Des instructeurs rwandais sont entrain d’assurer la formation des combattants du M23 , et leur montrer comment déstabiliser la région.

Certains de ces anciens rebelles interrogés par la BBC ont affirmé qu’ils étaient prêts à se battre contre les FARDC (les forces armées congolaises). Mais qu’ils n’étaient pas disposés à se battre contre la communauté internationale.

Toujours selon eux, le type de matériels dont sera équipée la brigade spéciale « a semé la panique et fait fuir les gens ».

La peur aurait gagné certains combattants du M23 depuis l’annonce du déploiement par l’ONU d’une brigade d’intervention qui aura pour mandat de neutraliser les groupes armés actifs dans l’est de la

République Démocratique du Congo.

Et la Monusco, la mission des Nations Unies en RDC, a indiqué que la majorité des troupes de cette brigade spéciale onusienne sera déployée d’ici la fin de ce mois.

Son commandant et certains soldats sont déjà sur place.

Le porte–parole militaire du M23 a déclaré sur la BBC qu’il n’est pas possible d’empêcher ceux qui veulent s’enfuir de partir.

Vianney Kazarama a par ailleurs minimisé ces départs avant de réaffirmer la « détermination » des combattants qui sont restés.

Il a cependant précisé qu’il faut privilégier la solution politique.

Certains de ces déserteurs ont indiqué à la BBC que le M23 est en train d’élaborer un plan pour déstabiliser la région, afin d’empêcher le déploiement de la brigade.

Ils ont ajouté que des instructeurs rwandais sont entrain d’assurer la formation des combattants du M23 , et leur montrer comment déstabiliser la région.

Le M23 aurait même déjà un plan d’action.

BBC