Des tirs à l’arme lourde et légère ont retenti à Sake, près de Goma dans la province du Nord-Kivu, la nuit du dimanche 28 au lundi 29 octobre. Le bilan fait état de quatre morts, dix-neuf blessés et plusieurs maisons détruites. Une confusion a été à la base de ces tirs. Lors d’une dispute, deux soldats des Forces armées de la RDC (FARDC) en état d’ébriété ont tiré des coups de feu. Croyant à une attaque du M23, d’autres militaires ont répliqué avec des tirs à l’arme lourde et légère, indiquent des responsables militaires dans la région.
Selon le bilan établi par le porte-parole militaire au Nord-Kivu, les tirs ont fait quatre morts parmi les civils ainsi que dix-neuf blessés dont un soldat et un policier. L’incident a aussi causé des dégâts matériels à Sake. Au moins quatre habitations ont été détruites par des bombes.
« Plusieurs autres maisons et boutiques ont été pillées pendant la même nuit par des militaires », explique le président de la société civile à Saké.
Selon le porte-parole militaire au Nord-Kivu, tout est parti des coups de feu tirés par deux soldats en état d’ébriété lors d’une dispute dans la nuit du dimanche au lundi à Mubambiro, à 5 kilomètres de Sake.
Croyant à une attaque des rebelles du M23, d’autres militaires se sont aussi mis à tirer dans plusieurs directions, selon la même source. De 20 heures 30 à 1 heure du matin, des détonations à l’arme légère et lourde dont des lance-roquettes ont été entendues à Sake et dans ses environs, selon des témoins sur place. Un officier militaire explique que des chars de combat ont été déplacés de Goma jusqu’à Sake.
Ce lundi matin, toutes les activités étaient paralysées dans la cité de Sake.
L’auditorat militaire a promis des poursuites à l’endroit des soldats impliqués dans cet incident.
Radio Okapi