Communiqué de Presse n° 2019/10/27
Le Mouvement Rwandais pour le Changement Démocratique (MRCD-UBUMWE) dénonce vigoureusement les atrocités qui continuent d’être infligées aux rwandais, en particulier les hommes, jeunes et moins jeunes, suspectés à tort d’être membres des Forces de Libération Nationale (FLN).
Après que l’armée de Paul Kagame (les RDF) ait échoué à déloger les combattants FLN de leur base dans la forêt de Nyungwe lors de combats au cours de ce mois d’octobre 2019 et surtout après la surprise que cette armée du dictateur a eue en essuyant l’attaque contre leur caserne militaire dans le district de Rusizi le 22 septembre 2019, le pouvoir du FPR inflige des atrocités aux honnêtes citoyens, membres de la population civile, suspectés d’être sympathisants du MRCD-FLN.
Le MRCD informe la communauté nationale et internationale qu’il détient des preuves irréfutables qui montrent que ce sont les éléments du Department of Military Intelligence (DMI) qui se dit aujourd’hui Defense Intelligence Department, qui ont lancé la grenade à Kamembe, district de Rusizi le 19/10/2019. Cette grenade a été lancée à la suite d’une réunion que Paul Kagame a tenue à huis-clos avec les officiers de l’armée et de la police, réunion au cours de la quelle il leur a intimé d’exécuter tous opposants réels ou supposés. Ce discours incendiaire de Paul Kagame a été très largement relayé dans la presse et sur les réseaux sociaux par certains des hauts gradés de l’armée qui désapprouvent l’institutionnalisation du meurtre et de la terreur comme méthode d’Etat par Paul Kagame.
Au terme de ladite réunion, Dany Munyuza, Commandant de la Police, a émis la directive d’arrêter tous les supposés membres et sympathisants du MRCD dans le district de Rusizi en leur imputant d’avoir lancé les grenades, alors que c’est bel et bien l’œuvre du DMI. C’est ainsi que le dimanche 27/10/2019, dans le même district, les militaires du FPR ont présenté au public 4 hommes, dont on avait perdu toutes traces depuis une semaine et qui étaient soumis à la torture pour se déclarer membres du MRCD et auteurs des explosifs suspects. Tout le monde sait que Munyuza est vertueux de la délation et de la fabrication des crimes et preuves à charge. Le MRCD détient toutes preuves que lesdits hommes sont injustement accusés, puisqu’ils se sont vu imposés armes et munitions pour dire que c’est le MRCD qui les a armés dans le cadre d’attenter à la sécurité des populations. Le but d’un tel mensonge, c’est que pour que le FPR trouve un prétexte pour accuser les FLN d’être un groupe terroriste.
Le MRCD-FLN réfute énergiquement ces accusations et affirme qu’après les attaques aux alentours de Nyungwe et à Rusizi ses combattants se sont retirés et ont regagné leur quartier général sans heurts. Ces 4 hommes à qui le DMI impute les attaques à la grenade sont d’honnêtes citoyens que le pouvoir de Kagame décide de sacrifier pour terroriser le reste de la population et ternir l’image des FLN en lui imputant des maltraitances à la population civile. Le MRCD-FLN rappelle à la communauté nationale et internationale que depuis le début de sa guerre en 1990, le FPR a eu recours à d’ignobles actes consistant à perpétrer des cruautés et les attribuer à ses adversaires. Depuis le lancement de sa lutte armée, les FLN ne sont jamais attaquées à la population civile. Nous avons toujours dénoncé les rafles et massacres commis par militaires et policiers de Paul Kagame pour d’une part terroriser la population espérant les dissuader de soutenir notre combat, et d’autre part, tenter de ternir l’image du MRCD-FLN en lui imputant ces crimes planifiés et exécutés par le gouvernement du FPR.
Nous demandons à tous les rwandais de condamner unanimement ces atrocités qui continuent de leur être infligées, mais aussi à sortir de la torpeur pour combattre, de toutes leurs forces, le FPR et son chef Kagame. C’est le seul moyen de recouvrer la paix et l’épanouissement.
Par ailleurs, le MRCD-FLN réclame une enquête internationale indépendante afin que la vérité éclate au grand jour. Le MRCD-FLN met en garde contre touts actes de la part du gouvernement Kagame tendant à entraver une telle enquête. Le MRCD-FLN promet à la communauté internationale de se tenir prêt pour collaborer à l’effort de recherche de la vérité sur les massacres et autres cruautés préparées et perpétrées par les forces armées du FPR sur l’ensemble du territoire national.
Au regard de ce qui précède :
1. Le MRCD demande à l’ONU de mener une enquête neutre et indépendante sur le processus meurtrier à travers le pays, afin que les auteurs de ces crimes soient poursuivis et punis ;
2. Le MRCD demande au gouvernement de la RDC de mettre un terme définitif au meurtre des réfugiés ayant trouvé refuge sur son territoire et d’arrêter le processus de refoulement de ces réfugiés. En effet, ceux d’entre eux qui ont la chance d’avoir la vie sauve sont, une fois arrivés au Rwanda, soumis à la torture sous prétexte qu’ils seraient sympathisants du MRCD-FLN.
Ensemble nous vaincrons.
Bruxelles, le 29/10/2019
Wilson IRATEGEKA, Président du MRCD-UBUMWE
Paul RUSESABAGINA, Vice-Président du MRCD-UBUMWE
Kassim BUTOYI, Vice-Président du MRCD-UBUMWE
Faustin TWAGIRAMUNGU, Vice-Président et Porte-Parole MRCD-UBUMWE
Les bourreaux sont protégés par les bourreaux puissants juridiquement et légalement intouchables. Pour ce motif, les protégés sont se croient également légalement et juridiquement intouchables.
La question posée est: jusque quand?
A ce jour, les morts et disparus rwandais, indifféremment d’âges, de confession, de sexes et de conditions se comptent par miliers . Les bourreaux n’épargnent mêmes pas les enfants. La parfaite illustration est les images macabres d’enfants rwandais dits enfants de rue ou les déchets selon Kagame, brûlés publiquement vifs par les escadrons de la mort du régime de celui-ci pour avoir commis un seul crime: celui d’être pauvres.
Les prédicateurs de droits de l’homme sont parfaitement informés des méfaits suis generis de Kagame. Mais pour eux, les Hutu et les Tutsi de nom ou faux Tutsi n’appartiennent pas à l’humanité. Il s’ensuit qu’ils ne méritent ni compassion ni justice. Dans ce pays, les vie de certains Rwandais ne vaut même celle d’un chien avec maître en Europe et en Amérique.
Une campagne internationale ménée conjointement par les partis d’opposition est une conditions sine qua none pour que le massage soit audible. A mon sens, elle doit porter sur
1/ les méfaits cruels de Kagame et les siens nommément désignés;
2/ le silence assourdissant des prédacateurs du espect des droits de l’Homme dont la Haute‑Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet pourtant informée avec des preuves à l’appui des violations massives de droits de l’homme commises au Rwanda depuis plusieurs années par Kagame; Elle a dépensé des milliers voire des millions d’euros pour mener des enquêtes bidons sur les prétendues violations de droits de l’homme commises au Burundi mais elle n’a pas voulu enquêter sur les crimes pourtant flagrants commis au Rwanda, disparitions de milliers de Rwandais et violations massives commis au Rwanda par Kagame et les siens; Si pour elle, les Hutu et faux Tutsi (selon Kagame) ne font partie de l’humanité et ne méritent donc ni compassion ni justice et encore moins ni la création d’une commission chargée d’enquêter sur ces violations flagrantes de droits de l’homme, il faudra qu’elle le dise publiquement. En cas de silence de sa part, celui-ci devra être considéré comme une complicité active.
Ce que les Sans Voix à savoir la Masse Populaire Rwandaise ( MPR) dont les oligarques rwandais ne font pas partie attendent des partis d’opposition est: les actions visibles et audibles. Parler c’est bon mais agir c’est encoure mieux. L’absence d’actions visibles et audibles encourage Kagame et il l’a lui-même dit( je ne vois pas les opposants au Rwanda; par conséquent ne sait pas à quoi ils servent). Le sens de sacrifice généralisé n’est manifestement pas encore intégré par les Rwandais et surtout par les opposants pris dans leur ensemble, le tout alors que les éléments de FLN viennent d’en donner l’exemple éclatant. Ils sont la fierté du Peuple Rwandais, nonobstant leur plus jeune âge. Ils convient de préciser qu’ils sont très majoritairement nés sous le régime Kagame et qu’ils entendent relever le défi que celui-ci a lancé au Peuple Rwandais par son mépris flagrant et cruautés.