La situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) reste préoccupante, malgré les efforts internationaux et régionaux pour restaurer la paix. La MONUSCO, la mission de l’ONU dans le pays, ainsi que la force de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), jouent des rôles clés dans cette lutte contre l’instabilité.
Le 7 février 2024, Jean-Pierre Lacroix, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, a adressé une demande urgente au M23 pour qu’il cesse immédiatement ses offensives dans l’Est de la RDC et se conforme à la Feuille de route de Luanda. Cette demande fait suite à la résolution 2717 du Conseil de sécurité, qui instruit la MONUSCO d’explorer les moyens de fournir un soutien logistique et opérationnel limité à la force de la SADC (SAMIDRC). L’objectif est clair : matérialiser ce soutien pour renforcer les capacités de la RDC à faire face aux groupes armés.
Durant sa visite à Goma, Beni et Bukavu, du 2 au 5 février, M. Lacroix a eu des discussions approfondies avec les autorités provinciales, la société civile, ainsi que le personnel de la MONUSCO et de la SAMIDRC. L’accent a été mis sur les défis sécuritaires, le désengagement progressif de la MONUSCO, et la prévention de l’exploitation et des abus sexuels. Une coordination conjointe avec les FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) a été jugée cruciale dans la lutte contre l’insécurité.
La SAMIDRC, déployée depuis le 15 décembre 2023, vise à appuyer le gouvernement congolais dans ses efforts pour rétablir la paix et la sécurité. Elias Magosi, secrétaire exécutif de la SADC, a confirmé l’engagement de la force régionale à lancer une offensive contre le M23, en collaboration avec les FARDC. Cette mission s’inscrit dans une démarche de formalisation de l’engagement régional, soulignant l’importance de travailler main dans la main avec le gouvernement de la RDC pour atteindre les objectifs de paix
