Sonnette d’alarme de Fred BARAFINDA SEBIKUBO aux autorités rwandaises et à la communauté internationale

Fred Barafinda devant la commission électorale. Sa candidature aux présidentielles de 2017 avait été invalidée.

Ce message a été traduit en français par Jean François Aimé Mugiraneza en collaboration avec Christophe Murokore Ganza

Après avoir écouté ce message, j’ai pris la décision de le mettre par écrit, dans une langue accessible à un public non rwandophone, le français. En espérant que quelqu’un d’autre pense à faire la même chose dans une autre langue.

De mon point de vue, et je ne suis pas le seul à partager cet avis, le discours de Mr Fred BARAFINDA SEBIKUBO est un message qui avec des mots très simples, venus du fond du cœur, décrit avec exactitude la situation que vit notre pays le Rwanda, depuis l’arrivée aux commandes du pouvoir actuel. Une situation qui de jour en jour est passée de mauvaise à extrêmement préoccupante.

C’est un témoignage, et en même temps un appel au secours qui ne devrait laisser personne indifférent. Le Rwanda est une affaire de tous. Nous sommes tous concernés. Autant que nous appartenons à la grande famille humaine. Pas seulement les Rwandais.

« Ce message s’adresse à vous tous Rwandais où que vous soyez : Au Rwanda, dans la région des Grands lacs, en Afrique, partout dans le monde, … afin que vous sachiez tous, les horreurs qui sont en train de se passer dans votre pays, le pays de vos ancêtres : Les gens sont humiliés, spoliés de leurs biens, entassés dans les prisons, tués à petit feu, … par des politiciens brutaux, impitoyables, qui se croient tout permis. Jusqu’ici les gens ont laissé faire. Leurrés par des objectifs fallacieux de développement, ils se disaient ça finira bien par s’arrêter, mais au lieu de cela, ce sont les Rwandais qui vont finir par ne plus exister… (aho kugirango bishire, abanyarwanda ni bo bagiye gushira).

Cet appel s’adresse également à la communauté internationale, au Pape, au Conseil de sécurité de l’ONU. Le peuple rwandais crie à votre secours. Il est démuni, sans défense face à un pouvoir cruel ».

Mr BARAFINDA veut surtout attirer l’attention sur l’urgence de la situation : « On ne peut plus se permettre d’attendre, si on veut laisser la moindre chance aux survivants. Car d’autres catastrophes (provoquées par les mêmes esprits malveillants) sont en préparation ! Je vous le dis, je lance une alerte, afin que demain, après-demain, personne, ici ou ailleurs, ne dise qu’il ne savait pas .»

Ceux qui encensent ce régime en connaissent-ils le vrai visage ? Que ce message apporte à tous ceux-là un regard neuf, les aide à y voir un peu plus clair, … au-delà d’une propagande savamment et abondamment distillée par une certaine presse et des groupes intéressés.

Je souhaitais traduire le texte in extenso, ligne par ligne, mais n’ai pu aller jusqu’au bout. C’est en effet un message long délivré à la rwandaise (gufata ijambo) avec beaucoup de retours en arrière, de répétitions, et d’images dont je ne saisis pas toujours la signification.

J’ai préféré en donner un aperçu personnel, mais en reprenant de temps en temps (voire souvent) des pans entiers du discours.

QUI EST FRED BARAFINDA SEBIKUBO ?

Fred Barafinda Sekikubo, Président/RUDA

Fred BARAFINDA SEBIKUBO est un ancien réfugié revenu de l’Ouganda après la victoire du FPR. Il est Président d’un Parti politique d’opposition RUDA qui comme beaucoup d’autres, n’a pu se faire enregistrer, en raison de son indépendance affichée vis-à-vis du pouvoir. Ce sont bien sûr des raisons administratives, sur lesquelles le pouvoir a par ailleurs la main, qui sont avancées pour expliquer ce refus. Fred Barafinda Sekikubo avait voulu se présenter aux élections présidentielles de 2017, mais sa candidature n’avait pas été validée par la Commission nationale électorale. Il est connu pour son franc-parler, avec une façon de faire particulière, qui laisse un peu perplexe. Certains voulant même le faire passer pour quelqu’un qui n’a pas toutes ses facultés. Quoiqu’il en soit ce message est un acte de courage qu’il faut saluer. Le Rwanda a tant besoin de femmes et d’hommes courageux pour défier le régime oppresseur.

Le message est construit autour d’une dénonciation des destructions qui sont en train de se produire de manière massive un peu partout dans le pays et surtout dans la ville de Kigali.

Je reprends ici les propos de BARAFINDA :

« Des catastrophes provoquées par l’homme assiègent les Rwandais de tout côté. Au lieu de construire notre Patrie, le Rwanda, un homme, lui-même arrivé comme une catastrophe et les catastrophes qu’il provoque (icyiza muntu, n’icyiza cye nkomokamuntu), sont en train de détruire le Rwanda. Où est la Démocratie, où est l’Etat de droit ? Où sont les Droits de l’homme ? Où est le droit à la Vie, où est le droit à la propriété ? Où sont les droits de l’individu sur ses biens ? Adultes et jeunes, montrez-moi où ? Je ne vois que des catastrophes qui s’abattent sur la vie des Rwandais. Jadis, les Rwandais ont toujours su habiter et vivre ensemble dans ce beau pays. Que se passe-t-il aujourd’hui ? »

Il poursuit plus loin en ces termes

« Partout, dans les 30 districts du Rwanda, au Sud, au Nord, à l’Est, à l’Ouest, on est en train de détruire les habitations des petites gens …, des destructions décidées par un pouvoir, qui prétend vouloir les prémunir contre les catastrophes naturelles. Comme si celles-ci n’avaient pas toujours existé ! Mais avant, la solidarité entre les citoyens permettait de faire face à toutes ces catastrophes. Aujourd’hui des mauvais politiciens profitent de celles-ci, pour devenir à leur tour des catastrophes pour leurs concitoyens ! Faisant fi de leurs droits les plus élémentaires, de leur dignité, ils détruisent leurs habitations, jettent les occupants dehors et détruisent leurs biens ! »

Selon lui « Cette opération a pour seul objectif de confisquer les propriétés des petites gens pour les donner aux gens du pouvoir et à leurs amis qui vont y construire des villas luxueuses, des buildings ».
Il y voit une confiscation intolérable du pays au bénéfice des riches et des puissants, par un pouvoir soucieux surtout de bien se faire voir à l’extérieur :

« C’est une guerre de plus que doivent subir les petites gens, sans défense, petites gens dont la vie est devenue un véritable cauchemar sous ce régime. Les pauvres souffrent, ils n’ont plus droit de cité dans leur propre pays. Pour les soustraire au regard d’une communauté internationale, à laquelle on veut donner l’image d’un pays qui réussit, qui n’a plus de pauvres (vision 2020), ils sont soit entassés dans des prisons ou purement et simplement exterminés.

Tout au long de son plaidoyer, Mr BARAFINDA brosse une image de la vision qu’il a du régime rwandais

Selon Mr BARAFINDA, « le régime de Kigali est une catastrophe au même titre que les inondations, les glissements de terrain et autres vents violents, … il a rendu le Rwanda à la fois répulsif, hideux, dégoutant et inhospitalier envers son propre peuple !!! »

Les dirigeants rwandais sont dit-il, « un groupe de malfaiteurs qui n’ont aucune considération pour leurs concitoyens : « des lapins adultes qui tètent leurs enfants ». Au lieu d’aider le peuple à sortir de ses souffrances, ils l’enfoncent encore plus profondément !

Mr BARAFINDA les accuse par ailleurs d’apprendre et inciter leurs enfants, ainsi que toute la jeunesse du pays, tous sexes confondus, à aimer et à faire le mal, comme eux. Il va sans dire, parmi les plus jeunes, certains ont déjà attrapé le virus de la méchanceté et de la destruction ».

« Ils se font passer pour des êtres éclairés, alors qu’ils sont tout juste des gens pleins de méchanceté, qui ont instauré au Rwanda un pouvoir brutal, impitoyable, qui bafoue les droits humains les plus élémentaires des citoyens, détruit, spolie leurs biens, au bénéfice d’une classe dirigeante qui concentre toutes les richesses du Pays entre ses mains. »

« Sont-ils des êtres humains crées par Dieu, ou des gens venus d’un autre monde ? De quelle planète êtes-vous descendus leur demande-t-il ? » En tout cas, selon Mr BARAFINDA, « les Rwandais ne vous considèrent plus du tout comme faisant partie du même monde qu’eux ».

Mr BARAFINDA recense un certain nombre de faits qui justifient la répulsion que lui inspire ce régime

Fred Barafinda Sekikubo, Président/RUDA

– Les destructions sauvages des habitations, sans préavis et sans solution de relogement

Des gens sont priés de quitter leurs maisons au petit matin, à l ‘improviste, sans leur laisser le temps de sortir quelques objets de première nécessité. Sous le froid et la pluie de décembre, plusieurs centaines de personnes, dont des bébés, des personnes âgées, des malades passent la nuit à la belle étoile, sans qu’aucune autorité ne s’en émeuve !

– La confiscation des libertés fondamentales

Le peuple est bâillonné, plus personne n’ose ouvrir la bouche, Ceux qui osent parler sont poursuivis, et lourdement condamnés, quand ils ne sont pas purement et simplement liquidés. La justice est devenue un instrument (une arme) aux mains du pouvoir pour terroriser de simples citoyens qui veulent exercer leurs droits. Le discours politique est également un moyen de terroriser les rwandais, les diviser, les monter les uns contre les autres. Barafinda utilise une image forte et terrible : Abanyarwanda babaniganye inkali», qui signifie ‘ « Les Rwandais sont empêchés d’uriner ». Imaginez quelqu’un qui voudrait faire pipi et qui n’en aurait pas la possibilité.

– L’appauvrissement des simples citoyens

Les paysans sont appauvris par des politiques dont le seul objectif est d’enrichir des intermédiaires au service de la classe dirigeante : terres les plus fertiles confisquées, pas de liberté sur le choix de leurs cultures, des coopératives liées au pouvoir qui ont le monopole de la commercialisation des semences et des récoltes. Les paysans payent très cher des semences parfois avariées, et vendent leur récolte à un prix dérisoire qu’on leur fixe.

Vider les comptes des particuliers dans les banques et devenue une pratique courante. Et celui qui ose demander des explications est directement jeté en prison ou perd ses sources de revenus. Faire payer aux gens un nombre incalculable de taxes et d’impôts, dont sont exonérés la classe dirigeante et ses proches.

Les commerçants et les fonctionnaires obligés de verser des participations dans les caisses du Parti. Des pères, des maris, des fils qui devaient subvenir aux besoins de leurs familles meurent dans des guerres interminables, laissant leurs familles dans la misère la plus extrême. Des familles auxquelles dans la plupart des cas, aucune indemnisation n’est versée.

Où sont, demande-t-il, les promesses de la vision 2020 ? Où sont les maisons promises ? Au lieu de ça, vous détruisez celles que les gens sont arrivés péniblement à se construire. Aujourd’hui les rwandais selon la profondeur de leur misère sont classifiés dans des catégories, allant jusqu’à 5. 5 catégories pour désigner les plus pauvres !

Le rwandais pauvre est le plus grand perdant des politiques dites de développement du millénaire (vision 2020), qui n’auront profité qu’aux seuls riches. Ou à des étrangers amenés au Rwanda et traités mieux que les nationaux (reçoivent des terrains, des maisons confortables, pendant que des enfants des femmes, des personnes âgées dorment dehors sous le froid et la pluie, et ne peuvent pas se faire soigner).

– La mutuelle de santé, une arnaque destinée à remplir les poches des dirigeants.

« Vous demandez aux Rwandais de l’argent avec la promesse qu’ils seront soignés, puis vous les envoyez dans des hôpitaux où il n’y a aucun médicament, les obligeant à dépenser encore beaucoup d’argent pour les acquérir dans des pharmacies qui vous appartiennent. Seuls, vous et aucun autre rwandais ne peut ouvrir une pharmacie. Des pharmacies où sont stockés tous les médicaments qui manquent cruellement aux hôpitaux .»

– Les emprisonnements arbitraires, les assassinats, …

Les prisons dit-il, sont pleines à craquer, de femmes, d’hommes et même d’enfants et de vieillards. Des gens souvent innocents dont le seul tort est de revendiquer l’exercice de leurs droits, d’être pauvres (enfants de la rue, vendeurs à la sauvette), ou inversement d’avoir des biens convoités par les tenants du pouvoir. Mr BARAFINDA se dit lui-même victime fréquente d’enlèvements, et de séquestrations.

– La sécurité est un mythe

« Il n’y a pas de sécurité pour les rwandais. Ni sécurité alimentaire, ni sécurité au niveau de la santé, et encore moins sécurité au niveau de leurs biens et de leur personne. Spoliés, assassinés en pleine rue, jetés en prison sans aucune forme de procès, espionnés en permanence, les rwandais vivent la peur dans le ventre. Les outils de sécurité (police, renseignement, …) ne visent pas à protéger le citoyen, mais à se protéger de lui. Il en est la cible. Même les Rwandais qui ont fui le pays, ne sont plus en sécurité. Ils sont pourchassés, menacés, assassinés »

« Quand on parle de sécurité, il s’agit de celle des dirigeants, du pouvoir et de quelques étrangers ayant noué des alliances avec le pouvoir ! Mais pensez-vous, poursuit Mr BARAFINDA que cela va continuer ? Tant que le citoyen est déstabilisé, insécurisé, qu’il souffre du fait de vos politiques, je vous le dis, vous pouvez vous inquiéter pour votre propre sécurité ».

Il n’y a plus de sécurité aux frontières non plus. Toutes les frontières, au sud, au nord, à l’ouest, et à l’est sont fermées. Le pays est pris en otage. Il est devenu une prison à ciel ouvert ! Plus aucun citoyen n’a les possibilités d’en sortir. A part bien sûr ceux qui sont au pouvoir et leurs amis, qui eux vont et viennent comme ils veulent dans des avions payés avec l’argent dont a cruellement besoin le pays pour venir en aide aux plus pauvres.

– Des politiques absurdes dont le seul objectif est d’enrichir certains

« Vous avez chargé le peuple d’un fardeau que vous n’êtes pas vous-mêmes pas capables de toucher avec le bout des doigts. Vous mettez en place des politiques qui épuisent la population et que vous n’êtes pas vous-mêmes en mesure de tenir ».
Plus personne n’a le droit de s’acheter et gérer soi-même son propre taxi minibus. On ne peut plus s’habiller en friperies, pourtant de meilleures qualités, que les habits neufs prétendument fabriqués dans les usines locales qui vous appartiennent, … brimades, interdictions, tel est le quotidien lu peuple rwandais.

– La volonté de Kagamé de contrôler le pouvoir à l’infini

Fred Barafinda Sekikubo, Président/RUDA

S’adressant directement au Président KAGAME, BARAFINDA lui demande de quel droit il prétend laisser le pouvoir à qui il veut, en l’occurrence à une femme ? Croit-il se substituer au peuple, réfléchir à sa place ? Le pays n’est pas un bien familial, rappelle-t-il, il appartient aux Rwandais, et c’est à eux qu’il appartient de choisir celui qui ils estiment avoir le plus de compétences pour les diriger. Certains Rwandais sont plus intelligents que vous, et peuvent faire beaucoup mieux que vous, rappelle-t-il.
« Tu veux choisir un complice, qui va perpétuer tes méfaits, parachever ton œuvre maléfique » ? Nous nous nous y opposerons fermement.

Et pour finir, Monsieur BARAFINDA explique comment il espère que les choses devraient se terminer

« Rwandaises, Rwandais, ouvrez grands les yeux, … suivez ce qui va arriver au Rwanda », nous annonce-t-il d’emblée. Selon lui, la colère de Dieu, celle des ancêtres et celle des Rwandais encore en vie, ne peut plus être contenue plus longtemps.

Il demande à chacun de se tenir prêt : « L’heure est venue pour tous de se lever : la force de ceux qui sont humiliés, persécutés, rejetés, va se manifester. Rwandais de l’étranger, tenez-vous également prêts, ceux de l’intérieur ont besoin de vous ».

Il s’en réfère d’abord au Bon Dieu, dont il annonce qu’il va bientôt arriver et administrer un remède radical : « Des fléaux vont s’abattre sur vous, vos biens, … vos œuvres que vous croyez solides vont s’écrouler sous vos yeux ébahis, … et vous allez souffrir de toutes sortes de maux. Des maux que vous aurez vous-mêmes provoqués. Vous allez tomber dans les malheurs dans lesquels vous avez poussé les autres ». Ensuite aux ancêtres, dont il sent monter la colère et qui vont se porter au secours des vivants.

Et bien sûr lui-même enfin, en tant que Président.

« Comme Président digne de ce nom, aujourd’hui je prends les devants pour arrêter le virus qui corrompt le Rwanda, afin de rendre à mon Pays son âme et son éclat. J’exhorte tous les Rwandais à prendre une décision rapide. Dieu est avec nous. Nous devons nous mettre ensemble, sauver notre pays. Rwandaises, rwandais, soyez tous vigilants. Le moment est venu de comprendre, que nous avons tous été également victimes d’un mauvais pouvoir, évitons les discours qui, veulent nous diviser, nous monter les uns contre les autres ».

Etant donné la gravité la gravité de cette situation, les mesures radicales suivantes vont être prises :

1. Celui qui a détruit le pays devra payer, de gré ou de force.

« Qui que tu sois, Général, Ministre, voire Président. Vous vous croyez aujourd’hui intouchables, mais vous vous trompez, tout cela va passer. Attendez-vous à payer le prix fort toutes les injustices que vous avez fait subir au Peuple. Ce que vous faites aujourd’hui en détruisant les habitations des pauvres gens ravive le souvenir atroce de ce qui s’est passé en 1994. Comme à cette époque, nous sommes, toute proportion gardée, en face d’atrocités voulues et commanditées par le pouvoir ! Les fauteurs de troubles, à commencer par le plus grand d’entre eux, vont être appréhendés et mis hors d’état de nuire.

2. Démissionnez, partez avant qu’il ne soit trop tard.

Mettez-vous à genoux, humiliez-vous devant ce peuple que vous faites souffrir depuis tant d’années, demandez-lui pardon.

CONCLUSION

Comme je l’ai souligné en introduction, je trouve le discours de Monsieur BARAFINDA éclatant de vérité et de justesse.
Sera-t-il entendu par tous ceux qu’il souhaite alerter ? Son message d’unité sera-t-il pris en compte ?
Réussira-t-il au moins à pousser le pouvoir à faire preuve de plus d’empathie et de respect envers son peuple ? « Pourquoi tant de haines et de méchanceté envers vos concitoyens » n’a-t-il cessé de répéter tout au long de son discours.
Ceux qui à l’étranger ou à l’intérieur du Rwanda ne jurent que par Kagamé et son régime, auront-ils la décence de faire preuve d’un minimum de respect envers un peuple dont la dignité ne peut être échangée contre un Hôtel, une équipe de foot, ou une salle de basket, fussent-ils de classe internationale ?

Comme le dit Mr BARAFINDA, que Dieu nous vienne en aide
Jean François Aimé Mugiraneza
Ce 30 décembre 2019.

Le message original de Fred Barafinda Sekikubo en kinyarwanda:

Source: LECP INFO