Le 30 janvier 2024, lors de la cérémonie d’échange de vœux avec le corps diplomatique en République Démocratique du Congo (RDC), le Président Félix Tshisekedi a affirmé sa position inébranlable concernant la crise sécuritaire dans l’est du pays. L’événement, tenu à Kinshasa, a été marqué par deux discours significatifs : celui de Martin Chungong Ayafor, ambassadeur du Cameroun et doyen du corps diplomatique en RDC, suivi de celui du Président Tshisekedi.
Martin Chungong Ayafor a exprimé l’espoir de voir la RDC progresser sous la direction de Félix Tshisekedi, soulignant le soutien du corps diplomatique pour l’établissement des institutions issues des élections du 20 décembre 2023. Il a mis l’accent sur l’importance de l’émergence de la RDC en tant que nation forte et stable.
Félix Tshisekedi, en réponse, a remercié le corps diplomatique pour son soutien continu et a réitéré l’engagement de la RDC envers des partenariats mutuellement bénéfiques, dans le respect des lois nationales. Cependant, le point central de son discours a été la crise sécuritaire dans l’est de la RDC.
Face à l’agression territoriale que subit son pays, le Président Tshisekedi a clairement indiqué que « Aucun dialogue ne peut et ne pourra intervenir avec notre agresseur tant qu’il occupera, quelle qu’en soit l’étendue, une portion de notre territoire ». Cette déclaration réaffirme la position de non-négociation sur la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC.
En outre, Félix Tshisekedi a exprimé sa confiance dans les Forces armées de la RDC (FARDC), insistant sur leur engagement indéfectible à combattre l’ennemi jusqu’à sa défaite totale. Il a également appelé les instances internationales, notamment l’ONU, l’Union Africaine, et les organisations régionales, à imposer des sanctions ciblées contre les responsables rwandais et le M23, accusés de violer la souveraineté de la RDC.