Au lendemain des attentats de Paris,

Samedi soir, 14 novembre 2015, les bars et les rues parisiens sont quasiment déserts. L’ambiance est morose. Quelques magasins ont ouvert leur porte mais ils ont fermé très tôt. C’est très rarissime dans cette belle et grande ville de Molière.

Ce qui s’est passé la veille est trop fort pour ne pas plonger Paris dans la grande tristesse et la morosité. Environ 129 personnes tuées et 300 personnes blessées au cours d’une attaque menée par les terroristes (vendredi, 13 novembre). Le bilan est lourd. Cela ressemble à une scène de guerre. C’est une horreur, une monstruosité épouvantable, un drame humain. Dans un pays et une ville qui n’avaient plus connu de telles tragédies depuis plusieurs années, on a l’impression, à juste titre, de manquer de mots pour nommer exactement cet acte fou.

Hier soir, dans les environs de République, quartier du drame, certains habitants ont fermé les volets de leurs appartements avant 18h. D’habitude, c’est un quartier qui bouge, agréablement. Cette fois-ci, presque tout le monde est resté enfermé chez soi. Cela est évident car le choc et la peur sont si frais qu’on ne peut certainement faire autrement.

Les téléphones portables et les réseaux sociaux ont joué un rôle sans faille. Chaque personne pense à ses amis, à ses connaissances pour leur demander des nouvelles. Les étrangers n’ont pas abandonné Paris. On n’est pas seuls. Des messages de soutien sont nombreux. Ils viennent de partout, de tous les continents. C’est vraiment l’heure de la solidarité et on apprécie beaucoup ces gestes.

En espérant le retour rapide de la vie parisienne, vie que nous aimons, on ne peut que manifester la solidarité aux familles éprouvées et condamner le terrorisme, sous toutes ces formes.

Vive la vie!

Faustin KABANZA