La mère de Kagame est morte après avoir vu qu' elle a prêché dans le désert?

Je suis sans nul doute que La mère du Président Kagame est parti après avoir tenté le tout pour le tout, afin que le sang cesse de couler au Rwanda.

Mais malheureusement, ce qui se décide au village Urugwiro ou dans la maison occulte nommée » AKABINDI « , casmate des DMI, cette maman n’ était pas informée.

Je considère ce handicap comme une vocation car c’ est certes une véritable épreuve au quotidien mais aussi l’ occasion de revenir vers l’ essentiel.

Cette Maman qui ne voulait pas que ses fils se vengent, mais hélas, elle est morte après avoir vu qu’ elle a prêché dans le désert, car ce qu’ elle avait peur que ça se passe, elle l’ a vécu doublement, raison de plus que son âme est partie rongée de beaucoup de regrets.

Elle avait voulu abonder dans les dires de Platon, si je crois aux déclarations de son fils Kagame, car sa mère voulait que les gens puissent vivre meilleur plutôt qu’ à vivre  mieux.

Peu importe, ce qui ne me tue pas me fortifie, disait Nietzsche.

Si Kagame avait pris une constante: la quête de la joie, du mieux-être, sans verser le sang ni se venger, tout en mettant en application les instructions lui données par sa douce Mère, les enfants du Rwanda ne seraient pas  l’hystérie, la peur totale et la résilience de tous les jours, comme des brebis en face du loup.

Si l’ on sait apprécier tout ce qui va bien en nous et autour de nous, et si  l’on acceptait de s’ ouvrir à l’ autre, notre Pays serait un vrai Paradis sur terre comme le voulaient nos aïeux, mais sans pour autant nier que l’ existence comporte son lot de souffrance, dont il faut apprendre à se libérer pour avancer..

Mais quand Kagame prononce ces mots lui prodigués par sa Mère au moment où il lui rend son dernier hommage, on dirait que c’ est une maladie d’ Alzheimer et maladies apparentées qui le guettent, sans quoi, il aurait tout fait dès son vivant pour rendre plus heureuse sa mère.

Ce qui connaissent Kagame disent qu’ il a tiré sur une foule d’innocent au marché dans la région de Byumba.

Moi-même, j’ ai suivi son discours, quand il se targuait de poursuivre les réfugiés qui l’ avaient fui dans le territoire du Congo, et il l’ a mis en exécution.

Les événements horribles des camps des réfugiés, de Tingi-tingi hantent encore les esprits de toute la planète.

Les assassinats ignobles des évêques, qui  priaient pour que les deux protagonistes cessent les hostilités, sont loin d’être oubliées.

Et dans tout cela, Kagame ose dire qu’ il ne s’ est jamais vengé dans sa vie!

Si la famille du feu Karegeya, Rwisereka, Gatabazi,Sendashonga, Lizinde, les orphelins de Byumba et Ruhengeri, pour ne citer que ceux-là, entendent ces mots de mauvais goût, je pense que le monde finira par s’ arrêter.

Il ne s’imaginait pas que perdre un être cher fait mal au cœur.

Et pourtant, voilà que la tristesse liée au deuil de la vie passée, de la mort de son père en 1972, de son frère et de sa mère lui ronge les nerfs et atteint même le plus profond de lui-même.

J’ espère que maintenant, il vient d’ apprendre que c’ est Dieu seul qui donne la vie et habiliter à nous l’ ôter quand il veut.

Et comme il a voulu rendre solennelle les cérémonies d’ adieux de sa chère regretté Mère, juste dans l’ Eglise où gisent les corps des évêques, ceci est un point de départ, sinon un tournant décisif pour Kagame, afin qu’ il enterre la hache de guerre et laisser les Rwandais vivre en paix et enterrer les leurs sans distinctions aucune, et laisser les prisonniers innocents sortir de ses geôles, où ils ne peuvent pas bénéficier d’ une justice équitable.

Je  souhaite  à sa mère un repos digne d’une mère et que son âme repose en Paix et que ses mots vivifiants ne restent pas vains.

Christian Bikino

Bugarama City, défenseur de tous les opprimés