Par Patrick Mbeko
Le combat pour la vérité est un combat de tous les instants. Surtout lorsqu’il implique des enjeux importants doublés d’intérêts colossaux. Tous ceux qui ont travaillé sur le dossier des Grands Lacs, plus particulièrement sur le génocide rwandais, en adoptant une approche qui tranche avec la doxa officielle ont eu un jour à subir les foudres des thuriféraires de Paul Kagame, à défaut de subir le châtiment de ses sbires. Dès que vous interrogez l’histoire autrement, dès que vous commencez à poser des questions qui bousculent la vérité communément admise, dès que vous adoptez une lecture qui tranche avec la vérité officielle ou tenez un discours qui sort des sentiers tracés par le pouvoir tutsi du Rwanda, vous devenez l’homme ou la femme à abattre d’un groupe de gens ayant fait du génocide rwandais son fonds de commerce. Ils sont journalistes, universitaires, politiciens, militants des droits de l’homme et j’en passe. Les plus dangereux d’entre eux, ce sont les universitaires. Ceux-là mêmes qui se cachent derrière leurs titres pompeux de « spécialiste », d’historien et de je ne sais quoi encore pour enfumer, endoctriner, fabriquer le consentement de l’opinion et par-dessus tout censurer lorsque les trois autres approches ne produisent pas les effets escomptés.
Depuis quelques jours, la journaliste Judi Rever est l’objet d’attaques en tous genres de la part des thuriféraires belges et français de Paul Kagame. Programmée pour donner une série de conférences dans des universités belges, elle est la cible d’une opération de salissage et de déstabilisation qui ne dit pas son nom. À l’instar des méchants sorciers africains, ces « idiots utiles » de Kagame sont allergiques à la lumière de la vérité. Voilà pourquoi la présence de Judi en Belgique les rend fous. Pas plus tard que hier, un groupe hétéroclite composé d’universitaires, de scientifiques, de chercheurs, de journalistes et d’historiens, a adressé une lettre ouverte aux recteurs des universités KULeuven, UAntwerpen, VUB et au directeur dʼArtevelde hogeschool Gent, afin qu’ils annulent les conférences de Judi. Que comprendre de tout ça ?
Que des journalistes intellectuellement paresseux se comportent comme des « gangsters » en s’attaquant à une personne qui ne pense pas comme eux peut se comprendre. Mais que des universitaires et des gens se définissant comme des scientifiques adoptent une posture similaire surprend. En fait, il n’y a rien de surprenant quand on sait que certains de ces universitaires sont proches des milieux pro-Kagame de Bruxelles et de Paris et propagent des thèses dont la scientificité est sujette à caution. Pour la petite histoire, l’un des signataires de la lettre, l’universitaire britannique Linda Melvern, a été décorée par Paul Kagame pour « service rendu » à la nation rwandaise. Pas besoin de vous faire un dessin pour comprendre de quel service s’agit-il…
Bref. Qu’est-ce que tous ces gens reprochent-ils à Judi Rever ? Son honnêteté et sa rigueur intellectuelles. Parce que, faut-il dire, le génocide rwandais a fait naître en Occident un nouveau type de journalistes et d’universitaires, pour qui ce drame africain est devenu non seulement un fonds de commerce » sur lequel beaucoup ont bâti leur carrière, mais aussi l’objet non pas de recherches sérieuses, mais d’un militantisme quasi-compulsif qui tolère difficilement la contradiction. Voilà pourquoi les Africains ne doivent pas être impressionnés par des gens qui se drapent de titres pompeux, alors qu’ils ne sont rien de moins que des prostitués de l’intellect au service d’une cause nauséabonde, pour ne pas dire d’un tyran africain.
Ils n’ont encore rien vu. Les jours à venir seront extrêmement difficiles pour certains d’entre eux. Le combat pour la vérité continue…
Sur le livre de Judi Rever, par le jeu magouilles minables et pitoyables de Kouchner Bernard et de Mushikiwabo, Secrétaire Générale de l’OIF, les Editions Fayard ont refusé de le publier en français. Leurs agissements sont inopérants car son contenu a été porté à la connaissance des millions de personnes aussi bien anglophones que francophones. Il s’ensuit que les agissements de ces personnes du patron des Editions Fayard sont inopérants. Ils ont, au contraire, renforcé la crédibilité des affirmations de Judi Rever.
Aussi, il est de notoriété publique que Kagame a mis la tête de Judi Rever au prix de plusieurs millions de dollars US pour celui accomplira la sale besogne. Il en de même d’Anjan Sundaram.
La question posée est de savoir si ses funestes projets aboutirons.
Ceux qui continue à aboyer partout renforcent la Vérité telle qu’elle a été porté à la connaissance du monde entier par Judi Rever. Une personne qui aboie au lieu de déconstruire les affirmations de son adversaire, par son agissement, il confirme le bien-fondé de celui-ci. Tel est le cas en l’espèce.
Quant aux individus en tous genres opérant au bénéfice d’un régime notoirement sanguinaire dont le président autoproclamé a cédé son pays à la mafia internationale, soit les multinationales anglosaxonnes, ils entendent enterrer définitivement la Vérité relativement au drame rwandais. La question posée est de savoir s’ils y arriveront. Kagabo Hamim dit José a sillonné toute la France et autres Etats Européens pour colporter la Vérité version FPR sur le drame Rwandais ou le génocide exclusif des Tutsi qualifiés tantôt d’ethnie, tantôt de race par les maîtres du Rwanda les excroissances du régime Kagame opérant en France. En sa qualité de membre du conseil d’administration de l’OFPRA, plusieurs Rwandais listés par le régime par la police politique du régime Kagame et le parquet de Kigali ont vu leurs demandes de reconnaissance de qualité de réfugiés rejetées par l’OFPRA.
KAGABO Hamim était un musulman de Nogoma à Butare. C’est Professeur Claudine Vidal qui qui l’a mis dans ses valises, direction la France dans les années 70, après le Coup d’Etat de 73. Quant à son niveau d’étude, il était de quatre années d’école secondaires. Il était un joueur de football dans l’équipe de Mukura. Avec l’aide de Vidal et de mensonges, Kagabo a fait les études pré-universitaires afin de pouvoir intégrer l’EHSS où enseignait Claudine. Sa thèse de doctorat est : L’islam et les Swahili au Rwanda . Elle a été soutenue en 1988. Devant des millions de téléspectateurs français, il a osé dire qu’il a fui le régime Habyarimana qui tuait les Tutsi et pour ce motif, il a demandé le statut de réfugié politique et l’a obtenu. Il a ensuite été naturalisé français. Au du titre même de sa thèse de doctorat, Kagabo Hamim était historien de l’histoire de l’islam au Rwanda et nullement experts dans l’histoire ni du Rwanda et encore moins dans celle des Etats d’Afrique Centrale et d’Afrique de l’Est. Il convient de préciser que c’est le même Kagabo et un certain Bizimana Jean Damascène, un religieux qui a rendu ses soutanes qui ont colporté à grande échelle les accusations de Kagame (différent du Rwanda) contre la France pour les crimes imaginaires que ses soldats ont commis contre les Tutsi avant, en et après 1994. Ils étaient pourtant de pures créations de la France qui les a nourris, logés et formés.
A l’EHSS où il avait décroché un poste de maître de conférences, il a formé les apôtres ou les continuateurs de ses œuvres c’est-à-dire, les français voués corps et âme au service du régime Kagame. Celui-ci avait récompensé Kagabo Hamim dit José par la nomination au poste de Sénateur au Rwanda. Kagabo a répondu à son créateur sans pouvoir réaliser son projet : l’enterrement total de la Vérité ou le génocide exclusif des Tutsi, qualifiés de race par Kagabo et ses postérités.
Les experts en aboiement formés par Kaggabo et les autres qui se sont enrôlés dans les officines visibles et invisibles opérant en France pour le compte dur régime Kagame, par des tapages et écrits de plusieurs pages négatifs contre Judi Rever entendent continuer l’œuvre de leur maître à savoir Kagabo.
Au vu de leurs écrits, ils sont frappés d’un dysfonctionnement intellectuel qui a gravement altéré leur sens d’honnêteté intellectuelle, la plus élémentaire de sorte que pour eux, le mot ridicule est un mot pourvu de sens. La parfaite illustration est les soi-disant experts dans l’histoire du Rwanda, membres de la commission que le Président Macron a créée pour éclairer son gouvernement sur la prétendue responsabilité de la France dans le génocide des Tutsi, comparé cyniquement et sans vergogne au génocide des Juifs.
Liste de la Commission des chercheurs pour l’étude des archives françaises du Rwanda (période pré-génocidaire et génocide des Tutsis 1990-1994) (CCAFR) Sources: La Croix du 10 octobre 2019, Laurent Larcher
Ces membres sont:
Vincent Duclert, inspecteur général de l’éducation nationale, directeur du CESPERA (en congé) et enseignant à l’EHESS, président de la Commission.
Julie d’Andurain, professeure des universités en histoire contemporaine à l’université de Metz, spécialiste d’histoire militaire contemporaine.
Catherine Bertho Lavenir, archiviste paléographe, professeure des universités, inspectrice générale de l’éducation nationale honoraire.
Thomas Hochmann, professeur de droit public à l’université de Reims Champagne-Ardenne.
Sylvie Humbert, professeure des universités catholiques, directeur du Centre de Recherche de Relations entre les Risques et le Droit (C3RD) de la Faculté de Droit de l’Université Catholique de Lille, spécialiste de la justice pénale internationale.
Raymond H. Kévorkian, directeur de recherche émérite à l’Université de Paris 8, spécialiste du génocide des Arméniens, membre de la Mission d’étude en France sur la recherche et l’enseignement des génocides des crimes de masse.
Françoise Thébaud, professeure émérite des universités en histoire contemporaine à l’Université d’Avignon, spécialiste de la Grande Guerre, des femmes et du genre.
Christian Vigouroux, président de section au conseil d’État.
Annette Wieviorka, directrice de recherche émérite au CNRS, spécialiste de la Shoah, vice-présidente du Conseil supérieur des archives et membre du Conseil d’administration de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.
Secrétariat général/chargé de mission
Chantal Morelle, professeur en classe préparatoire, docteur en histoire contemporaine, spécialiste de la Ve République, de sa diplomatie et du général De Gaulle.
David Dominé-Cohn, professeur certifié d’histoire-géographie, en préparation de thèse, spécialiste es archives militaires.
Isabelle Ernot, professeur d’histoire-géographie détachée, docteure en histoire contemporaine, spécialiste de la Shoah, membre de la Mission d’études en France sur la recherche et l’enseignement des génocides et des crimes de masses.
Christelle Jouhanneau, inspectrice d’académie-inspectrice pédagogique régionale stagiaire, agrégée d’histoire-géographie, spécialiste des questions éducatives.
Erik Langlinay, professeur agrégé d’histoire et docteur en histoire contemporaine, spécialiste des organisations.
Guillaume Pollack, professeur certifié d’histoire-géographie, en fin de thèse, spécialiste des archives secrètes.
Sandrine Weil, avocate, doctorante en histoire contemporaine, spécialiste des ressources images, photos et vidéos.
Le constat macabre : aucun de ses prétendus experts n’est- en réalité historien du Rwanda. Ce sont des charlatans car un professeur d’université qui refuse reconnaître son incompétence patente dans un domaine ne peut être qualifié de charlatan. Il est la honte des la société d’historiens français. Ce qui est encore gravissime, certains des ces historiens comparent honteusement les massacres des Tutsi Rwandais dit génocide des Tutsi au génocide des Juifs alors qu’il n’y a notoirement aucune comparaison directe ou indirecte entre les massacres des Tutsi et l’extermination des Juifs.
Pour Macron, ils sont experts du Rwanda et leur rapport établi à la fin de leur mission devra être retenu pour une Sainte Ecriture. Il servira d’expertise aux tribunaux français dans les procès contre certains exilés Hutu en France. Se pose le problème de la qualité d’enseignement dispensé par ces gens dans les universités françaises (voir la toile les biographies complètes de ces personnes).
Aux yeux de Macron, Professer Bernard Lugan, auteur du doctorat d’Etat sur le Rwanda, plusieurs publications sur l’histoire du Rwanda et enseignant durant plusieurs années à l’Université Nationale du Rwanda et à l’Ecole Supérieure Militaire à Kigali ainsi qu’ autres experts en histoire, droit et sociologie du Rwanda reconnus comme tels par les Rwandais ne sont de vrais experts. Par ailleurs, dès lors que ces experts de Macron ont pour mission de préciser ce qu’a fait la France avant, pendant et après la guerre de 94 et que les rapports entre le Rwanda et la France étaient gouvernés par le droit international, ces experts doivent nécessairement être dotés de compétences de haut niveau en droit international. Force est de constater que cet élément est nulle part mentionné dans les biographies des intéressés.
La VERITE EST LA VERITE. Toute manœuvre de quiconque tendant à l’étouffer, l’enterrer ou la faire enterrer définitivement est en tout état de cause vouée à l’échec.
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[…] Patrick Mbeko (11 de octubre de 2019). "Judi Rever vs « idiots utiles » de Paul Kagame", en The Rwandan. Traducido por Nerea Reguilón Pérez para […]
[…] autre universitaire, Patrick Mbeko, tient lui aussi un langage assez dur sur les motivations de nos valeureux […]