commis le génocide avant qu’elle n’ouvre la bouche pour dire n’importe quoi ».
Pourquoi cet acharnement contre Victoire Ingabire venant de quelqu’une qui se définit comme féministe et promotrice du développement de la femme ? Cela ne peut s’expliquer que par un fanatisme politique en faveur du régime Kagame qui pousse Ingabire Marie-Immaculée à un excès de zèle à justifier les violations des droits de l’homme commises journellement au Rwanda et impunément.
Pourtant, l’éthique de Transparency international, organisation qu’elle représente, reprend dans sa charte la défense de la bonne gouvernance et des principes démocratiques ainsi que la sauvegarde des droits de l’homme. Ingabire Marie-Immaculée trahit les idéaux d’une organisation qui, jusqu’aujourd’hui, a fait ses preuves dans la lutte contre la corruption dans bon nombre de pays du monde.
Jane Mugeni
Madame Ingabire Marie-Immaculée dite représentante de la Transparency International au Rwanda est en fait un agent du FPR opérant pour le compte du régime Kagame comme des centaines d’autres femmes qui ont infesté et infestent les organisations internationales et ambassades des Etats dits amis ici au Rwanda. Et pour preuve, elle est toujours présente dans les kermesses ou manifestations en tout genre organisées par Kagame. Aussi, ses déclarations misérables et pitoyables à l »endroit des opposants au régime Kagame en sont la parfaite illustration de l’effectivité de mes affirmations. Enfin, alors qu’elle sait parfaitement que le Rwanda est devenu une place stratégique pour les trafiquants des produits en tout genre et de la mafia rwando-ougando-kenyanne, d’une part et au courant de la corruption à tous les échelons des services publics rwandais, des détournements massifs de plusieurs milliards de dollars US par Kagame et les siens en sus de la fabrication parc celui-ci des chiffres de grands indicateurs macroéconomiques d’autre part, force est de constater son silence de tombeau sur ces faits pourtant de notoriété publique. Par contre dans ses rapports semestriels et annuels remis au siège de la Transparency International en Allemagne, elle encense l’Etat Rwandais ou le gouvernement Kagame de tous les mots quant à sa performance en matière de la gouvernance, mot devenu un fourre-tout et passe partout. Au regard des faits, il est établi que Madame Ingabire Marie-Immaculée est au service du gouvernement Kagame et nullement à celui de l’ONG ci-dessus évoquée qui la paye tous les mois. La question posée est de savoir pourquoi les dirigeants de cette ONG pourtant informés de réelles activités de Madame Ingabire Marie-Immaculée au sein de la Transparency International, le tout avec preuves irréfutables à l’appui ne l’ont-t-ils pas renvoyée à son envoyeur? Un autre cas intéressant est celui de Mushikiwabo Louise, secrétaire Générale de l’OIF, cadeau qui a été offert par le Président Français Emmanuel Macron à Kagame en guise de sa bonne quant à sa volonté de sa volonté d’intégrer le club des sponsors de celui-ci. Mushikiwabo, respectant strictement la règle FPR dont elle membre du premier cercle, elle a procédé au nettoyage de l’OIF aux seules fins de positionner utilement les siens dont certains sont directement venus du Rwanda, le tout au mépris des règles qui gouvernement le recrutement au sein de l’OIF. Il convient de préciser que Mushikiwabo a également la nationalité américaine mais elle ne l’a pas mentionné dans le CV qu’elle a remis aux Chefs d’Etats des pays membres de l’OIF. Il s’ensuit qu’elle a menti. Comme dans le cas précédent, la même question se pose de savoir alors que le Président Français a été sûrement été informé par collaborateurs de services de renseignements quant à la double nationalité de Mushikiwabo Louise et de l’inexistence de la nationalité américaine de celle-ci dans le CV en sa possession, pourquoi l’a-t-il positionnée à la tête de l’OIF? Aussi, sur ce cas précis, force est de constater le silence de tombeau des médias français alors qu’ils ont été informés de la nationalité américaine de la Rwandaise et de l’inexistence de celle-ci dans son CV. Dans toutes les organisations internationales dignes de ce nom, le fait d’avoir sciemment omis de préciser expressément dans son CV qu’elle a la nationalité américaine constitue un motif suffisant de sa révocation sur le champ. L’OIF est un service public français. Elle œuvre pour les intérêts réels ou supposés de la France. Pour lui faire acquérir le statut d’organisation internationale, la France y a fait enrôler plusieurs africains francophones principalement ses anciennes colonies. Il s’ensuit que l’OIF fonctionne la franco-africaine. Corrélativement, la mauvaise foi de la Secrétaire Générale n’est pas une anomalie mais une qualité, insusceptible de sanction.